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18Murs du Temple (Les)
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Mariol - 03
Domus Hospitalis Les Murs du Temple
Tout à la sortie du bourg, sur les bords ombreux du Darot, se trouvent encore les deux fiefs des Breuls et des Chapelles, tous deux acquis par les Barghon, en 1633, d'une famille de Chaslut, que nous pensons être celle des environs de Ferrières. (V. le Pleydit.)
Une partie des Chapelles, à cette époque, appartenait aux le Groing de la Romagère ; cet ancien fief, aujourd'hui, appartient à M. Gonnard des Echaux (famille du Mayel de Montagne) mais tout ancien cachet en a disparu sous des réparations successives. Des Chapelles proviennent une curieuse girouette Louis XIV, conservée au château de Fort-Rion.
Quant aux Breuls, restés propriété des Barghon, les bâtiments en sont absolument neufs. Comme, en 1301, nous les trouvons mentionnés en même temps que Puyagu dans les possessions de messire Guillaume de Vichy, chevalier, il est assez probable qu'il dut y avoir dans cette fraiche vallée un établissement des Templiers de Puyagu et des Murs du Temple, qui forma avec ces deux châteaux l'apanage des Vichy ; la grande fortune de cette dernière famille, d'ailleurs, semble bien avoir eu pour origine les confiscations exercées sur les Templiers.
Une dernière seigneurie était celle des Grands-Vaulx, dont les mouvances, jadis, s'étendaient jusqu'à Saint-Yorre, et dont il reste, sur un promontoire qui domine la rivière d'Allier, de vieux murs très épais et une tour tronquée sur lesquels s'est greffé le domaine neuf de madame Lallemand, de Mariol.
Sources : Prévéraud de La Boutresse, Roger. Les fiefs du Bourbonnais : Lapalisse : notes et croquis. BNF. - Suite
19
Granvaux (Les)
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Mariol - 03
Domaine du Temple Les Granvaux
Les Grands-Vaux (Cassini), Les Granvaux (IGN)
On attribue aux Templiers la possession primitive des Grands-Vaulx, et, bien que les preuves certaines fassent défaut, on peut croire, en effet, que le fameux Ordre, si riche dans ces parages, devait posséder sur la rivière un château lui fournissant un passage entre les Murs du Temple et Maumont : or, les Grands-Vaulx sont placés juste entre ces deux points.
Sources : Prévéraud de La Boutresse, Roger. Les fiefs du Bourbonnais : Lapalisse : notes et croquis. BNF. - Suite
20
Gondailly
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Saint-Gérand-le-Puy - 03
Domus Hospitalis Gondailly
Château Gondoilly (IGN), (Gondailly, Cassini)
Non loin de là est Gondailly, dont, nous ne savons pour quelles raisons, l'opinion locale veut faire un ancien couvent cette tradition parait bien peu fondée toutefois, elle pourrait tirer une certaine force de ce fait que les premiers seigneurs de Gondailly que nous connaissions sont des Vichy ; cette famille, en effet, comme nous le disons à Busset, eut une large part dans les dépouilles des Templiers, et peut-être Gondailly se trouvait-il compris dans cette part.
Sources : Prévéraud de La Boutresse, Roger. Les fiefs du Bourbonnais : Lapalisse : notes et croquis. BNF. - Suite
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Chapelle de Saint-Thibault
Département: Nièvre, Arrondissement et Canton: Nevers - 58
chapelle de Saint-Thibault
La chapelle de Saint-Thibault était située au faubourg de Saint-Privé en la ville de Décize (58). Elle servit primitivement à une commanderie de l'ordre des Templiers. C'était près de cette chapelle qu'était située la Maladrerie qui avait été édifiée en 1257.
Amédée Jullien. La Nièvre à travers le passé. - Suite
22
Boussargues
Département : Gard, Arrondissement : Nîmes, Canton : Sabran - 30 - 30
Chapelle de Boussargues
Jai trouvé 2 auteurs, lun dit que la chapelle de Boussargues est un édifice des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et lautre des Templiers. Alors, si vous avez des précisions sur lordre propriétaire, merci de menvoyer un message avec vos informations.
Jacques Bocar
Saint-Florent de Boussargues
Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui ont fait reconstruire la chapelle de Boussargues à proximité de la maison fortifiée que leur avait cédée les Sabran, nont pas lésiné sur le budget prévu pour la décoration.
Boussargues était un membre de la commanderie de Saint-Christol, ordre de Malte.
Sources : Pierre A. Clément. Eglises romanes oubliées du bas Languedoc, page 247. Google
Boussargues


La chapelle Saint-Symphorien de Boussargues est une chapelle romane, située à Sabran dans le département français du Gard en région Occitanie.
Cette ancienne possession supposée des Templiers mais réellement hospitalière, aujourdhui, cachée dans les bois, est restée intacte. Guide touristique
Ancienne chapelle Saint-Symphorien-de-Boussargues Wikipedia
Et BNF
Boussargues classement aux monuments historiques
Département du Gard, commune de Sabran
Chapelle Saint-Symphorien de Boussargues
A 2 kilomètres au sud-est du village, à proximité immédiate du château de Boussargues.
Description sommaire :
Il sagit dun petit édifice bâti selon les principes de lart roman le plus pur.
De plan rectangulaire, orienté, la chapelle Saint-Symphorien comprend une nef unique, voûtée en berceau plein cintre et è 2 travées, prolongée à lest par une abside demi circulaire voûtée en cul de four.
Lappareillage soigné des parements internes et externes des murs ainsi que leur décor, sont caractéristiques dun art roman affirmé.
La Nef : Sa voûte en berceau appareillée vient retomber sur des arcs formerets en plein cintres qui eux-mêmes viennent rejoindre les retombées du doubleau qui matérialise les 2 travées, continuant ainsi les dosserets des pilastres Nord et Sud.
A la naissance de la voûte court une imposte en cavet ornée de palmettes taillées en cuvette.
Un court doubleau vient renforcer la voûte au contact du mur Ouest ; il a la particularité dêtre orné dun tore et de sarrêter à limposte.
Un peu plus bas que Celle de la voûte, à la naissance des ares formerets et du doubleau, des impostes dangle présentent un bandeau inorné et un chanfrein sculpté en cuvette montrant des feuilles stylisées, des rosettes, des rinceaux de demi-palmettes.
Les 2 accès à la Chapelle souvrent : dans la façade Ouest : une porte médiane, en plein cintre sans ébrasement, surmontée à lintérieur par un arc plein cintre, dans lélévation Sud : une porte située au 1/3 Ouest, en plein cintre, surmontée à lextérieur dune sorte de gable chanfreiné dont le décor de rosettes et de feuilles lancéolées rappelle celui des impostes intérieures.
Labside : elle souvre sur la nef par un arc triomphal dans lequel est percé une fenêtre centrale en plein cintre, ébrasements intérieurs et extérieurs ; un curieux tympan monolithe orné dune palmette taillée en cuvette, la ramène en carré.
La voûte en cul-de-four de labside, parfaitement appareillée est ornée à sa base, dune imposte moulurée.
Une simple fenêtre axiale à ébrasement double lui donne de la lumière.
Le clocher : situé à la verticale de larc triomphant, il devait se ramener à une simple arcade ; il ne reste que le départ de son montant Nord.
La couverture : était vraisemblablement entièrement en lauses ; elle a presque totalement disparue. La végétation pousse sur les mêmes voûtes.
Les parements extérieurs : très soignés, ils montrent un dressage ornemental des moellons, en croix de St André, en arrêtes de poissons. Ils présentent aussi de nombreuses marques de tâcherons, et de pèlerins.
Des trous de boulins se répartissent sur lensemble des façades. Il semblerait que lors de la construction ou de la reconstruction de cet édifice, on ait voulu conserver les vestiges dun édifice primitif. Ceci expliquerait la présence de pans de parements à moellons plus petits et dont le raccordement avec le parement actuel a été fait avec beaucoup de soins.
Conclusion :
Cette dernière particularité architecturale, linfluence antique manifestée dans le galbe de la porte Sud comme dans le décor sculpté, ainsi que la qualité de la mise en œuvre des matériaux, (même au niveau des blocages des murs, photo 6), donnent à cet édifice un intérêt archéologique de premier plan. Son abandon et son délabrement qui na heureusement pas atteint les œuvres vives, appellent une intervention rapide et soignée, qui ne pourra seffectuer que dans le cadre de notre Service.
Aussi, proposons-nous, pour cet édifice, le classement en totalité parmi les Monuments Historiques, et, insistons sur le caractère urgent de cette mesure.
Avis de lArchitecte en chef des Monuments historiques :
La chapelle Saint Symphorien est un édifice dune qualité incontestable. Quel que soit son état de dégradation à ce jour, il nest pas envisageable de labandonner à sa progression vers la ruine, accélérée par la végétation.
Lintérêt de ses éléments sculptés est primordial car dune relative rareté dans les églises aussi modestes de Languedoc. Il traduit linfluence de la Provence dans sa tradition la plus classique et romaine.
Il ne fait aucun doute que cet édifice doive impérativement être protégé.
Avis très favorable au classement.
Montpellier le 3 mars 1982
Jean-Pierre Dufoix.
Avis de lInspecteur général des Monuments historiques :
Paris le 4 mai 1984, Ref : 1116 IG.
Avis très favorable au classement de cette belle chapelle romane.
Signature pas très claire : Jean-Claude Rochette ...
Voir le fichier PDF original de la chapelle et les images de 1982 BNF
Voir le fichier PDF original de la chapelle et les images de 1982 - Suite