Etude de César Lavirote
Voulaines-les-Templiers
Voulaines fut le principal lieu choisit par les Templiers en Bourgogne lorsquils arrivèrent de la Terre-Sainte.Lévêque de Langres Geoffroy, qui les accueillit avec empressement, leur donna, en 1163, léglise de cette paroisse et les enrichit ensuite de forêts et de domaines, en 1208 et 1237.
Lun de nos Ducs, Hugues III, de son côté leur avait concédé, en 1175, les droits de fief qui lui appartenait sur Voulaines et Leugley.
La situation de ce lieu placé sur lextrême limite de trois provinces, au beau milieu dun vallon arrosé par une rivière et abrité par de vastes forêts couronnant les coteaux, avait été minutieusement choisie sous tous rapports.
Vous allez pouvoir en juger par vous mêmes en lisant la visite prieurale faite par Les Hospitaliers le 2 janvier 1574, par le bailly de la Montagne: « on désignait ainsi le Châtillonnais » en présence du Frère Michel de Sèvres, chevalier, Grand-Prieur, commandeur de Bure, Mormant et Epailly, en voici le texte: « Le château et maison forte de Voulaines, est dune grande étendue, clos de murailles épaulés par dix tours de 50 pas en 50 pas. Cette murailles est bordée dun fossé qui lisole des attaques de ses ennemis. Lentrée est muni dune grande et grosse porte, dune herse, dun pont-levis.
Dans lenclos, à gauche est le logis du portier. Vient ensuite la basse-court, où au fond et sur les côtés on trouve un grand colombier, une forge, des écuries et des étables. Puis un pavillon contenant des chambres hautes et basses pour le logement du capitaine du château ; enfin une fontaine deau vive et courante au milieu de cette basse-cour.
De là, on entre par un pont en pierre dans la cour principale qui est entourée de murailles crénelée flanquée de cinq tours construites en pierres de tailles à bossages, et au pied de cette muraille et des tours il y a un fossé plein deau, revêtu en pierres, large de 60 pieds.
Au milieu de cette cour sélève un donjon à quatre côtés, dont le côté qui est face à lentrée est muni de quatre tourelles, tandis que les trois autres côtés du donjon sont flanqué dune grosse tour chacun. Les tourelles tout comme les tours sont recouvert dardoises.
Dépendances de Voulaines
La tour du commandeur
Au rez-de-chaussée du donjon et sur le côté face à lentrée, on y trouve la chapelle voûtée, longue de 48 pieds et large de 24 pieds ; puis la salle des gardes avec quatre grandes fenêtres dont les verres sont en couleur et armoriés de la croix de lOrdre. Au bout de façade se trouve la chambre du Frère secrétaire, et à lautre bout les cuisines. rAu premier étage, il y a une grande salle pour la tenue des chapitres ayant quatre fenêtres aux verres colorés et armoriés à côté de cette salle du chapitre et placée au centre de cet étage, la chambre du commandeur et dans chacune des tourelles se trouve un cabinet qui lui sont réservés à la suite du logement du commandeur, se trouve le logement de largentier avec cabinet dans une tourelle fermée par une porte de fer, servant à garder les chartes, papiers, titres, et autres de la maison.
Les autres tours du donjon
Elles sont toutes construites de la même manière, avec des galeries hautes et basses auxquelles on monte par des escaliers en pierres pour communiquer dans toutes les pièces. Ces galeries sont soutenues par des colonnes en pierres sculptées et ouvragées, ce donne une impression de cloître.1 La tour juste après celle du commandeur
On y trouve les sommelleries « caves », les fours, le rôtisserie;à létage, les chambres des novices, des servants, et aussi des magasins.2 La tour suivante
Il y a des chambres hautes et basses pour les servants, dont lune est réservée pour les frères prêcheurs de passage, et une autre pour la « malgouverne ?»3 La tour suivante
Cette tour est dite « tour du lion » contenant larsenal où lon trouve des piques, arquebuses, pistoles, et vieilles armures.4 Tour suivante
Celle du garde-manger, et tout en haut est la lingerie et les chambres des valets de basse-cour.Cette description est un rapport, je le rappel fait en 1574, et les futurs visiteurs des lieux doivent savoir: La commanderie de Voulaines telle que je lai décrite nexiste plus dans cet aspect de nos jour. Il nen reste quune petite tour tronquée qui se trouve dans une propriété privée, qui ne se visite pas.
Maison de Bure-les-Templiers
La seigneurie de ce lieu, située tout comme Voulaines-les-Templiers , dans le Châtillonnais, était sous la responsabilité directe des Maîtres de Voulaines, ce ne fut que quelques années après quelle prit le rang de commanderie majeure, elle dut attendre de nouvelles donations, et surtout quelle puisse avec ses revenus acheter des domaines, des fiefs et des maisons.Il ne faut pas oublier que ce fut à cet endroit que les Templiers posèrent les premières pierres de leur présence en Bourgogne en 1120 et ce sous la protection des sires de Grancey et de leur château-fort. On peut lire dans une charte de 1190, cest la plus ancienne et la seule qui fasse référence aux Templiers de Bures, un accord entre les Templiers de Bures et les moines du monastère de Grancey, qui réglait la condition féodale de leurs sujets.
Puis vinrent les premières donations à Bures.
Romprey: donné avec des domaines en 1203 par Eudes de Grancey.
Conclois: donné avec un château en 1299 par la veuve de lun des seigneurs de cette même maison.
Dépendances de Bure
Leugley
Ce fief fut donné aux Templiers par Jean seigneur de la cité de Leugley en 1164, puis confirmé par sa veuve en 1202.Bissey-la-Côte
Maison du Temple, désignée dans plusieurs chartes comme « Domus Templi de Biciaco. » Cette seigneurie leur fut donnée en 1209 par Thibaud de Bicey. Cette donation fut confirmée et amortie par le duc Hugues III en 1238.En 1307, on peut lire dans « le procès des Templiers par Jules Michelet » un Frère Clémens de Biciaco le Coste, qui avait été admis dans lOrdre au Temple de Châlons-sur-Saône.
Terre-Fondrée et Châtellenot
Ces deux villages voisins de Bures-les-Templiers, dont les Templiers avaient le droit de prélever les dîmes dès 1180.Ils avaient un moulin sur la rive droite de la rivière dOurce donné en 1203.
Ils avaient « paraît-il ? Ceci est sans documents officiellement retrouvés » un château appelé « castrum bellum » et cest lhistorien « Courtépée » qui relate dans ses écrits: Jai vu les ruines dune ancienne demeure des Templiers sur une éminence, dans un bois nommé dans les chartes « castrum bellum », nom qui aurait changé au fil des années en Châtoillebot puis en Châtellenot.
Il poursuit: on arrivait à ce château par un chemin ferré venant de Beneuvre, lequel devait être la voie romaine de Langres à Auxerre.
Dans les pièces du procès des Templiers, on cite un Frère du nom de Jean de terra enfundrea, diocèse de Langres, qui fut lun des premiers interrogé.
Beneuvre
Maison du Temple de Beneuvre, lancienne église de ce lieu avait été édifiée par les Templiers, qui avaient dans ce village une de leur maison quon a ensuite appelée « Cour de lhôpital », suite à lhéritage que les Hospitaliers ont reçu des Templiers.Nous connaissons cette maison par le témoignage dun Frère du Temple qui disait avoir appartenu à cette maison: « maison de bono opere (Beneuvre). »
Châtillon-sur-Seine
Maison du Temple de Châtillon-sur-Seine: Cette maison était qualifiée de « Petit Temple. » Les Chevaliers du Temple avaient un autre maison dans cette ville, qui a subsisté très longtemps au « faubourg de la Feuillée. »Un des évêques de Langres, dota la maison du Temple de Châtillon-sur-Seine en 1145, de la moitié du droit « déminage ? », quil percevait sur les marchés de la ville.
Le duc Hugues V fit don aux Templiers de Châtillon-sur-Seine en 1232, de terres et de rentes sur:
Massigny.
Sainte-Colombe.
Buncey.
Et autres.
La certitude de lexistence de cette maison du Temple de Châtillon-sur-Seine est étayée par linterrogatoire en 1307 du Frère Aymé de Bure qui déclare avoir été reçu dans la Milice du Temple à Châtillon-sur-Seine « apud Castellonium super Sequanam », par le précepteur de Châtillon-sur-Seine.
Les Templiers avaient élevé une chapelle à lentrée de la route de Montbard, que lon nomme à présent la chapelle de Saint-Thibaud.
Cette chapelle de templiers, construite au 12e siècle, est le seul vestige dun établissement qui dépendait du grand prieuré de Voulaines (canton de Châtillon-sur-Seine), alors au diocèse de Langres. Près de la chapelle sélevaient des bâtiments dont quelques fondations ont été découvertes au début du 19e siècle: ils avaient été détruits en 1594 lorsque le baron de Thenissey, qui gouvernait la ville au nom du parti catholique, fit raser les faubourgs afin que les troupes de la Réforme ne puissent sy installer. Le 25 octobre 1824, lenclos comprenant la chapelle et un vaste bâtiment fut vendu à Bazile Poussy ; il sera acheté par M. Barbier le 20 mai 1832, puis par la famille Jourdheuille le 23 septembre 1862, et enfin par Lucien Couvreux le 6 juillet 1886. La famille Couvreux fit restaurer la chapelle par larchitecte parisien Laborde qui, par souci de symétrie, fit percer une fenêtre en arc brisé, à lidentique, dans le mur gauche de la première travée. La croix en relief qui orne le tympan de la porte antérieure date vraisemblablement de cette époque. Au cours de ces travaux, lorsque le sol de la chapelle fut défoncé, on découvrit plus de 150 squelettes disposés par rangées de douze, à même la terre. La chapelle sert actuellement de salle de réunion (Rotary club).
Lucenay-le-Duc
Maison du Temple de Lucenay-le-Duc, près dAlise Sainte-Reine. Sur cette seigneurie que le duc Philippe de Rouvres avait échangé en 1360, avec lévêque dAutun, les Templiers, qui voulaient y fonder une maison, reçurent pour aide dAgnès dame de Lucenay en 1224, une grange, une pièce de pré dite « Colenoise », des rentes en grains et le droit détablir un four banal avec lautorisation de prendre le bois de chauffage dans les bois de la seigneurie de Lucenay.On constate que lévêque dAutun lors dun procès contre les Hospitaliers successeurs des Templiers dans cette Maison, contestait ce droit de prendre le bois de chauffage dans les bois de la seigneurie, lévêque perdit ce procès. Ce procès prouve lexistence des chartes de cette ancienne maison templière.
Bussy-le-Grand
Dépendance de la maison du Temple de Lucenay-le-Duc;Cest en 1228, que le seigneur Odo de Bussy, donna aux Templiers de la Maison de Lucenay-le-Duc, des rentes en grains, avec une léproserie et les terrains environnants.
Avosne
Maison du Temple dAvosne. Cétait une seigneurie entre Vitteaux et Sombernon, qui appartenait aux Templiers de Bures, par une donation faite en 1147 par Guy de Sombernon et Varnier de Drée, en la présence dEudes, fils du duc de Bourgogne, de Jean de Mont-Saint-Jean, de Jean de Chaudenay, dAymon Roux de Dijon, de Varnier dAgey et de lévêque de Langres Godefroy.Il y avait effectivement une maison du Temple à Avosne, elle servait à recevoir les passants. Plusieurs Frères lors du procès, portaient le nom « Frère de la Maison dAvosne » du diocèse de Langres. Il y avait entre-autre, le Frère Guillaume « dAvona », cellérier « préposé à lintendance » de la Maison dUncey.
Uncey
Maison du Temple dUncey, « village proche de Vitteaux. »Cest par une charte de 1147, que Guy, seigneur de Sombernon, en fit donation aux chevaliers du Temple. Les témoins de cette donation furent: Vilenus de Aspre, Theobaldus de Unce, Bonefa civis de Flure, Nicholaus de Grancé, Burgenses, et Odo Villicus de Sigistris (Sainte-Seine).
Une charte de 1249, octroyée par Nivard, abbé de Saint-Seine, confirme les Templiers de la Maison dUncey dans la à titre daumône en 1147.
Cette maison est en plus attestée lors du procès en 1311, par une déclaration de Jean de Bures, qui avait été reçu dans lOrdre en la chapelle de la Maison du Temple dOncé, diocèse dAutun, par le Frère Pierre de Bure qui en était le précepteur.
Thoisy-le-Désert
Seigneurie de Thoisy-le-Désert, près de Pouilly en Auxois. Cest une donation qui fut faite aux Templiers en 1202, par Fromont de Villers. Il fut fait en plus le don dun bois-futaie à cette seigneurie, qui a conservé le nom de « Chênes des Templiers » et ce jusquà la fin du siècle. Pour ce qui est de nos jours, je ne pourrais me prononcer sur le nom actuel, peut-être na til pas changé ?Cette seigneurie est de plus attestée par la déclaration du Frère Lambert de Thoisy durant le procès des Templiers, il déclara avoir été reçu dans la Maison du Temple dUnciaco, en présence de son oncle Frère Regnaud de Thoisy.
Maison du Temple de Dijon
Dijon, vers le milieu du XIIe siècle, les Templiers étaient installés à Dijon, plus exactement près des vieilles murailles du château « propre muros » veteris casiri divionensis. » Les Templiers voulaient faire construire une chapelle et un cimetière à côté de leur Maison, située comme dit au-dessus tout près des murailles du château, labbé de Saint-Etienne, sy opposa. Les Templiers portèrent laffaire en cour de Rome, ils obtiendront gain de cause par une bulle du pape Alexandre IV.Un autre événement prouve lexistence de cette Maison du Temple à Dijon, dans une charte de 1172, où le duc Hugues III, permet aux chanoines de Saint-Etienne de percer les murs de la cité afin de faire une « portelle » entre la Maison des Templiers et le pont dOuche « inter domum Templariorum et pontem Oscharam. »
Et ce qui vient encore prouver lexistence de cette Maison, cest lors du procès entre 1307 et 1312, les noms de plusieurs Frères ayant appartenu à cette Maison.
Je ne citerais quun seul nom, celui du Frère Etienne de Dijon, âgé de 72 ans, qui, appelé à déposer, en 1309, parut devant les commissaires pontificaux sans être revêtu du manteau de lOrdre et quil répondit aux commissaires pontificaux: que sil nen était pas revêtu, cest que les hommes du duc de Bourgogne le lui avaient arraché de force lorsquils le firent prisonnier.
Puis questionné sur laumône et lhospitalité, il répondit: dans les Maisons du Temple où il avait demeuré, laumône suivant la coutume était restreinte à trois jours par semaine, et lon accordait pas lhospitalité aux pauvres, ni le coucher. Mais, il laccordait aux riches.
Et cest ainsi quil avait agit lui-même en tant que précepteur de la Maison de Dijon.
Pour ce qui est des biens Templiers de Dijon, plusieurs Maisons et domaines furent réunis à la commanderie de Bures sous les Hospitaliers.
Dépendances de la Maison de Dijon
Fauverney
Maison du Temple de Fauverney. village proche de Dijon et de la route de Dole à Besançon.Les Templiers, par échanges avec le duc Robert II, en 1293, étaient devenus seigneurs de cette terre, où il avaient une Maison de très longue date ainsi quune chapelle. Elle eut tout le temps que ces monuments restèrent debout, le nom du Temple. Dans tous les documents, cette Maison apparaît sous le nom de « Petit-Temple. »
Maison du Temple de Beaune
Maison de Beaune, fut érigée au XIIe siècle, au pourpris dit de Saint-Jacques. En effet, on voit quen 1027, il est fait donation dune pièce de vigne sur « le Cors de roin. » Un peu plus tard, en 1220, Raymond fils de Guy de Varenne, donne aux Templiers son fief de « la Corvée » proche le « Ruz de Jaille » « in perpetuam elemosiam concessi fratibus militie templi quidquid habebat in feodo in corvada que est supra rivulus de Jaille. »Et, les Templiers firent acquisition en 1244, de plusieurs pièces de vigne sur le territoire de Beaune.
Mais, ce qui conforte lexistence de cette Maison du Temple de Beaune, cest la cérémonie de réception du dernier Grand-Maître de lOrdre du Temple, Jacques de Molay.
Voici comment ce fait est relaté au procès lors de linterrogatoire de Jacques de Molay: Ce fut à Paris le 24 octobre 1307, devant linquisiteur de la Foi en France, commis par le pape.
« Frère Jacques de Molay, Grand-Maître de lOrdre de la Milice du Temple, interrogé sur le temps et le mode de sa réception, répondit sur son serment que 42 ans sétaient écoulés depuis quil fut reçu en la chapelle du Temple de Beaune, par Frère Humbert de Peraud, en présence des Frères Amalrie de Roche et plusieurs autres dont il a oublié les noms, quensuite après plusieurs promesses faites dobserver fidèlement les statuts de lOrdre, on lui attacha le manteau. . .
Interrogé pour savoir sil voulait défendre lOrdre, il répondit: quil ne le pouvait, parce quil était chevalier, illettré et pauvre, et que dans létat de captivité où il se trouvait, il ne le voulait pas, mais quil le ferait en présence du pape...» r
Je cite les commentaires archéologiques faits au XIXe siècle sur létat de la chapelle Saint-Jacques: Cette chapelle existe encore au milieu de jardins potagers, à lextérieur sud de la ville de Beaune. Ce monument devenu propriété privée particulière, qui nest pas encore réduit à létat de ruines, nest conservé quà raison de son utilité comme grange, étable et cellier. Sa façade en forme de pignon, revêtue de moellons réguliers et taillés, est percée dune grande porte dentrée en plein-cintre, retombant sur des pieds droits formés par des colonnettes toutes unies, surmontées de chapiteaux dappui avec des volutes de la plus grande simplicité.
Deux contreforts saillants dun mètre soutiennent à droite et à gauche chacun des angles de cette façade romane. Ils reposent sur des socles en pierre de taille formant saillie, et sont terminés sur un biseau appuyé sur une sorte de corniche. Une fenêtre terminée elle aussi en plein-cintre est ouverte au-dessus de la porte.
Lintérieur est dune seule nef fort dénudée, et séparée du choeur par un mur de refend au milieu duquel à été pratiqué, plus récemment peut-être que la porte dentrée qui serait du style byzantin au XIIe siècle, une large et haute ouverture terminée en ogive, qui aujourdhui est fermée par une maçonnerie fermant le coeur converti en un cellier où nous navons pu pénétrer.
Cette façade a 20 mètres de largeur et 14 mètres de hauteur.
Il ny a aucun signe ni dedans ni dehors qui indique une propriété templière.
Dépendances de la Maison de Beaune
Vandenesse
Maison du Temple de Vandenesse, près de Châteauneuf. Les Templiers y avaient une Maison, on les voit acheter à Jean de Châteauneuf, le quart de ce qui lui appartenait de la seigneurie de « Vandenoisse » acte qui fut confirmé par sa veuve en 1239.Dans leur seigneurie de Vandenesse, les Templiers y avaient une église de très belle facture, elle servit à ensevelir des Templiers et pas seulement, les seigneurs de Châteauneuf y furent inhumés, Jean de Châteauneuf en 1294 et Gullaume de Châteauneuf en 1303. Cette église fut particulièrement remarquée et signalée comme curiosité dans les visites pastorales de Monseigneur lévêque de Dijon.
Sombernon
Maison du Temple de Sombernon. Les Templiers de Beaune y avaient un petit établissement que Varnier, seigneur de Sombernon, et Blanche sa femme, avaient doté en 1234, dune propriété quils érigèrent en fief.Demigny
Chapelle du Temple. Les Templiers au XIIIe siècle, avaient un établissement en ce lieu, qui ne portait que le titre de Chapelle. Son existence est constatée par une charte de 1225, contenant un accord passé sous la médiation de lévêque dAutun, Gui de Vergy, au sujet de rentes en grains qui avaient donné lieu à litige entre labbesse de Saint-Andoche et les Frères de la Milice du Temple de la Chapelle qui est sur la paroisse de Demigny, au territoire quon nomme « Curma »; « de capella qui est in parochia de Demignieo, in territorio quod vocatur Curma. »Ce territoire de « Curma » dont le nom indiqué ne se trouve pas dans toute la contrée, ne pourrait-il pas être appliqué au hameau de « Cretaine », qui est situé sous la forêt de Beauregard ?
Curtil
Maison du Temple de Curtil. Village situé sur une ancienne chaussée entre Saint-Seine et Issurtille.Dès le XIIe siècle les Templiers y possédaient une église et une Maison. La seigneurie leur avait été donnée en 1295 par le duc Robert II et, ce fut Hugues de Peraud, visiteur général des Maisons de lOrdre du Temple en France, qui accepta ce bienfait au nom de lOrdre.
Lors du procès, le Frère servant, Paris, déclara suite à la question des aumônes dans les Maisons du Temple.
Dans la Maison de Curtil, où il avait demeuré, il avait vu faire convenablement laumône « in domo de Corti Lingonensis diocesis in qua fuit commoratus vidu elemosinas convenienter fieri » r
Dans une autre déclaration du procès, la Maison de Curtil y est encore citée comme ceci: « villa de Curtis Lingonensis dioocesis »
Velle-sous-Gevrey
Maison du Temple de Velle-sous-Gevrey ou Saint-Philibert, entre Dijon et Nuits. Nous avons trouvé une charte qui dit que le duc Eudes III prenait sous sa protection la Maison du Temple de Velle-sous-Gevrey, « villa sub Givriaco », qui a été établie depuis plusieurs années par les Templiers.Une autre charte de 1239 émanant du duc Hugues IV, accordait aux Templiers le droit de prendre dans les forêts ducales dArgilly tout le bois nécessaire à lentretien de leur Maison.
Après la chute du Temple, et en 1424, les Hospitaliers jouissaient des mêmes droits accordés aux Templiers en 1239, pour faire réparer la chapelle de Velle-sous-Gevrey.
Ruffey-les-Echirey
Fief de Ruffey-les-Echirey, avait (il nen reste rien) une ancienne Maison appelée « le petit Temple de SaintPhilibert. »Maison du Temple de Mormant
Cette circonscription, ainsi que ses dépendances, était située dans une enclave de la Bourgogne, elle-même en Champagne et qui depuis 1790, fait partie du département de la Haute-Marne.Maison du Temple de Mormant;Siège Mormant, qui se trouve sur la commune de Leffond-en-Montagne.
Cest en 1120 et 1135, que Hugues seigneur de Château-Villain, donna des fonds et un moulin aux Templiers pour établir à Mormant une maison avec rang de préceptorie.
Cette Maison est attestée dans les premiers mois du procès par la déclaration du Frère Jean de Château-Villain qui déclara: Je fus reçu en la Maison de Mormant « Domus Templi de Mormentum per fratrem Laurentium de Belna » Ce Frère Laurent de Belna était le précepteur de Mormant en 1307 et il fut brûlé à Paris en 1310.
Dépendances de la Maison de Mormant
Marac
Maison du Temple de Marac. village près de Chaumont.On peut lire dans une charte de 1159, que les Templiers possédaient la moitié de la seigneurie de Marac et quils y possédaient aussi une chapelle et les vestiges dune forteresse dite « Courtépée », qui daprès les autochtones fut érigée par les anciens « Lingons » et qui aurait été rasée en 1313 par ordre exprès de Philippe le Bel.
Une voie romaine qui venait de Langres, appelée dans le pays « levée de César » passait aux pieds de la forteresse et allait en direction de la Maison du Temple de Mormant en passant tout à son côté.
Pour étayer cette possession templière, lécrit qui donne la plus belle preuve de son authenticité est de 1188 et émane de labbé Milo de Saint-Etienne de Dijon, qui dit avoir donné aux Templiers de Marac un manoir seigneurial qui lui appartenait en ce lieu.
Richebourg
Maison du Temple de Richebourg, près de Marac.Les Templiers y possédaient une chapelle et une Maison nommée « Epilan », construite au milieu de la forêt de Château-Villain. Ils prélevaient la dîme sur toute la paroisse de Richebourg. Dès 1199, les Templiers jouissaient des droits dusages dans les bois de cette seigneurie.
Un Templiers du diocèse de Langres, nommé Jean de Richebort, fut entendu lors du procès en 1309.
Chaugey
Seigneurie de Chaugey près de Salives, dans le « Châtillonnais. » La moitié de cette seigneurie fut donnée aux Templiers de la Maison de Voulaine, en 1301, par Guy Villars, qui donna lautre moitié à la Maison de Mormant.Villiers-sur-Suize
Seigneurie de Villiers-sur-Suize. Ce village situé dans une enclave de la Bourgogne sur le Bassigny, tout près de Chaumont (Haute-Marne).Un des évêques de Langres avait donné la moitié de cette seigneurie, en 1287, aux Templiers de Bure, et lui aussi réservant lautre moitié aux Templiers de Mormant.
Maison du Temple dEpailly
Maison dEpailly, sur la commune de Courban, dans le Châtillonnais.Les Templiers construisirent sur la terre dEpailly à la fin du Xe siècle ou tout au début du XIe siècle, une maison et une chapelle, « la chapelle qui subsiste de nos jours, nest pas celle des Templiers. » On peut lire dans une charte de donation de terres la date de 1215. r
Le Frère Guillaume de Bissey, chapelain du Grand-Maître, déclare dans son interrogatoire, lors du procès en 1307, quil avait été reçu Templier à Epailly « apud Espailleyum »; Hugues de Villers, aumônier du duc de Bourgogne, étant alors précepteur de cette Maison.
Dépendances de la Maison dEpailly
Courban
Seigneurie de Courban, cest en 1230, que Herard de Chastenay vendit cette seigneurie aux Templiers dEpailly.On voit figurer au procès plusieurs Frères de cette Maison, et ils portaient tous le même surnom de Corbon, ou plutôt Courban, probablement parce quils étaient nés dans ce village, entre-autres: Garin de Corbon, Frère servant, exerçant la profession de tireur de pierres « lathomus »
Symon de Couban du diocèse de Langres, qui annonça avoir été reçu en la Maison dEpailly par son précepteur Hugues de Villers.
Milon comte de Bar avait donné ces terres aux Templiers, en 1209 et, en 1230, Evrard de Chastenay leur avait vendu des fonds quil avait à Courban et plusieurs seigneurs firent de même.
Epailly est située près de Molesmes célèbres abbaye fondée au XI ième siècle par Saint Robert, qui fonda Citeaux en 1098.
Plusieurs châpitres se sont tenus à Epailly qui avait pour dépendances Louesme, Bissey la Côte et Thoires.
Monument historique, lancienne commanderie, convertie en ferme depuis la Révolution na conservé que la chapelle, une tour de guet ainsi que la magnifique crypte qui subsiste sous la maison dhabitation.
La chapelle, encore remarquable malgré les alterations du temps, possède six travées à chevet polygnal sans transept ni clocher. Le mur pignon est percé dune porte en plein ceintre avec colonettes. Cette chapelle dédiée à Saint Georges est inscrite aux Monuments Historiques.
Bissey la Côte
Bissey la Côte se trouve à 4 km de Courban en direction de Châtillon sur Seine. Il a été donné aux Templiers en 1209 par Thibaudin de Bicey. En 1307 on verra figurer au procès un frère Clemens de Biciaco la Coste qui avait été admis dans lordre du Temple à Chalon sur Saône ainsi quun frère Guillaume de Bissay admis lui à Epailly.Le village de Thoires est une autre dependance dEpailly ainsi quun moulin donnés par Huges de Thoires.
Au sud de Courban les Templiers avaient aussi des bien à Louesme et en 1209 ils détenaient déjà 1/3 de cette seigneurie. En 1286 ils obtiennent le tout par Sybille, dame de Recey.
Louesme
Seigneurie de Louesme;Les Templiers possédaient le tiers de cette seigneurie en 1209. Un autre tiers leur fut cédé en 1216 par les religieux du « Val-des-Choux » Et le dernier tiers restant leur fut donné par Sybille, dame de Recey.Il y a un hameau qui porte le nom de « lhôpital » sur cette commune, il nest pas Templier.
On voit figurer lors du procès, un Frère Pierre de Loesme, prêtre « Loemia », qui demeurait à Epailly.
Thoire-sur-Ource
Les Templiers y possédaient un moulin, suite à une donation faite entre 1209 et 1216, par Hugues de Thoire, chevalier. En 1267, Frère Martin, commandeur de Bures et dEpailly, agissant au nom des Frères de la chevalerie du Temple, acheta à Jean de Champlitte des bois et des vignes sur le domaine de Thoire.Montmorot
Maison du Temple de Montmorot. Le hameau de Montmorot, où était le siège de cette petite commanderie, fait partie de la commune de « Fraignot », canton de Grancey.Les Templiers y avaient construit une chapelle et un château. En 1293, on voit Hugues de Peraud, alors précepteur de la Maison du Temple de ce lieu, conclure plusieurs échanges de terres sur Montmorot et Fraignot avec Guillaume de Grancey.
En 1309, on vit comparaître au procès un Frère nommé Martin de « Montmoroti, Lingonensis diocesis. »
Busserotte
Fief de Busserotte;donné aux Templiers en 1299, par Isabelle de Cussigneio « domina de Miniaco. »Dans la même année, Guy, seigneur de Saulz, et Barthelemy de Grancey, font abandon aux Frères du Temple de quelques droits féodaux sur la terre de Busserotte.
Montenaille
Montenaille, petit fief avec une église donnée à la Maison de Montmorot en 1197.Maison du Temple La Romagne
Maison de La Romagne. Cétait lune des plus richement dotées de toutes celles de Bourgogne. Elle avait son chef-lieu nominal sur la commune de Courchamp, canton de Fontaine-Française, à lextrême limite des provinces de Bourgogne de Champagne et de Franche-Comté.Sous les Hospitaliers, on peut lire dans un procès verbal dune visite prieurale de 1783
La résidence du commandeur était fixée dans lantique castel de La Romagne fermé par des fossés qui baignaient les pieds dune épaisse muraille flanquée de plusieurs tours, laissant une ouverture par un pont-levis, ouvrant sur une grande cour au milieu de laquelle est une chapelle et un fort donjon etc. Dans les chartes de donations faites aux Templiers en 1114, 1224 et 1246, cette résidence était désignée « domus templi de Romaniaco in pago Attuariorum. »
On trouve ce nom dans le procès dirigé contre les chevaliers, et on voit que le Frère Gérard de Passage avait été reçu à Chalon, en Bourgogne;de là on lavait envoyé en Chypre où il avait séjourné trois ans;revenu doutremer, il avait été fixé dans une des Maisons de lOrdre du diocèse de Langres, appelée La Romagne « apud Romagnolia »
Dépendances de la commanderie de La Romagne
Il manque beaucoup de documents sur les dépendances de cette grande commanderie, entre autres les détails chronologiques, car il y avait peu de dépendances en Côte DOr, et toutes les autres étaient réparties en Champagne et en Franche-Comté.
Je ne ferais ici, quune liste des dépendances par département sans les détails.
Dépendances de La Romagne en Côte dOr
Courchamp
Les Templiers prélevaient des droits de dîmes et possédaient sur ce terrain la métairie de « LEnvieuse. »Saint-Maurice sur Vingeanne
Seigneurie de Vingeanne, moulin banal, fief et domaine du Montot.Montigny sur Vigeanne
Rentes seigneuriales et cens concédés aux Templiers en 1225.Dépendances de La Romagne en Haute-Marne
Charmoy
Seigneurie de Charmoy. Les Templiers y possédaient tous les droits de justices, dîmes et un domaine.Rougeux
Seigneurie de Rougeux. Les Templiers y possédaient la seigneurie et un domaine.Arbigny
Seigneurie dArbigny. Les Templiers y possédaient la seigneurie, des forêts, une ferme et la grange du Boulaye.Genrupt
Seigneurie de Genrupt. Les Templiers y possédaient la seigneurie près de Bourbonne-les-Bains, des bois et un domaine.Broncourt
Les Templiers y possédaient la une seigneurie, un château, des droits de dîmes et un très beau domaine.La Chassagne
Seigneurie de La Chassagne. Les Templiers y possédaient la seigneurie, deux fermes sétendant sur les communes de Mont-Saugeon, Percey-le-Potel et Prangey.Valeroy
Seigneurie de Valeroy. Les Templiers y possédaient la seigneurie avec un four banal, droits de dîmes et une petite ferme.Montormentier
Les Templiers y possédaient des rentes, cens et quelques terres sur la commune de Cucey.Couzon
Les Templiers y possédaient un moulin et un domaine.Occey et Vaux
Les Templiers y possédaient des rentes et une petite ferme.Rivière-les-Fosses
Les Templiers y possédaient des cens, des rentes, des forêts et un grand domaine.Villegusiens
Les Templiers y possédaient, une ou des prairiesrMaizière
Les Templiers y possédaient des vignes, et un domaine en terres.Andilly, Avrecourt et Poiseuil
Les Templiers y possédaient des droits de dîmes.Dépendances de La Romagne en Haute-Saône
Broye-les-Loups
Seigneurie de Broye-les-Loups. Les Templiers y possédaient la seigneurie, et des droits de dîmes.Bage
Seigneurie de Bage. Les Templiers y possédaient la seigneurie avec moulin banal, une ferme et des forêts.Neuvelle
Seigneurie de Neuvelle. Les Templiers y possédaient la seigneurie avec banalité de four, de pressoir, de moulin, des droits de dîmes et une petite ferme.Autrey
Ancien enclos du Temple donné à la Maison de La Romagne en 1191, avec droits de dîmes et métairie.Champlitte
Les Templiers y possédaient, le chapelle Saint-Jean, divers droits féodaux, ferme, terres et vignes.Roche et Grandchamp
Les Templiers y possédaient des rentes et des cens.Fontenotte
Cette commanderie était la plus mal dotée de toutes les commanderies de Bourgogne, parce quelle navait que quelques terres éparses et des rentes sur Issurtille et sur Lux, sa principale propriété en était lancienne Maison du Temple avec une métairie qui se nomme « Fontenotte », laquelle est isolée à deux kilomètres du bourg de Thil-le-Châtel, sur lancienne voie romaine de Langres à Chalon-sur-Saône.Il y eut à cette endroit à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, une chapelle vouée à Sainte Pétronille, avec un lieu dasile pour les pèlerins, et ce qui le prouve une fois de plus se sont les pièces du procès.
Tout dabord, linterrogatoire de Jean de Beaune, précepteur de la Maison du Temple de Fontenotte « Fontanetos Lingonensis diocesis » puis un autre témoin, Frère Gauthier de Bure, qui dit aux sujets des aumônes et de lhospitalité: « Ellemosine non fiebunt in domibus de Buris et de Fontanetis Lingonensis diocesis in quibus fuit moralus non sufficienter, etc...»
Fouvans « enclave de la Bourgogne »
Les Templiers y possédaient un petit domaine et des cens sur le moulin.Maison du Temple dAvalleurs
Le comté de Bar-sur-Seine, faisait partie de la Bourgogne de 1425 jusquà 1790, date à laquelle il en fut séparé pour être annexé au département de lAube. De ce fait, elle doit figurer dans les possessions templières de Bourgogne.Maison du Temple dAvalleurs était un seigneurie;elle fut fondée en 1172 par Manassès comte de Bar et évêque de Langres, au village dAvalleurs, qui est dans la paroisse et tout à côté de la ville.
La seigneurie dAvalleurs avait un très grand domaine et 200 arpents de bois.
Il est fait mention de cet établissement au commencement du procès, en 1307, par la déposition du Frère servant Christein de Bissey, diocèse de Langres. Il dit: Jai été admis dans lOrdre, en la chapelle de la Maison de « Valeure », au diocèse de Langres, en présence de Frère Gérard, « laboureurs », et Guillaume, « gardien de pourceaux »
Les dépendances dAvalleurs
Arelles
Seigneurie dArelles en toute justice, avec moulin et ferme, sétendant sur les villages de Villers et Balnot.Buxières
Maison du Temple de Buxières;avec la moitié de la seigneurie, un moulin et une ferme.Buxières avait rang de Maison du Temple, car nous en avons confirmation avec linterrogatoire du Frère Jean de Poissons, « berger », qui déclara: Jai été reçu Templier dans la Maison du Temple de Buxières, au diocèse de Langres, par Frère Ymbert de Viannesio, précepteur de la baillie dAvalleure.
Polisot
Avec une partie de la seigneurie, des prés et des vignes.Levigny
Avec droits seigneuriaux en rentes et en cens.Aranthières
Avec droits de dîmes sur toute la paroisse et forêts.Maison du Temple de Bellecroix
Maison du Temple de Bellecroix, les Templiers y possédaient un moulin et des terres.Dépendances de Bellecroix
Elle possédait aussi:Un bel hôtel dans la ville de Chalon, rue aux Frères;
La seigneurie de la « Racineuse » proche de Verdun sur le Doubs
Le fief du Petit-Bellecroix sur la commune de Ciel
Une chapelle avec des fonts à Ecolot sur Essertenne près de Couches
Un moulin sur le Dheune à Chagny
Un pré à Denevy
Et des droits de dîmes sur les paroisses de Rully Bouzeron Remigny et Virey.
Sources: César Lavirotte. Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne. Congrès archéologique de France tenu à Dijon pour la conservation des monuments historiques 1853. BNF
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