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Procès des Templiers par
M. Lavocat, Raymond Oursel, SÈVE Roger et Anne-Marie
FARVREAU Robert. Divers actes

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Biens des Templiers et des Hospitaliers en Provence
Donnés au pape pour créer l’enclave des papes

Les commanderies, que les Templiers possédaient en France, étaient partagées en quatre provinces : de France, d’Aquitaine, de Normandie, et de Provence. Cette dernière était composée, à peu près des mêmes pays que le prieuré de Saint-Gilles.
Les maisons, qui en dépendaient, étaient en grand nombre, elles furent toutes unies à ce même prieuré.
Le grand commandeur disposa, en différentes manières, de ces commanderies, avec l’avis de ses adjoints. Il laissa subsister les plus considérables et celles qui étaient dans les villes, quoiqu’il y en eût, parmi celles-ci, qui étaient d’un modique revenu. Mais cela ne s’observa pas partout de même.
Ainsi la commanderie de Millau ne fut point unie à celle, que l’Ordre possédait dans cette ville, mais à Sainte-Eulalie.
Le grand commandeur confirma les commanderies de Toulouse, de Montpellier, de Nîmes, de Saint-Gilles, d’Arles, d’Avignon, d’Orange, d’Aix, de Valence, de Bordeaux et de quelques autres villes de Guyenne, et, comme l’Ordre en avait aussi dans ces mêmes villes, il arriva de là qu’il en eut deux en plusieurs endroits.
Celles, qui avaient appartenu au Temple, conservèrent leur nom.
Outre cela, on en joignit plusieurs ensembles, pour en faire une un peu plus considérable. Celles, qui étaient situées dans de petits lieux et n’avaient que de modiques revenus, furent unies à d’autres.
On unit à la commanderie de Puimoisson tous les biens, que les Templiers possédaient dans le diocèse de Ries.
On avait été, jusqu’à ce temps-là, en usage de donner au commandeur de Trinquetaille le nom de commandeur d’Arles. Mais, comme les Templiers avaient une commanderie dans cette ville, dont le supérieur s’appelait le commandeur d’Arles, pour éviter les erreurs que la conformité de ce nom pouvait causer dans la suite, on cessa alors de donner le titre de commandeur d’Arles à celui de Trinquetaille.

La commanderie de Saint-Gilles, qui était la plus riche de la province de Provence, fut extrêmement démembrée. On en détacha plusieurs parties, dont on forma quatre commanderies.
La première fut composée de la métairie de Saliers (1), et de tous les autres domaines que cette maison avait au deçà du Rhône de Camargue en Provence. On y joignit la métairie de Clamador (2), située dans la même isle, qui appartenait à la commanderie du Temple de Montpellier, et on la chargea de payer, à celle du Temple d’Arles, une pension de 15 livres melgoriens, que lui payait cette métairie, qui lui avait appartenu autrefois.
La deuxième fut composée de la maison de Montfrin (3) et de ses dépendances.
La seigneurie de Générac (4) forma la troisième commanderie.
Et la métairie de Saint Pierre de Campublic et les autres domaines, que les Templiers possédaient au terroir de Beaucaire, composèrent la quatrième.

Nonobstant le démembrement, la commanderie de Saint-Gilles ne laissa pas que d’être encore fort considérable. Elle consista en la maison et domaines de Saint-Gilles, en la métairie d’Argence (5), à présent commanderie, en celle de Claire-Farine (6), aux terroirs qui composent aujourd’hui les commanderies de Capete (7), Barbentane, et Plan de la Peyre (8), aux domaines de Daladel et Courtet (9), en la métairie et moulin de Bellegarde (10) et la maison et domaine d’Aubais (11). Cette commanderie fut cotisée dans l’état des responsions de l’Ordre, tant pour elle que pour toutes les commanderies, qui en avaient été démembrées, à la manière de celle de Saliers. Dans un ancien état des responsions, fait environ l’an 1325, sont marqués Saint-Gilles ancien, Saint-Gilles nouveau. Le premier était la maison prieurale, et le second était celle du Temple.

Pendant que le grand commandeur Shwartzburg était à Avignon, c’est-à-dire, au commencement de cette année, il était convenu, avec le commandeur d’Olargues et avec les autres commandeurs, qui y étaient, de tenir le chapitre du prieuré de Saint-Gilles, le 1er de mai. Mais, peu de temps après, il reçut une lettre du commandeur de Turi, qui lui marquait que les grands prieurs de France et de Venise, et les commandeurs, qui se trouvaient à Paris, étaient d’avis qu’on devait surseoir la tenue du chapitre, parce qu’on ne pouvait pas faire la disposition des biens des Templiers, attendu que, pour certaines raisons secrètes entre le roi et l’Ordre, on était incertain si on laisserait subsister les arrentements de ces biens, ou si on en ferait de nouveaux. Ces motifs l’obligèrent d’ordonner qu’il ne se tiendrait point, jusqu’à ce que le chapitre de France eût pris une résolution là-dessus ; afin de s’y conformer, il chargea frère Artaud de Chavanon (12) et Arnaud de Soliers, procureur de l’Ordre, de faire savoir ses intentions au commandeur d’Olargues. Le grand commandeur était alors à Paris, sur son départ pour l’Angleterre, où il devait aller, avec frère Philippe de Grangana, grand prieur de Rome, Léonard de Tibertis, prieur de Venise ; il fit, avant de partir, une procuration à Chavanon et à frère Jean d’Agnane, où il les chargea d’observer les conventions faites entre le roi de France et l’Ordre, au sujet de la manière en laquelle on devait arrenter les biens des Templiers. Olargues tint le chapitre de Saint-Gilles, mais on ne s’y conforma point à ce qui avait été réglé dans celui de France. On y défendit même aux deux procureurs de l’Ordre de s’immiscer dans l’administration de ces biens. On écrivit au grand commandeur ce qui s’était passé. Il fut piqué au vif du procédé, et expédia à Londres, le 6 d’octobre, un ordre qu’il adressa à tous les baillis et commandeurs du prieuré de Saint-Gilles, où il leur défendait de reconnaître Olargues, au sujet des biens des Templiers, qui étaient sous leur garde, et les chargea d’en rendre compte aux procureurs qu’ils avaient établis.

Le grand commandeur, chef de la commission, et ses collègues obtinrent, le 28 de novembre, d’Edouard II, roi d’Angleterre, la rémission de tous les biens, que les Templiers possédaient dans ses états. Ceux de Guyenne y furent par conséquent compris. On ne sait point de quelle manière l’Ordre en prit possession.

Le commandeur Raimond d’Olargues n’avait pas été oublié, dans la distribution des commanderies, qui avaient appartenu aux Templiers. Il avait été pourvu de celle de Sainte Eulalie en Rouergue, une des plus considérables de leur province de Provence. Il l’était encore, au mois de novembre 1314 ; il s’en démit alors, pour faire plaisir au grand maître, qui voulait la donner à frère Pierre de Chaudeyrac, commandeur de Saint Félix de Millau et des Canabières, qui était originaire du Gévaudan, comme lui, et peut-être son parent. On donna, en échange, Saint Félix à Olargues. Il paraît, par un titre du 29 décembre de cette année, qu’il possédait alors cette commanderie. Chaudeyrac était commandeur de Rouergue, du côté de Rodez, au-delà du Tarn. Le grand maître l’en fit aussi commandeur au-deçà de cette rivière.

Le grand commandeur Shwartzburg fut appelé, en cette année, à Rhodes, par le grand maître, apparemment pour assister au chapitre général, qu’il y tint, le 3 de novembre. On donna, au grand prieur de Venise, Tibertis, la charge de visiteur général de l’Ordre dans tous les grands prieurés, excepté dans ceux de l’Italie. On lui accorda les mêmes prérogatives et pouvoirs, qu’on avait accordés, en 1312, au grand commandeur, au sujet de la même charge. Il y a apparence que ce fut, dans ce chapitre, qu’on déclara que les dignités et les commanderies du royaume de Naples seraient, à l’avenir, communes entre la langue d’Italie et celle de Provence. Elles consistaient en prieurés de Capoue et de Barletta, et commanderies de Naples et de Saint Etienne de Monopolis, de Venose (13), de Sainte Euphénie et de Sconibia. On ordonna, dans ce chapitre, qu’il se ferait, à l’avenir, une fête solennelle dans toutes les églises de l’Ordre, le jour de la fête de l’Assomption de Notre-Dame, au moment de la prise de Rhodes, arrivée ce jour-là.

Le grand maître établit, dans ce temps-là, son lieutenant dans le grand prieuré de Navarre, le commandeur Chaudeyrac. Il lui fit, le 1er de février 1314 (1315), une procuration, pour inventorier les biens que l’Ordre possédait dans ce prieuré et dans les diocèses de Rodez, de Mende, de Carcassonne, d’Alby, de la façon qu’il trouverait à propos, à condition qu’il ne pourrait le faire que du consentement des frères, qui seraient dans la province, ainsi que le chapitre général l’avait ordonné, pour purger les dettes de l’Ordre. Chaudeyrac, étant obligé d’aller en Navarre, subrogea, le 5 de janvier 1315 (1316), pour le sujet de cette commission, frère Fouques de Chaudeyrac, commandeur de l’Albigeois, son frère, et le fit son lieutenant en sa commanderie de Sainte Eulalie.

Le roi Louis, surnommé Hutin, expédia des lettres datées de Paris, le 12 de juin, qui ordonnaient à tous les exécuteurs établis par le Saint Siège, d’obliger les détenteurs de ces biens de les restituer au grand maitre de l’Hôpital, et par d’autres lettres, du 26 de juillet, il ordonna à tous ses officiers de justice et à ses autres sujets, de donner aide et secours au chanoine d’Auvergne, qui devait parcourir le royaume, pour faire faire ces restitutions ou pour le secours de la Terre Sainte, ou pour d’autres affaires, qui regardaient le grand maître de l’Hôpital.

Cependant le roi ayant été informé que des personnes qui avaient été présentes aux inventaires, qui avaient été faits, des biens des Templiers, au temps de leur détention, s’en étaient emparés, au lieu de les remettre aux curateurs, fit expédier des lettres datées d’Arras, le 25 d’aout, adressées à d’Auvergne et à Bertrand-Castel, juge de Nîmes, ses clercs, où il leur enjoignit de faire une exacte perquisition de ceux, qui retenaient ces biens, et de les faire remettre au visiteur général Tibertis, et de contraindre par corps ceux qui refuseraient.

A peu près dans ce temps-là, le grand maître nomma deux lieutenants dans le prieuré de Saint-Gilles, savoir : frère Artaud de Chavanon, commandeur d’Espedelhac et la Tronquière en deçà du Rhône, et frère Elion Villeneuve, commandeur de Manosque et de Puimoisson au-delà du Rhône, c’est-à-dire en Provence, et dans le Valentinois. Ils en faisaient déjà les fonctions, au mois de mars 1315. Ils étaient, pourtant, subordonnés au commandeur d’Olargues, lieutenant du grand prieuré, et aux procureurs généraux du grand maître. Leur commission ne fut même pas de longue durée. Le grand maître nomma, le 15 d’octobre de cette année, frère Bernard du Villars, commandeur de Reneville, et Guillaume Robaud, commandeur de Fronton, procureurs généraux dans la ville et dans le diocèse de Toulouse. Les fonctions étaient les mêmes que celles des commandeurs Bernard Pelissier et Jean Guillem, procureurs généraux dans le restant du prieuré.

Le roi Louis demandait à l’Ordre les deux cent mille livres tournois, que le visiteur général Tibertis s’était obligé de donner, par la composition qu’il avait faite avec le roi Philippe, son père, l’an 1313.
Il lui demandait 60.000 livres, que l’Ordre lui avait promis pour certaines causes et plusieurs dépenses, qu’il avait faites pour les personnes et les biens des Templiers.
Le visiteur général fit, à cette occasion, un nouveau traité avec le roi, le 14 février 1315 (1316), par lequel il assouvit toutes ces demandes sous les conditions suivantes : il quitta au roi, tout ce que Philippe, son père, ou ses officiers avaient retiré des biens des Templiers, depuis le jour de leur capture jusqu’alors ; il quitta aussi les deux portions de tout ce que les administrateurs de ces biens devaient, par reste de leurs comptes, les deux tiers de toutes les sommes, qui étaient dues aux Templiers, et de tous les meubles, qui étaient dans leurs maisons, même des vases sacrés et ornements d’église, mentionnés dans les inventaires faits par ces administrateurs, comme aussi des arrérages des fermes, qui étaient à l’Ordre pour les biens des Templiers ; et il ne réserva à l’Ordre que le tiers de toutes ces choses ; et même, pour faciliter accommodement, il donna, par un traité particulier, à Charles, comte de Valois, oncle du roi, qui avait beaucoup de pouvoir sur son esprit, la troisième portion du tiers, qui lui restait, des meubles et des sommes dues aux Templiers.

Le pape Jean XXII se fit donner, dans ce temps-là, tous les biens, que l’Ordre possédait dans le comté de Venaissin, tant ceux de son ancienne possession, que ceux qui avaient été des Templiers.
Les moyens qu’il employa, pour les avoir, nous sont inconnus. Comme le conseil avait donné au chancelier Pierre d’Origla et au prieur de Venise et visiteur de France, Tibertis, un pouvoir fort étendu, pour tout ce qui regardait les affaires de l’Ordre, et que le pape leur avait défendu de s’en servir, il les rétablit dans leur pouvoir, ce fut seulement pour faire cette donation, et commit les cardinaux Beranger (Fredol), évêque de Frascati, Guillaume Pierre (de Godin) et Napoléon Orsini. Ils s’assemblèrent chez le cardinal Frédol, le 21 de juin 1317 ; le chevalier et le visiteur de France, les grands prieurs, commandeurs et prêtres, qui étaient alors à Avignon, au nombre de 48, s’y rendirent aussi.
En voici les noms:
Du prieuré de Saint-Gilles :
Frère Bertrand d’Orange, commandeur d’Orange.
Barrai de Baux, de Gap.
Hugues Eustache, d’Aix.
Guillaume Pintard, de Marseille.
Raimond d’Aups, du Temple d’Orange.
Arnaud de Chavanon, du Quercy.
Richard de Miramont, de Périgord.
Fouques de Chaudeyrac, de l’Albigeois.
Pierre de Podenas, des maisons du Temple de l’Agenois.
Helion de Villeneuve, de Manosque.
Hugues Cornut, des Omergues.
Guillaume de Reillane, de Saint-Pierre-Avès.
Raimbaud de Beauson, de Montailimar.
Pierre de Chaudeyrac, de Navarre.
Guy de Beauchatel, de Trignan.
Bernard Robaud, du Temple de Montpellier.
Guillaume d’Ortin, d’Andrivaux.
Raimond d’Olargues, de Saint-Félix.
Guérin de Chateauneuf, de Jalès.
Guillaume Boissonade, prêtre-chapelain du chancelier.
Bernard de Fortenar, de Gordon, diocèse de Cahors.
Raimond des Angles.

De la chatelanie d’Emposte :
Dom Martin Pierre d’Uros, chatelain.

Du prieuré de Castille :
Roverié Sanches de Vergnac Tuetto, prêtre.
Raimond de Tinoc.
Garcias Gonsalve.

Du prieuré d’Angleterre :
Richard de Paule, prieur.
Jean de Rochebi, trésorier de l’Ordre.
Mathieu de Saint-Léonard.

Du prieuré d’Auvergne :
Artaud de Saint-Romain, commandeur de Lyon.
Emeric de Marchais, de Bourganeuf.
Renaud de Fay, de Deveniès.
Jean de Saint-Bonnet, de la Buisse.
Giraud de Combiese, curé de Tertebache.

Du prieuré de France :
Henry de Manueil, commandeur de Maux.
Simon Lerat, de Saint-Martin-et-Brie.
Pierre de Mailly, de Loudun.
Henry de Frucheroles, de Cerisers.
Renaud de Vilars Tufès.
Guillaume de Vitry, de Saint-Amand.
Jean de Terres, de Plainceraud.
Robert de Cérasières, prêtre-chapelain du commandeur Lerat.
Jean de Lamprion, prêtre-chapelain du commandeur de Mailly.

Du prieuré de Venise :
Napoléon Tiberti, commandeur de Faenza.
Thebaldin Vignali, commandeur de Trévise.
Paul de Modènes, du Temple de Forti.

Du prieuré d’Allemagne :
Jean de Fareken.
Jean de Cologne.

Le chevalier et le visiteur, du consentement de tous les frères, firent donation, au pape et à l’église romaine, de tous les biens, que l’Ordre possédait dans le comté de Venaissin, et lieux circonvoisins, sans aucune exception, même des fiefs et des mouvances, que l’Ordre avait sur quelques seigneuries.
Les motifs, qu’on spécifia, furent la reconnaissance de tous les bienfaits, que l’Ordre avait reçus des papes.
Et particulièrement de Clément V, par l’acquisition des biens des Templiers

Biens des Hospitaliers
Les biens, qui appartenaient à l’Ordre, de son chef, étaient :
La commanderie de Cairane, au diocèse de Vaison, avec le château, la seigneurie et l’église de ce lieu.
Le lieu de Montaigu près Valréas, avec le château en toute justice, une portion de la seigneurie de Valréas.
Les terres et possessions de Saint Roman de Malegarde, qui était une portion de la commanderie d’Orange.
La maison de la Ville-Dieu, au diocèse de Vaison, dépendante de la commanderie d’Avignon.
Le lieu ou église de Sainte Cécile, et le lieu de La Garde-Palion, avec les domaines qui en dépendaient.
Tous les biens et possessions, qui avaient appartenu à messire Guiraud de Camaret, situés au terroir de Mornas.
La commanderie de Giernes, avec les biens, qu’elle avait dans le lieu de Malaucène.


Biens des Templiers
Les biens, qui avaient été aux Templiers, consistaient au lieu de Bogon, au diocèse de Vaison.
La commanderie et lieu de Borboton sous Richerenches, avec l’église paroissiale et le tènement de Solerieu.
La commanderie du pont de Bonpas et la grange de Rousset, qui en dépendait.
Les commanderies dans une partie du lieu de Valréas.
La commanderie de Richerenches.
La commanderie de Saint-Paul-Trois-Châteaux, hors le comté Venaissin, avec la chapelle et ses dépendances.
Et des biens situés à Pierrelatte et Lapalu.

Notes
1. Saliers, hameau dans la Camargue, commune d’Arles, commanderie relevant du grand prieuré de Saint-Gilles.
2. Clamador, membre de la commanderie de Saliers.
3. Montfrin (Gard), arrondissement de Nîmes, canton d’Aramon.
4. Générac (Gard), arrondissement de Nîmes, canton de Saint-Gilles.
5. Argence (Gard), commanderie de Saint-Jean, bornée par le Rhône, à l’ouest par les territoires de Bellegarde, de Manduel et de Redessan, au sud par le Petit-Rhône, et au nord par le territoire de Saint-Bonnet et le Gardon.
6. Claire-Farine, ferme de la commune de St-Gilles-du-Gard.
7. Capète, ferme de la commune de Saint-Gilles, sur le Petit-Rhône, à trois lieues de cette ville.
8. Plan-de-la-Peyre (Gard), ferme de la commune d’Aigues-Mortes, sur le Petit-Rhône, près de la Vernède, traversée par le canal de Pécays.
9. Courtet et Daladel ou Daladers (Gard), fermes de la commune d’Aigues-Mortes.
10. Bellegarde (Gard), arrondissement de Nîmes, canton de Beaucaire.
11. Aubais (Gard), arrondissement de Nîmes, canton de Sommières.
12. Chavanon, commune de Monestier-Merlines (Corrèze), arrondissement d’Ussel, canton d’Eygurande.
13. Venosa, district de Melfi, province de Basilicate (Naples).

Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 1, pages 245 à 254. Nîmes 1905 BNF

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