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Études réalisées sur les Templiers

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Domaines du Temple en Charente

La Renorville, dont le nom signifie cours tortueux, va de l'est à l'ouest. Le Né enceint d'un demi-cercle le territoire sallien, en même temps qu'il sert de limite respective aux départements de la Charente et de la Charente-Inférieure. C'est au centre de cette seconde vallée que se trouve l'ancienne commanderie d'Angles, jadis soumise à la juridiction des Templiers. Une église, des moulins situes sur le Né, indiquent l'importance dont jouissait autrefois ce petit pays, toujours habité, selon la tradition, par un peuple généreux mais opiniâtre.

Au sein de la profonde vallée où le large ruisseau de la Renorville se précipite à travers mille détours dans la rivière du Né, existait il y a un siècle un lieu de pèlerinage. On s'y rendait de toutes parts le 15 août, à une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, et dépendant, à l'origine, de l'église des Templiers. Ce dernier monument était situé à Angles. On attribue la fondation de la chapelle de la Renorville à Aimeri Taillefer, chevalier heureusement revenu de la croisade.

Le seul monument qui rappelle le souvenir des Templiers à Angles, c'est l'église. Elle est d'une extrême simplicité. Le frontispice est triangulaire, et son angle supérieur surmonté d'un petit campanier. La cloche est pour le moins aussi ancienne que l'église : elle a dans tout le pays un son grêle et très connu, auquel les paysans ont donné la signification de pis qu'entan (pire que l'année dernière). La légende de la cloche est presque effacée. On lit seulement : LOVIS DANDREVILLE ; c'est probablement le nom du commandeur qui la fit fondre. Des pierres qui dépassent le tour extérieur à la hauteur d'un balcon permettaient d'établir des tentures pour la procession.

A l'intérieur, même simplicité. La voûte avait été détruite : les premières assises paraissent encore de chaque côté ; elle devait être de forme romane. Sur l'entrée du petit escalier qui conduit à la cloche, on voit les restes d'une ancienne armoirie mutilée et l'apparence d'une griffe.

L'église est pauvre. Son emplacement est dans une île ayant à peine un hectare d'étendue. Le pont qu'il faut traversé pour aborder l'église ayant été réparé dans ces derniers temps, on a remis à la clef de voûte une pierre en forme de blason, portant une croix de Malte renversée, sur fond d'argent, avec six molettes posées 3, 2 et 1. Cela démontre que les chevaliers de Malte ont succédé aux Templiers. Le souvenir de la puissance des Templiers s'est perpétué dans le pays. On sait qu'ils frappaient monnaie.

La commanderie d'Angles s'étend durant l'espace de 2 kilomètres sur la rive droite du Né, divisé en plusieurs cours d'eau. Le principal forme une jolie rivière dont le fond est inégal ; on y rencontre des fosses assez profondes. L'une d'elles porte le nom de fosse à Templier. Ce nom est caractéristique pour un étranger au courant des événements du passé. Pourquoi cette dénomination ?
N'y a-t-il pas lieu de supposer que dans un temps peu favorable à l'ordre, on y a précipité un ou plusieurs Templiers, ou bien qu'on a voulu marquer la prédilection de certain Templier pour ce lieu ? La première supposition est la plus probable. Dans tous les cas, la dénomination a quelque chose de sinistre qui rappelle ce mot trivial par lequel certains boiseliers désignent un cimetière : « C'est l'ouche à Muzard, » disent-ils, pour marquer qu'on n'en revient pas.
On ne parla durant longtemps que des richesses des Templiers et de leur inclination pour la bouteille : Boire comme un Templier fut une locution qui resta pays.

Javrezac
Département: Charente, Arrondissement et Canton: Cognac - 16

Domaine du Temple de Javrezac
Domaine du Temple de Javrezac

En suivant la route de Cognac à Saintes, à l'ouest du pont de Cognac, on rencontre des hauteurs fertiles dominant les rives du fleuve et la vallée qui renferme le village de Crouin, cette espèce de parterre où les Bénédictines avaient jusqu'à deux maisons de campagne. Après avoir gravi une côte longue mais peu inclinée, l'œil aperçoit la rivière de l'Antenne coulant sur un lit de cailloux et l'agreste coteau sur lequel s'étagent en amphithéâtre les maisons proprettes du bourg de Javrezac. De la route on entend le tic-tac de ces moulins et on voit même jaillir en écume l'onde élevée par les vannes. Les plus anciens titres qui puissent nous faire connaître Javrezac regardent, en effet, ces moulins, situés au-dessous de l'église. Celle-ci se trouve à mi-côte ; c'est une croix latine, que domine une flèche gothique élevée dans ces derniers temps.

Les moulins de Javrezac furent, dès 1220, l'objet d'une transaction entre les Templiers de Châteaubernard, les religieux de Fontdouce, Rainulfe, Chaudorat et consorts. Il arrivait, comme aujourd'hui, que les biens communaux étaient les plus mal régis. Prompt à en recueillir les fruits, chaque copartageant faisait la sourde oreille quand on l'invitait à contribuer de sa bourse à quelque réparation urgente. Ainsi les moulins de Javrezac avaient éprouvé peu à peu de telles dégradations, qu'ils menaçaient ruine. Enfin, les portionnaires Templiers, les religieux de Fontdouce et les susdits Rainulfe, Chaudorat et autres convinrent de ce qui suit : Tout débat cessant, les moulins seront sous la protection des religieux Templiers et de ceux de Fontdouce. Ces religieux recevront, annuellement, de Rainulfe et autres, savoir : les Templiers, trois sous de monnaie courante sans intérêts, et ceux de Fontdouce douze deniers. Les meuniers seront choisis d'un commun accord. On leur accordera une part dans le bénéfice. Les frais seront prélevés par les Templiers sur le revenu total. Il y aura quatre clefs. Les choses imprévues se traiteront à l'amiable, y compris l'hébergement et les frais de voyage.

Acte passé l'an 1220 dans le cloître de Saint-Léger de Cognac, en présence de Guillaume Chabris, Seguin, Picard, frères Templiers ; Guillaume de Roissac, chapelain de Châteaubernard ; P. de Echallat, moine et prêtre ; Aimeric de Jarnezelle (Jarnezeau) ; frères de Fontdouce ; Baudoin, prieur de Bréville ; Jean de Coulonges, chapelain du même lieu ; Guillaume Chaudorat, Guillaume de Pont et plusieurs autres.
Cet acte, recopié au XVIIe siècle, était muni d'un sceau de cire verte aux armes des Templiers et des religieux de Fontdouce : ceux-ci portaient un brochet nageant sur fond d'argent.

Cette transaction, extraite des chartes du grand prieuré d'Aquitaine, est extrêmement remarquable. Elle nous fait regretter davantage les documents qui ont péri dans les guerres et les révolutions : c'est ainsi que les ruines d'Herculanum et de Pompéi émeuvent les sympathies du visiteur en faveur de tant de villes célèbres qui n'existent plus.

Dans une sombre gorge, au nord de Boussac, se trouvait un lieu marécageux, couronné de hauteurs abruptes : c'était Préziers. Un moulin à eau, dont le tic-tac monotone et le cri des oiseaux de proie ajoutaient encore à l'horreur du site, fut choisi pour principal théâtre de la bande déprédatrice. Elle y apparat en l'an IV (1796).
Elle se composa d'abord de huit brigands, anciens agents de la Terreur, dénonciateurs pour la plupart. Les fermes voisines de La Templerie, de Lorgère et de La Commanderie furent les premiers lieux visités par les brigands.

Un document de 1537 nous montre Javrezac avec ses moulins (il n'est pas précisé s'il s'agit de deux bâtiments ou d'un moulin noir et un moulin blanc dans le même lieu) situés en aval d'Angeliers, munis de chaussées sur les deux rives de l'Antenne en indivision entre l'abbaye de Fontdouce et le commandeur de Châteaubernard.
Sources : Wikipedia


Templerie et Commanderie
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Cherves-Richemont - 16

Domaine de La Templerie
Domaine de La Templerie

Ils parurent à La Templerie le lundi soir, 5 pluviôse an IV (25 janvier 1796). Vers dix heures, deux individus, la figure barbouillée de suie, s'arrêtaient devant le portail d'une belle habitation. Ils frappèrent, et un domestique qui veillait à la distillation de la chaudière à eau-de-vie vint leur ouvrir. Les deux premiers brigands cherchèrent à se saisir du domestique, mais celui-ci voyant des hommes masqués réussit par un effort vigoureux à se dégager de leurs étreintes, et se mit à crier : au secours ! Au même moment, les six autres brigands, masqués comme les premiers, arrivaient à l'entrée de la cuisine. Ils s'emparèrent de quelques domestiques, les bâillonnèrent et les garrottèrent ; quelques-uns cependant se sauvèrent dans la souillarde.

Boutiers (Antonins)
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Boutiers-Saint-Trojan - 16

Domaine des Antonins de Boutiers
Domaine des Antonins de Boutiers

Sur les hauteurs qui dominent et avoisinent la Charente au nord s'élève Boutiers, ancienne commanderie soumise à la juridiction des Hospitaliers.
Il est probable que les templeries de Saint-André et Boutiers furent unies aux commanderies d'Angles et de Châteaubernard dès le principe, c'est-à-dire vers 1295. Nous avons vu le rôle joué par les commandeurs de Boutiers dans la fondation de l'abbaye de Châtres, au nord de Saint-Brice. La commanderie de Saint-Antoine de Boutiers eut le sort de toutes les autres ; il est donc superflu d'insister. Son église était un lieu de pèlerinage, où les marins s'acquittaient de leurs voeux.
La commanderie de Saint-Antoine de Boutiers a appartenu à partir de 1777 à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à la suite de l'intégration de l'ordre dit des Antonins sur le déclin au sein de cet ordre hospitalier

Châteaubernard
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Châteaubernard - 16

Domaine du Temple de Châteaubernard
Domaine du Temple de Châteaubernard

Châteaubernard est la dernière paroisse dont nous ayons à nous occuper dans ce chapitre.
Longtemps unie à Angles sous la juridiction des Templiers, l'église de Châteaubernard est simple comme tout ce qui émane de la piété et de l'austérité des ordres religieux à leur berceau. L'abbé Michon l'a décrite dans sa Statistique, monumentale.

Si l'on en juge à certains signes extérieurs, à certaines conformations et configurations du terrain, Châteaubernard a possédé un château : mais pas la plus petite légende, pas le plus léger indice ne nous permet de nous livrer à des conjectures sérieuses. Était-ce une petite maison d'hébergement, une villa du genre féodal ? L'habitation d'un écuyer ou une station militaire, un relais ? Nous n'en savons absolument rien. En songeant à l'influence extraordinaire exercée par saint Bernard à l'égard des Templiers, certains érudits n'ont pas hésité à regarder le nom même de cette paroisse comme un hommage rendu par les Templiers à la mémoire de ce grand homme.

Quoi qu'il en soit, depuis 1295, Châteaubernard et Angles n'ont fait qu'un seul bénéfice, et cet état s'est prolongé jusqu'en 1789, puisque, à cette époque, ces deux commanderies ont été appelées à voter collectivement pour se faire représenter aux réunions préliminaires de Cognac.

Voici ce qu'on lit sur Angles d'abord, puis sur Châteaubernard : « A Angles, le grand prieur d'Aquitaine, seigneur haut justicier. Les cas royaux sont portés au bailliage de Cognac, et par appel au Parlement de Paris. Cette commanderie produit des fourrages, du froment, des légumes, du vin qui se convertit en eau-de-vie. Le taux des dîmes est au onze pour tous les fruits décimables. M. le grand prieur d'Aquitaine est seul décimateur. Les habitants sont seulement cultivateurs. On y enterre seulement, et les enfants sont baptisés à l'église de Salles. »
Voilà pourquoi nous avons compris sous la rubrique de Salles ce que nous avions à dire de cette localité.

« La paroisse de Châteaubernard appartenant à l'ordre de Malte, unie au grand prieuré d'Aquitaine, est tenue du roi en franche aumône, à cause du château de Cognac, à haute, moyenne et basse justice exercée dans toute sa directité. Elle en jouissait en 1514 lors de la rédaction de la coutume. Cette paroisse consiste en domaines, dîmes, rentes, nobles, agriers, cens, etc., situés à Cognac, Saint-Martin et Châteaubernard. Revenu total, 3,900 livres ; valeur, 130,000 livres ecclésiastiques.
Aux bénéfices d'Angles et de Châteaubernard se joignait le Temple d'Angoulême, comprenant seulement l'ancienne maison des Templiers.

Revenons au monument religieux de Châteaubernard. M. Barraud, l'un de nos plus zélés antiquaires, a dégagé, en 1862, du badigeon qui les recouvrait sur les murs de la chapelle latérale les deux inscriptions suivantes :
CELUI QUI SE CROIT
AU-DESSUS D'HUN SEUL DE SES FRÈRES
EST LE PLUS VIL DE TOUS.

Voici la seconde :
LES HOMMES NAISSENT, DEMEURENT
LIBRES ET ÉGAUX EN DROIT.
Il est aisé de constater que la première se rapporte à l'humilité chrétienne et que la seconde émane d'utopies révolutionnaires. Et de fait, c'est l'article premier de la Constitution de 1791.

Mais tout cela est peu de chose comparativement à la grande inscription qui se voit sur une paroi du mur intérieur. Elle ne comprend pas moins de vingt-trois lignes d'écriture gothique, genre employé dans les verrières d'église, et a trait aux signes qui précéderont le jugement dernier. Elle est certainement du XVIe siècle. On lit même à deux endroits au bout des lignes en caractères majuscules le nom de Monoy avec la date de 1551.

S. les S. moult
Merveilleux a. précederont
Le jugement de Dieu des
Quels est escrit en upocal ou hic.
La mer s'élèvera sur tous les monts : ce tiendra s.
La mer.dedans la terre entrera
Balaines et poissons, appat secl horribl, sons.

Certaines terres formaient un corps de métairie autour du bourg ; et c'est sans doute le bâtiment appelé Commanderie qui servait à leur exploitation. Les terres vagues ou communales, qui servaient récemment de carrière à moellons, ont été classées dans les dépendances de la Commanderie ; un document de 1714 nous fait ranger à cette opinion :
« Gabriel Thibaud de La Carte, grand-prieur d'Aquitaine, donne procuration par devant Me Gourivaud, notaire, à Me Jean Gautier, juge-sénéchal de la Commanderie des Épaux, pour se rendre à Châteaubernard, afin de retirer au sieur Tardy les pouvoirs de régisseur qui lui ont été conférés, résilier les contrats-baillettes qu'il a passés par exploit de Me Yvon, notaire, attendu que le dit Tardy a excédé ses pouvoirs et s'est montré infidèle à son mandat.
Tout devra être refait dans les formes et conformément aux instructions du grand prieur. Le grand prieur fixe même la destination de l'argent à recouvrer, savoir : l'achat de deux treuils et les réparations ou ornementations de l'église. D'ailleurs le grand prieur n'entend pas priver les habitants de la Commanderie de la faculté d'aller tirer des pierres dans le terrain vague, mais il veut qu'ils paient pour cela une redevance, etc. »

Nous possédons deux ou trois autres pièces émanant des Templiers, premiers seigneurs de Châteaubernard ; ce sont des concessions à diverses personnes de biens leur appartenant, espèces de baux de loyer.
La première date de 1227. Il s'agit d'une maison sise à Cognac, louée annuellement vingt sols d'argent payables en deux fois.
La seconde est de 1242 a le même objet. Celle-ci est du grand maître Guillaume de Sonac.

Nulle part, dans nos campagnes, l'émotion causée par la Révolution de 1789 ne fut peut-être aussi vivement ressentie qu'à Châteaubernard. Toutes les archives de cette commune en font foi. Pas une seule loi, pas un seul décret de l'Assemblée nationale ou de la Convention, jusqu'à ceux qui regardent les choses insignifiantes pour ce pays, n'y sont omises. Un groupe de patriotes va et vient sans cesse de Cognac à Châteaubernard et en rapporte les impressions les plus diverses. Quand les biens du ci-devant ordre de Malte ont été confisqués et que l'on pose au gouvernement la question de savoir à qui reviendront les rentes féodales, dues aux seigneurs ecclésiastiques ou laïques, il est répondu sans balancer que le gouvernement se substitue aux anciens possesseurs et que c'est à lui que reviennent les fonds non versés.
En l'an III, à Châteaubernard, on fit un lot du bien des émigrés, les Talleyrand et autres, qui fut adjugé à Jean Moreau de Salles pour la somme de 4,100 livres par l'agence de Cognac.

Bréville
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Brie-sous-Matha - 16
Bréville ne manque pas d'analogie avec Sainte-Sévère. Perdus dans une plaine peu frayée et loin des communications, ses habitants pouvaient faire dire d'eux ce que César dit des Belges: « c'est que plus éloignés des grands centres et des arts de la civilisation, ils en ignoraient également le luxe et les raffinements corrupteurs. »
Pourtant Bréville a eu des hommes mis en évidence dès l'époque des Templiers. Leurs prieurs, curés ou profès, ont été mentionnés plusieurs fois dans notre récit.
La cure de Bréville est un logis grandiose qui a été construit en 1789, comme celles de Salles et de Celles. Son église ne mérite pas de mention particulière.
La situation de ces paroisses s'est surtout améliorée sous le rapport de la vicinalité et des édifices scolaires. Là, comme dans tout le pays, on ressent un grand confortable sous ce rapport.

Angeac
Département: Charente, Arrondissement: Cognac, Canton: Angeac-Champagne - 16

Domaine du Temple Angeac-Champagne
Domaine du Temple Angeac-Champagne

Angeac ou Les Angeats, nom primitif, fut d'abord une dépendance des Templiers, puis fit partie du marquisat d'Archiac, ainsi que Saint-Fort et Lachaise.

La manière dont les sires de Pons rendaient hommage au roi était fort curieuse à voir. A cheval, armés de toutes pièces, ils s'arrêtaient devant le monarque en inclinant la tête de côté et disant: « Sire, je vous prie de me recevoir à hommage et à loyal service. » Une chronique rapporte qu'ils avaient obtenu telle faveur pour avoir sauvé la vie d'un roi de France au temps des croisades.
Ils s'y étaient, de fait, fort vaillamment signalés, et pouvaient le disputer à n'importe quel feudataire pour le dévouement à la royauté.

Pons
Département: Charente-Maritime, Arrondissement: Jonzac, Canton: Pons - 17

Domus Ospitalis de Pons
Domus Ospitalis de Pons

Pons était aussi une commanderie qui, dit Chéruel, datait de 1260, et relevait de l'ordre de Malte. Elle étendait sa juridiction sur plus de cinquante paroisses.

Pons renfermait dans son enceinte trois paroisses : Saint-Martin, Saint-Vivien et l'Hôpital, plusieurs couvents de Cordeliers, Jacobins (Dominicains), et aussi des Récollets et des religieuses. Toutes ces paroisses étaient pourvues de ressources abondantes. Le chartrier de Pons, qui vient d'être publié par la Société des Archives historiques, contient des documents d'un véritable intérêt. Notre cadre restreint ne nous permet que d'y faire allusion.
Sources: Cousin, Eugène. Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac et d'un grand nombre de localités entre Saintes et Châteauneuf, Archiac et Rouillac, Pons et Saint-Jean-d'Angély, dans leurs rapports avec l'histoire générale de la France, depuis les temps celtiques jusqu'à l'an 1882 BNF

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