Cartulaires Possessions Reims
Notes sur les possessions la commanderie du Temple de Reims.Je ne dirai que quelques mots aujourd’hui sur l’histoire de la commanderie fondée à Reims par les Templiers, puis possédée par les Hospitaliers de Saini-Jean-de-Jérusalem. Je veux seulement publier le relevé de ses biens d’après les documents conservés aux archives départementales de la Marne.
Les Templiers, qui étaient établis dès 1130 à La Neuville, aux portes de Chalons, ne furent appelés à Reims qu’en 1170, par l’archevêque Henry, qui leur donna l’église collégiale de la Trinité, avec toutes ses dépendances, moyennant un sur-cens annuel de 25 sols, payable au chapitre métropolitain (1).
Les Templiers furent assez maltraités dans le diocèse de Reims, lors de la catastrophe de 1313, et quelques-uns condamnés même au dernier supplice par arrêt d’un concile provincial séant dans celle ville.
1. « pro area ædium et ecclesia Templi olim a capilulo concessa. » (Concile capitulaire, 5 Décembre 1740. - Anquetil, Historique de Reims, tome I, page 309.
La commanderie de Reims ayant passé aux Hospitaliers, constituait un bénéfice pour les frères servants et produisait environ 10,000 livres de rente au siècle dernier. L’hôtel était situé rue du Temple, et porte le n° 15 ; l’église est détruite ; le peu qui en restent est le sépulcre qui se voit dans l’église de Saint-Rémy.
I. La commanderie de Reims
Département: Marne, Arrondissement et Canton: Reims - 51
— Elle comprenait l’église, grand hôtel et manoir seigneurial, avec colombier, jardin, haute, moyenne et basse justice dans ledit enclos, avec bailli, procureur fiscal, greffier, sergent, auditoire et prison. La justice s’étendait, dans la ville de Reims, sur l’île du Temple, les rues du Temple, de Coucy, des Boucheries, la pointe sud de la rue Montginglon et le long des remparts au levant. En Mai 1256, la commanderie acquit une maison à la Couture ; en 1266, nous trouvons une transaction pour une autre maison sise rue des Telliers ; en Octobre 1280, cession à la commanderie de la maison dite en viesse bos, près la porte Cérès.
II. Arcis-le-Ponsart
Département: Marne, Arrondissement et Canton: Reims - 51
— Donation faite au Temple en 1210, par le seigneur de Lagery, d’une rente de douze setiers de blé sur la dime, réduite à 8 setiers après procès contre le curé, du 21 Avril 1487.
III. Baconnes
Département: Marne, Arrondissement: Châlons-en-Champagne, Canton: Reims - 51
— Baudoin de Marches donne à l’ordre de Saint- Jean-de-Jérusalem moitié de la seigneurie avec four banal, cens et une terre cultivée aux frais des habitants (1190), justice, mairie, échevinage, à la nomination du commandeur, suivant sentence du 1er Mai 1367, contre H. de Châtillon, à qui on reconnaît seulement moitié des amendes. Le commandeur avait 1 sol par chef de famille, le lendemain de Noël ; la marque et la mesure du vin ; 2 gros d’argent de 15 deniers chacun par tavernier, payables à la Saint-Michel ; 12 deniers par bourgeois, à la même date, pour rachat du four banal. Chaque bourgeois payait encore, à ce moment, 2 quartels d’avoine, une poule et 12 deniers à la Mi-Carême.
— Vendu 400 livres pour la rançon de François Ier, ce domaine fut racheté par l’ordre le 18 Décembre 1564.
IV. Berméricourt
Département: Marne, Arrondissement et Canton: Reims - 51
— Par acte de Décembre 1245, Gérard d’Acorny et Harvich, sa femme, vendent moitié et donnent moitié de la vicomte comprenant la justice, quart de lods et ventes et de cens rapportant 20 sols 8 deniers, 3 muids de blé, 5 quartels de seigle, 4 setiers d’avoine et 2 poules. La même année, Jean, chevalier de Courlandon, ratifia cette aliénation et renonça à sa suzeraineté pour une somme de 100 livres.
— En Avril 1244, Renaud de Guignicourt vend sa maison et sur-cens qu’il avait en ce lieu pour 190 livres, se réservant la moitié du four banal. Henry de Soisy approuva et renonça à sa suzeraineté pour 20 livres.
— Quelques difficultés furent alors soulevées entre les nouveaux propriétaires et les habitants ; un premier accord fut conclu en Décembre 1244, par le grand-prieur de France, confirmant les privilèges concédés par Gérard d’Acorny, moyennant que chaque bourgeois paierait, à la Saint-Martin d’hiver, un sur-cens de un setier d’avoine et deux poules.
— La chatte suivante fut définitivement adoptée en 1247 : « A tous ceux qui ces présentes lettres verront, frère Benaud de Wytheriis, précepteur des maisons des chevaliers du Temple de France, salut en Notre-Seigneur.
— De l’avis et conseil de nos chevaliers, nous avons acquis le domaine, héritage, cens et sur-cens que Messire Gérard de Acærneio et Messire Renaud de Guignicourt, chevaliers et leurs épouses, avaient au village de Berméricourt et au territoire d’icelui. Pour ce, nous sommes convenus, nous et la communauté de ce village, que nous promettons de tenir ledit village suivant les us et coutumes des dits chevaliers et de leurs prédécesseurs, à cette condition que chaque feu paiera perpétuellement à la maison et aux frères du Temple de Reims, à la fête Saint-Martin d’hiver, un setier d’avoine et 2 poules, avec, le cens des dites maisons du village et blé, seigle et denier, comme les susdits chevaliers les percevaient. Si plusieurs chefs de famille demeuraient dans, la même maison, chacun sera tenu de ladite rente audit jour.
— « Mais si un bourgeois avait deux maisons, il paiera seulement le sur-cens susdit pour celle qu’il habitera, et non pour l’autre, qui paiera seulement comme du temps des susdits chevaliers. Mais, s’il la louait, le nouveau droit serait exigible, les deux poules pouvant être remplacées par une somme de 10 deniers. Si quelqu’un avait une ferme à Berméricourt et voulait acquérir audit territoire quelque champ, il serait tenu audit sur-cens. Aussi, si quelqu’un du lieu ou étranger voulait y construire quelques nouvelles masures, chacun paiera par masure un petit quartel d’avoine par an, à la Saint-Martin d’hiver, tant qu’il demeurera es-dite masure, et de plus paiera ledit sur-cens, qu’il demeure ou non, sans préjudice des redevances ordinaires. De plus, ce sur-cens sera maintenu, qu’on cesse d’habiter les maisons ou même qu’on aille demeurer dans un autre village. Toutes choses que nous et nos frères avons juré d’observer à toujours de bonne foi, et y avons, pour éviter les erreurs du temps, apposé notre sceau. Fait en l’an du Seigneur 1247, au mois de Juillet. »
IV. Cauroy
Département: Marne, Arrondissement et Canton: Reims, Commune: Cauroy-lès-Hermonville - 51
— Donation par Gervais le Barrois de prés et vignes de la Gésinière, en Mars 1259.
V. La Chambre-des-Loups
— Une charte de Novembre 1297, d’Hugues, précepteur des maisons du Temple en France, reconnaît que le précepteur de la Chambre-aux Loups doit une rente de 4 setiers de blé à l’abbaye de Saint-Thierry.
— Une autre, de Novembre 1284, constate un échange de terre à Lantilly, entre l’abbé de Saint Thierry et « domus Templi quæ dicitur Camera, Luporum. »
VI. Cernay-les-Reims
— Les Templiers levaient la dîme d’un canton.
VI bis. Chenay
— Terres à la commanderie de Reims (1556).
VII. Cierges
— Le tiers des dîmes valant 10 setiers de grains : tous les trois ans, le droit sur les bestes tirant, évalué à la même quantité de grains.
VIII. Courcelles
— Lieu-dit le Pré-du-Temple, resté jusqu’en 1789 aux chevaliers de Malle. Justice, fief et seigneurie, avec mairie, perception de dîmes, lods et ventes, etc.
A la Saint-Rémy, chaque journel payait 3 sols, chaque quartel 9 deniers, chaque hommée 2 deniers.
IX. Courtagnon
— Tiers des dîmes, et deux tiers des offrandes des trois grandes fêtes pour patronage de l’église.
X. Crilly
— Commanderie séparée d’abord du Temple, jusqu’au XVIe siècle. Le manoir, en partie détruit en 1560 avec chapelle, colombier, cour, jardin, garenne, étang, était affermé avec le domaine, comprenant 237 arpents de terres, 20 de prés et 85 de bois ; le fermier était tenu de faire célébrer une messe tous les dimanches, dans la chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste. L’ordre avait la justice, seigneurie, mairie, etc. Les terres étaient situées sur les territoires d’Ambonnay, Condé, Petit-Billy, Trépail, Vaux, Vaudemange, Bouzy et Tours-sur-Marne.
— Les bois : de la Nave-du-Temple à Louvois, de la Perthe à Crilly, de Champorni à Trépail, furent reconnus par sentence du 23 Octobre 1384. La maison fut brûlée en 1599. La ferme existe encore avec la même étendue de terrain. Elle est située à un kilomètre d’Ambonnay, et les derniers vestiges connus ont disparu en 1824. La chapelle était ogivale et éclairée par deux fenêtres, au sud et au nord ; une croix s’élève sur son emplacement.
— La commanderie avait également des terres à Ay, Damery, Epernay, Mareuil et Wiry.
XI. Cunel (en Barrois)
— Moitié des dîmes.
XII. Epernay
— Prés, bois et vignes: celles-ci portent encore le nom de « les Tempières. »
Il y avait également une maison du Temple au faubourg Saint-Laurent.
XIII. Effincourt
— Patronage depuis 1546 que la cure fut érigée, seigneurie, mairie, moitié des dîmes. Canton et rue du Temple. Offrandes des trois grandes fêtes, 27 pièces ; de terre. En Décembre 1230, Odet d’Alend’huy donne 12 setiers de blé-avoine sur les dîmes de Ponsard de Wargny, chevalier, fait de même en Juillet 1236 ; l’abbé de Clairmarais vend 30 Setiers de rente de même, en janvier 1243.
XIV. Epoye
— Seigneurie: avec mairie, justice d’un canton ; treizième de dômes ; droit d’un pot par an sur chaque marchand de boisson.
XV. Fresne
— Seigneurie avec mairie, etc., d’un canton.
XVI. Hermonville
— Canton dit du Temple, entre Hermonville, Cauroy et Cormicy, avec mairie, etc. Achat de terre et bois de Lymons à Baudoin de Cormicy, (Décembre 1224), et à l’abbé de Saint-Thierry (Janvier 1225) ; de le ferme d’Hermonville en 1465. En 1260, il intervient un accord entre l’abbaye de Saint-Thierry et Hugues, précepteur des maisons de Reims et de Mellant au sujet des vignes et de la maison des Templiers à Hermonville, en présence du bailli de Vermandois.
XVIII. Liry
— Vente par Viter de Challerange chevalier, de sa dîme de Liry ; pour la somme de 275 livres (Mai 1221).
— Patronage de l’église ; deux tiers des offrandes aux trois grandes fêtes.
XVIII. Ludes
— Seigneurie de la rue du Temple, au levant, entre le presbytère et la forêt. Audience tenue à la porte du cimetière, où était un banc de pierre avec un saint Jean-Baptiste dans une niche.
— Patronage avec offrandes des grandes fêtes ; quart des grosses dîmes de tout le village ; les menues des terres de la seigneurie de l’ordre, terres et bois dits du Temple ; droits de rouage et de forage, à raison d’un pot par pièce de vin, sur peine de 60 sols d’amende.
— Jardin Robert, accensé en 1257, pour 10 sols, à Adam Parmentier et Isabelle, sa femme.
XIX. Mareuil-sur-Ay
— Donation par le comte de Champagne aux frères de l’hôpital de Crilly de 2 charretées de foin de rente, sur ses prés de Mareuil.
XX. Montois
— Patronage ; tiers de dîmes ; navales et rapports de fer à Montois, Gorbon, Saingly et Avecques.
XXI. Mont-Saint-Martin
— Patronage, quart des dîmes, et dîmes sur trois journels de terre dits dons d’autel.
XXII. Moronvilliers
— Patronage ; tiers des dîmes ; seigneurie partagée avec le seigneur de Thuisy.
XXIII. Marlant
(Près Sainte-Marie-sous-Bourcq).
— Accord de Juin 1237 entre l’abbé de Saint-Thierry et le précepteur de la maison du Temple de Merlant, pour bien sis à Telines et à Condé.
XXIV. Nanteuil-la-Fosse
— Patronage de l’église et des deux chapelles Notre-Dame sises en l’église à Saint-Pierre-au-Château ; tiers des dîmes.
XXV. Ormont
— On a mentionné en ce lieu un ancien couvent de moines rouges, et dans le poulailler de la ferme appartenant actuellement aux hospices de Reims, qui est une ancienne chapelle, on a trouvé quelques sculptures et une tombe du XVe siècle portant le nom de Frère Jehan de Villesavoir, chevalier, seigneur de Droisy.
XXVI. Passy-Grigny
— Ancienne maison séparée. La première donation faite par Pierre et Hodierne sa femme, en date de 1214.
— Hue de Bazoches, vidame de Chalons, confirma, en Avril 1341, le don d’un char de bois à prendre par jour dans le bois de Coulonge en Tardenois, fait par son prédécesseur. La commanderie fut réunie à celle de Reims par arrêt du 20 Juin 1470, L’ordre y avait justice, un bois et 188 arpents de terres.
— Le fermier devait faire célébrer la messe chaque dimanche à la chapelle. Une charte du comte de Champagne, de l’an 1152, donna aux Templiers de Passy-Grigny le droit de faire moudre à son Moulin-le-Comte, en récompense de services à lui rendus par l’ordre en Palestine.
— Pré dit du Temple ; bois à Rollin et à Fouilleux ; terre à Villers-Agron, Vandières.
XXVII. Prouilly
— Ferme du Temple avec vignes, enclos ; droits de 2 poinçons de vin et 30 sols de rente sur la seigneurie.
— Seize setiers de blé de rente sur le moulin, par don d’Ebalo, chevalier de Prouilly, pour fondation d’une chapelle dans l’église de l’ordre à Reims (Décembre 1231).
XXVIII. Bouillon
— Vignes dites du Temple, en 1552.
XXIX. Pévy
— Maison appartement à la commanderie de Reims (1485).
XXIX bis. Prunay
— Don par J. de Saint-Dizier, en Juillet 1361, d’une ferme de 30 arpents à Pierre d’Amerville, chevalier de l’ordre, qui la laisse à la commanderie.
XXX. Romain
— Patronage, quart des dîmes ; justice, lods et ventes, mairie (reconnaissance du 23 Décembre 1333, par P. de Bosches), le tout d’ancienne fondation.
— Moitié des revenus de l’autel, suivant accord d’Août 1219, avec l’abbaye d’Epernay.
— Par acte de Janvier 1219, Jean, seigneur de Romain, reconnaît devoir à l’ordre pour ses biens un cens de 7 sols.
— Vente du quart des dîmes par G. Drouyn, écuyer (1472).
XXXI. Savigny-sur-Aisne
— Patronage: tiers des dîmes.
XXXII Saint-Morel
— Patronage : deux neuvièmes de dîmes.
XXXIII. Saint-Hillier
— Un quarante-huitième des dîmes.
XXXIV. Saint-Jean-de-Rametz
Près Dun.
— Ancienne commanderie avec toute justice, chasse, etc., : les derniers débris de la chapelle disparurent en 1673.
— Donation à l’hôpital de Saint-Jean de Reims, par Henri, comte de Grandpré, de sa maison de Raimæz, avec 140 journées de terres, l’usage, le chauffage dans ses bois, pâture, etc. (1202).
— Même année, donation de 40 arpents de terre, avec usage de bois, par Geoffroy, chevalier.
— Guyard de Montfaucon cède pour dix ans sa coupe de bois pour la Construction de la commanderie, avec mouture franche perpétuelle à son moulin de Bonneville (1201).
— La commanderie avait quelques terres à Mouza, Saulx-Mory, au Chesne-Populeux, à Villers-devant-Dun et à Petit-Clary sous Châteaudun : 8 sepliers de blé-avoine sur le moulin de Donnevoux, suivant accord entre Jean, maître de l’hôpital, et Oger, seigneur de Donnevoux (1228) ; près de Rhodes, à Wiseppe, 4 fauchées données en 1192 par Ponçart, vicomte de Dun, en récompense des bienfaits qu’il a reçus comme frère de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
XXXV. Sainte-Croix
Près Mazerny.
— Village détruit au XVe siècle ; ferme bâtie avec 150 arpents, appartenant à l’ordre de Malte, avec toute justice, chasse, etc. Un accord intervint, au mois d’Avril 1213, entre Salmon de Baaslon et les frères de l’hôpital de Saint-Jean-de-Sainte-Groix, par lequel ceux-ci reçoivent à perpétuité le droit de prendre au bois de Baaslon leur bois pouf bâtir brûler, mais sans pouvoir en vendre, ni donner, et de plus le patronage.
XXXVI. Sarcy-en-Tardenois
— Ferme de 27 arpents, démembrée de la maison de Passy-Grignys
XXXVII. Sugny
— Patronage ; une moitié et un quart des dîmes.
XXXVIII. Seez — Semide
— Ces villages formaient primitivement deux censés, l’une à l’ordre, l’autre à l’abbaye de Saint Thierry : elles furent réunies, en Mai 1279, à celle de Puisieux, dont le patronage appartint alternativement aux deux établissements, Le commandeur conserva la chapelle de Saint-Michel de Seez.
— Sixième de la dîme.
XXXIX. Thuisy
— Donation, en 1173, par Gervais de Marcheet, seigneur de Thuisy, du tiers de la dîme au profit des frères de l’hôpital de Reims.
XL. Thogny
— Moulin depuis 1520.
XLI. Vendy et Ballay
— Patronage, tiers des dîmes.
XLII. Vaudesaincourt
— Patronage ; moitié des dîmes, plus 10 setiers de blé-avoine par préciput, comme « don d’autel. »
— Seigneurie d’un canton.
XLIII Villers-Franqueux
— Mairie avec moyenne et basse justice, aubaines, mainmorte, bourgeoisie, lods et ventes, maison, jardin, vignes, censives, etc.
XLIV. — Hôpital de Grandchamp
Près Mesmont.
— Maison avec enclos de 2 arpents ; ferme bâtie avec 80 arpents de terres.
— Décembre Grandchamp, 1206.
— Donation par Elisabeth de Grandchamp, sœur de Roger de Royat, chevalier, aux frères de l’hôpital, de sa maison dudit lieu, avec labour d’une charrue, deux parts du moulin, à charge d’entretenir deux chapelains dans la chapelle qu’on allait bâtir. 1208.
— Approbation, comme suzerain, par Raoul de Château-Porcien de l’usage et pâture de ses bois concédés par son frère Godefroy.
Novembre 1227. — Ledit Godefroy cède le quart de son droit de terrage audit lieu.
Février 1270. — Amortissement par Anjorrand de Rumigny, seigneur de Signy, des acquets de l’hôpital audit lieu ; il cède moitié de son terrage, gardant ban et justice.
Février 1292. — Quittance de 11 livres 6 sous aux commissaires royaux pour ledit terrage.
4 Janvier 1322. — Sauvegarde royale après que Ponsard de Girondelle eut, avec sa compagnie, saccagé la maison.
XLV. Vouziers
— Don d’une maison aux Templiers de Reims, près le pont, par Pons d’Alizy, chevalier, du consentement de Baudoin de Saint-Pierre, suzerain (Mai 1212).
— Cession par l’abbaye de Saint-Thierry de son moulin (donné en 1209 par Olderic d’Ardeuil), pêche, pré, rivière, avec 30 livres de cens (données par l’archevêque Jean) contre une rente de blé à Thil, et le quart du moulin d’Isle (Mai 1271). — Mairie de la Chambre-des-Loups, dépendance de la commanderie de Boult et Merlant.
XLVI, Verzy
— Deux pièces de vignes près de l’abbatiale.
Sources : Edouard de Barthélemy. Travaux de l’Académie impériale de Reims, page 125 à 137. Reims MDCCCLXVII. BNF
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