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Frères Périgourdins arrêtés et emprisonnés

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    Frères Templiers arrêtés en Périgord

    Audeberti (Guillelmus)

    Présent à Paris le 7 mai 1311;
    Est entendu par la commission pontificale, appelé Guillelmus Audeberti ou Guillelmus Audebon Petragoricensis diocesis (Périgueux - 24)

    Déposant en manteau ordinaire et sans barbe, dit qu'il a été absous et réconcilié par l'épiscopat de Saintes.

    « Nomina vero illorum qui mittuntur sunt hec frater Guillelmus de Sorolme, frater Hugo preceptor domus deus Espanez, frater Guillelmus Audebon ou (Audiberti), frater Petrus de Nolhac, frater Petrus de Molendino, frater Helias Gotati, frater Petrus la Vernha. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 198 et 199

    « Post hec, die Sabbati sequenti, que fuit VIII dies dicti mensis maii, fuit adductus ad presenciam eorumdem dominorum commissariorum, in domus Templi de Castro Bernardi Xantonensis diocesis (Château-Bernard, Charente - 16), frater Guillelmus Audenbon serviens, Petragoricensis diocesis, testis supra juratus, ut deponeret dictum suum, triginta annorum vel circa, mantellum ordinis et barbam defferens, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Xantonensem. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 202.

    Dit avoir été reçu en la chapelle du Temple de Siorac: domus Templi de Syourac: établissement de Civrac, précepteur Hugone Raynaudi (Syourac Xantonensis), (Maison du Temple de Civray, Vienne - 86).


    Ayz (Raymondus) ou Aiz

    Maitre du Temple en Périgord en 1240, Du Bourg, Histoire du Grand-Prieuré de Toulouse, page 522: « Pénétrons, le premier dimanche de Carême de l'année 1240, dans les salles de la commanderie d'Andrivaux; nous y trouvons Raymond Ayz, maître du Temple en Périgord et Ebblon, seigneur de Monteyzey (de Monle-Inciso), occupés à terminer un long différend au sujet des droits du commandeur sur la forêt de Lancinade, ils avaient choisi pour arbitre de leur discussion le noble et puissant homme, Hélie, comte de Périgord. Ce dernier après avoir pris connaissance de la donation faite jadis par le chevalier Izarn de Monteyzey à l'Ordre du Temple de toute sa seigneurie d'Andrivaux et celle qui fut faite plus tard par son fils Bertrand des droits d'usage, de dépaissance, et de poche sur toutes ses terres, prononce sa sentence, en présence d'une nombreuse assemblée de chevaliers de damoiseaux et de clercs: le Précepteur aura la faculté de prendre dans la forêt de Lancinade tout le bois qui lui sera nécessaire, à la condition d'en avertir à l'avance le seigneur de Monteyzey celui-ci, pour donner un gage de sa sincère réconciliation, profite de la circonstance pour ratifier solennellement les donations de ses ancêtres; en reconnaissance de quoi, le chevalier Raymond Ayz lui donne douze livres tournois (Archives d'Andrivaux, L. IV.) »

    Bibliothèque nationale collection Périgord, manuscrits 35 (fonds de Harlay, copie Lespine).

    Est nommé arbitre en 1246 avec Pierre évêque de Périgueux et Itier abbé d'Aubeterre d'un différend élevé entre Robert abbé de Saint-Cybar et Pierre de Chavanac seigneur d'Aubeterre et Pierre de Saint-Astier évêque de Périgueux. (Cartulaire de Saint-Cybar fol. 55).


    Barre (P. de la)

    Prêtre de l'Ordre en 1252, Du Bourg, page 524: « Ce même baron, Ebblon de Saint-Astier, seigneur du château de Monteyzey, assistait, quelques années plus tard, à une importante donation faite au Temple d'Andrivaux. Cinq frères, Pierre, Elie, Gérard, Ebblon et Milon de Saissac et Bertrande leur soeur, pour réparer les dommages que leur père, le chevalier Pierre de Saissac, avait causés à l'Ordre du Temple, faisaient donation de la maison d'Andrivaux de leurs fiefs des Cortils situé dans la paroisse de la chapelle de Gonaguet, en promettant de ne porter dans la suite aucun obstacle à l'accroissement de la population de ce territoire.
    Pénétré de reconnaissance pour cette libéralité, le chevalier Sicard de la Roque précepteur d'Andrivaux. « donna, autant qu'il dépendait de lui, l'absolution à l'âme du chevalier défunt pour tous les excès dont il s'était rendu coupable envers les Templiers » et remit en outre, séance tenante, aux donateurs la sommede trente-huit livres et dix sols de la monnaie du Périgord.
    Le chapelain d'Andrivaux Wilhelm de Chastanet, qui avait fourni cette somme, reçut en paiement l'usufruit de ce fief jusqu'à sa mort; après quoi, les Templiers s'engageaient à prélever sur les revenus une rente de vingt sols qui devait subvenir aux frais d'un service anniversaire pour le repos de son âme, plus une pareille rente qu'il pourrait léguer dans son testament à qui il le voudrait. Ebblon de Monteyzey, de la seigneurie duquel relevait ce fief, après avoir donné l'investiture au précepteur et exempté les futurs habitants de toute servitude autre que celle de la réparation des barrières de son château, fit dresser de tout ce qui précède une charte qu'il scella de ses armes, le 11e jour des kalendes de décembre 1252, en présence de frère Itier de Périgueux, chevalier du Temple, de son fils Itier de Périgueux, d'Itier Ayz, damoiseau, de frère P. de la Barre et de frère W. de Chastanet, prêtres de l'Ordre. »


    Barthe (Hélie de la)

    Maître du Temple en Périgord en 1228. Cf. Du Bourg, page 522.

    « Histoire du grand prieuré de Toulouse page 522: Les actes nous permet de pénétrer dans le passé de la commanderie des Andrivaux, nous la trouvons très florissante et recevant encore de nombreuses marques de la sympathie des seigneurs du voisinage. Une charte d'Archambaud, comte de Périgord, nous apprend qu'au mois de novembre de l'année 1228, le chevalier Bertrand de Geoffroy donna, en présence de ce prince, à Hêlie de la Barthe, Maître du Temple en Périgord et à Guillaume de Traulegâ, précepteur d'Andrivaux, tous ses droits sur le moulin du Chambon. Le comte apposa son sceau au bas du parchemin en présence de frère P. de Bramanson, cellerier d'Andrivaux, d'Hélie de Saumur, de Simon de l'Isle chevaliers. »


    Born (Guillaume de), (Guillelmus de Borno)

    [Reçu vers: 1289-1309];
    Chevalier du diocèse de Limoges.
    [Reçu vers: 1289 à Bellechassagne par Franco de Bort (Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 274).

    Avouant le 4 juin 1309 devant l'évêque de Clermont. Reconnaît avoir pratiqué la sodomie.


    Bramanson (frère P. de)

    Cellérier d'Andrivaux en 1228, Cf. Du Bourg, page 522.

    « Histoire du grand prieuré de Toulouse page 522: Les actes nous permet de pénétrer dans le passé de la commanderie des Andrivaux, nous la trouvons très florissante et recevant encore de nombreuses marques de la sympathie des seigneurs du voisinage. Une charte d'Archambaud, comte de Périgord, nous apprend qu'au mois de novembre de l'année 1228, le chevalier Bertrand de Geoffroy donna, en présence de ce prince, à Hêlie de la Barthe, Maître du Temple en Périgord et à Guillaume de Traulegâ, précepteur d'Andrivaux, tous ses droits sur le moulin du Chambon. Le comte apposa son sceau au bas du parchemin en présence de frère P. de Bramanson, cellerier d'Andrivaux, d'Hélie de Saumur, de Simon de l'Isle chevaliers. »


    Brughat (Guido)

    [Reçu vers: 1293-1311);
    Sergent, à Reilhac, diocèse de Limoges;

    Détenu à Limoges, cité en 1311, par Guy de Chastaneda comme présent à sa réception en 1296 au Temple de Paulhac en Limousin.

    Cf. (Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 127 Guidone Bruratz);
    « Frater Guido de la Chastaneda miles, Lemovicensis diocesis, testis supra juratus, mantellum ordinis et barbam defferens, triginta annorum vel circa, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claramontensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur: videlicet quod ipse receptus fuerat in capella domus Templi de Paulhaco Lemovicensis diocesis, in instanti mense septembris, erunt quinque anni, ut sibi videtur, per fratrem Ymbertum de Comborino militem quondam preceptorem dicte domus, presentibus fratribus Stephano las Gorsolas, teste supra examinato, Guidone de Malo Monte milite, et Guidone Bruratz serviente, qui detinetur in Lemovicinio et quondam presbitero, ac aliis de quibus non recolit; a quo receptore petita societate ordinis et sibi concessa, fecit eum jurare quod non revelaret secreta capitulorum. »

    (Finke, tome II, 383);

    Déposition Poitiers 1308.
    (Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 277).


    Brughat (Guillaume) (Brugiaci, Guillelmus)

    [Reçu vers: 1290-1311];
    Sergent à Saint-Paul-la-Roche, diocèse de Limoges.
    Reçu vers: 1290 à Paulhac par Pierre de Cadruvio, sergent, diocèse de Limoges.
    Avouant en 1309 devant l'évêque de Clermont.

    Peut-être est-ce lui que l'on retrouve dans le diocèse de Saintes en 1332 (Jean XXII, lettres communes n· 57671).
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 277

    1. Amené de Clermont à Paris en février 1310 pour défendre l'Ordre.
    « Guillelmus Bremaz et Girbertus la Porta Lemovicensis diocesis.
    Qui omnes et singuli singulariter et separatim interrogati a dictis domjnis commissariis, si volebant dictum ordinem deffendere, responderunt quod sic. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 59 Bremaz Guillelmus

    2. Est présent en mars à la lecture des articles:
    « Post hec, die Sabati sequenti, que fuit XIV dies mensis Mardi, predicti domini commissarii congregati in dicta camera episcopali, absente domino Narbonensi et se excusante, fecerunt venire ad presenciam eorumdem infrascriptos fratres ordinis Templi qui alias dixerant se velle defendere ordinem supradictum, et omnibus in ipsorum dominorum presencia insimul constitutis, fecerunt ex integro legi commissionem factam eisdem dominis, super inquisicione predicta facienda per eos apostolica auctoritate, et in eorum presencia aperuerunt articulos, sub bulla ejusdem domini Pape eisdem dominis missos, super quibus inquirere habent, et dictos articullos fecerunt legi eisdem in Latino, et postmodum in Galico vulgariter exponi commissionem et articules supradictos. Cujus commissionis tenor suprascriptus est et tenor articulorum sequitur in bec verba: Isti sunt articulli super quibus inquiretur contra ordinem milicie Templi.
    Guillelmus Brinat Lemovicensis, Gumbertus de Porta Lemovicensis, Guillelmus Spinassa Claramontensis, Johannes de Cobrenhi Eduensis, Guillelmus Rossi Claramontensis, et Hugo Bossa Eduensis diocesium. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 98 Brinat

    3. Est présent au verger:
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 110 Brinaz

    4. Détenu à la maison de Clairvaux rue Saint-Martin:
    « Deinde accessimus, cum dictis IIIIor fratribus, ad domum de Claravalle in vico sancti Martini, ubi erant XI fratres ex hiis qui fuerant in dicto viridario, videlicet fratres Guillelmus de Givresoy, Hugo nepos suus, Johannes de sancto Leonardo, Guillelmus Brinatz, Guillelmus Rossini, Bosso Cocca, Gubertus la Porta, Stephanus de Gardia presbiter, Guillelmus Spinassa, P. de Vernegia et P. de Brolio, quos requisivimus et interrogavimus, ut alios supra, et eis diximus ea que et aliis dixeramus. Qui, habito inter se et cum dictis IIIIor fratribus consilio, dixerunt et responderunt id idem quod alii suprascripti inmediate precedentes, requirentes tamen quod cum prefatis IIIIor fratribus crastina die Martis compareant, et sit dictus frater Guillelmus de Givresoy ad proponendum quidquid boni poterunt pro ordine Templi. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 160 Brinatz

    5. Donné pour vivant en 1311.
    « Et permeumdem modum vidit recipi, per dictum fratrem Guillelmum de Chambonent, fratrem Stephanum de Closis servientem Lemovicensis diocesis, qui detinetur apud Riomum in Atvernia, per quindecim dies post recepcionem ipsius testis, in eadem capella domus Templi de Blandesio Lemovicensis diocesis, presentibus presbitero, Guillelmo la Chastaneda, Aymerico de Copiaco militibus, Guillelmo Brivatz et Guillelmo de Podio Vinali. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, pages 86, 87, Brivatz


    Brughat (Guido)

    [Reçu vers: 1293-1311];
    Sergent, à Reilhac, diocèse de Limoges;
    Déposition Poitiers 1308.
    Détenu à Limoges.
    Cité en 1311, par Guy de Chastaneda comme présent à sa réception en 1296 au Temple de Paulhac en Limousin.
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 277

    « Frater Guido de la Chastaneda miles, Lemovicensis diocesis, testis supra juratus, mantellum ordinis et barbam defferens, triginta annorum vel circa, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claramontensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur: videlicet quod ipse receptus fuerat in capella domus Templi de Paulhaco Lemovicensis diocesis, in instanti mense septembris, erunt quinque anni, ut sibi videtur, per fratrem Ymbertum de Comborino militem quondam preceptorem dicte domus, presentibus fratribus Stephano las Gorsolas, teste supra examinato, Guidone de Malo Monte milite et Guidone Bruratz serviente, qui detinetur in Lemovicinio et quondam presbitero, ac aliis de quibus non recolit; a quo receptore petita societate ordinis et sibi concessa, fecit eum jurare quod non revelaret secreta capitulorum. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 127 Guidone Bruratz

    Heinrich Finke, tome II, 383


    Chabans (Gérard de)

    « Grâce aux facultés accordées par les donateurs et aux dispositions prises par les Templiers, ce territoire ne tarda pas à se peupler et quelques années plus tard nous y voyons construire le petit village de Chantegéline, annexe d'Andrivaux.

    Dans la suite, Gérard de Chabans, chevalier de l'Isle, donna au Temple le tènement de Pressegarots situé sur le territoire de Massignac (jour des Ides de juillet 1276), et dix ans plus tard il entra dans l'Ordre avec son fils, en faisant donation d'une rente de 3 sétiers de froment, de 14 sols et d'un banquet, à prendre sur leurs terres (5e jour des kalendes de février 1286). Au bas de cette dernière charte fut appendu pour en assurer la validité, le sceau de la cour de Périgord. »
    Du Bourg, Le Grand Prieuré de Toulouse, page 524.


    Chalistrat (Helias de) presbyter curatus.

    Chalistrat (Helias de)
    élie de Chalistrat ou Calhistrac;
    Prêtre de Reilhac, canton de Nontron, du diocèse de Limoges;
    Est arrêté en 1307;
    Est interné à Limoges;
    Dépose devant le pape à Poitiers, puis est amené à Paris en février 1310;
    Est au verger le 28 mars, derrière le palais de Mgr l'évêque pour entendre lecture du questionnaire.
    Détenu en l'abbaye Sainte-Geneviève avec 19 autres frères, le 1er avril lors de l'interrogatoire des commissaires.

    « Post hec, die Mercurii sequenti, que fuit prima dies mensis Aprilis, ante Primam, accessimus ad abbaciam sancte Genevefe Parisiensis, ubi detinebantur XX Templarii ex illis qui dicta die Sabati fuerant in dicto viridario, videlicet: fratres Iterius de Loburhac miles, P. de Lugni, Helias de Calhistrac presbyter, Matheus de Alneto presbyter, Helias Aymerici, Guillelmus Vigerii, Aymericus Boeti, Guillelmus Lanzalot, Guido de Corso, Guillelmus Barloti, Reginaldus de Bondis, Galterus de Picon, Johannes de Annonia, P. de la Rocha, Stephanus Quintini, Gerardus de la Terlandera, Stephanus de Ellemosina, Laurencius Bofin et Stephanus de Bissi, qui se obtulerant ad defensionem ordinis. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 111

    « Item, eisdem die et loco fuerunt adducti coram eisdem dominis commissariis (excepto domino archidiacono Magalonensi, qui jam, quoad ea que dicta die restabant agenda, se excusavit) fratres subscripti, qui adducti fuisse dicebantur de Pictavia, videlicet fratres: Iterius de Lombihacho miles Lemovicensis, Petrus de Lonihis Remensis, Guillelmus de Sanzeto Lemovicensis, Helias Aymerici Lemovicensis, Galterus de Pinçon Cameracensis, Aymericus Boeti Engolismensis, Guillelmus Vigerii Engolismensis, Matheus de Alveto Cameracensis, Petrus de Rupe Turonensis, Matheus de Stagno Turonensis, Helias de Chalhistrat presbyter curatus ecclesie de Relhatus Lemovicensis, Guillelmus Barbot Pictavensis, Raynardus de Bondis Parisiensis diocesium. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 75

    « Post hec vero magister Amisius predictus et ego Bernardus Filioli ivimus apud sanctam Genovefam, ubi erant XVIII fratres, videlicet Helias de Chalhistrac presbiter, Iterius de Leburhac miles, Helias Aymerici, P. de Lenhi preceptor de Somorens, Galterus de Enonia, Johannes de Enonia, Raynaldus de Bondis, P., de Rupe, St. de Remis, G. de la Terlandera, Laurencius Basini, Guillelmus Barloti, Aymericus Boeti, Aymericus Barloti, Guillelmus Vigerii, Guido de Corso, Stephanus de Ellemosina, Johannes de Blisson et Matheus de Alveto. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page I 154.


    Chastenet (Wilhelm de Chastenet)

    Liste des des commandeurs du membre de Chantegéline
    1252-1253. Wilhelm de Chastenet, (Templier)
    XXXX-1417. Hélie Gérard, (Hospitalier)
    Chapelain, commandeur de Chantegéline (commune de Mensignac - 24).
    Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse


    Chaussade (Ysard de, Ysardus de Chaussada)

    Appelé aussi ysardus Petragoricense diocesis.
    [1291-1301];
    Sergent, commandeur du Soulet en 1301.
    Peut-être vivant en 1311;
    Est cité comme étant présent en 1291 à la maison du Temple de Folhas (Le Fouilloux, Charente) à la réception de Hugo de Jansac;
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 292

    Quo facto, dictus frater Hugo de Jansac, quadragenarius vel circa, qui mantellum voluntarie dimiserat et radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claromontensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur videlicet quod ipse receptus fuerat per fratrem Petrum de Madito militem quondam, in capella domus Templi de Folhos diocesis Xantonensis, circa medium Augustum instantem erunt XX anni, presentibus fratribus Ysarno de Petragoricinio serviente, domus Templi de Bilda Petragoricinio, cujus cognomen ignorat, Stephano de Monte Acuto Claramontensis diocesis, quos crédit vivere Guillelmo Pictavini preceptore de Castro Bernardi, et Roberto Guideti servientibus, deffunctis.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 234

    Yzarnus de Chaussada
    - Preceptor domus Templi de Soloreto.
    - Soloreto = Le Soulet: Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton: Verteillac, Commune: Gout-Rossignol - 24
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.


    Druilhe (Gérard)

    Liste des Commandeurs d'Andrivaux.
    Templiers
    XXXX-1228. Guillaume de Tranlega.
    XXXX-1252. Sicard de la Roque.
    1296-1297. Gérard Druilhe.
    1297 1306. Gérard de Lavergnc, Maître en Périgord.

    Hospitaliers
    1324-1316. Arnaud de Serres.
    XXXX-1364. Raymond de Saint-Paul.
    1370-1373. Jean de Marquefave.
    1378-1388. Jean Clary
    1393-1412. Arnaud de Mauléon.
    Vers 1440, Réunion à Condat.
    Du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, page 528


    Fretive (Guillaume de)

    Guillelmum de Fretive Petragoricensis diocesis.
    « Vidit autem recipi fratrem Guillelmum de Fretive Petragoricensis diocesis, vivum ut credit, in capella domus templi de Siturat Xantonensis diocesis, per fratrem Petrum de Madit quondam militem, tunc tenentem locum magistri Pictavie, sunt X anni vel circa, presentibus fratribus Petro Theobaldi, texte supra proximo examinato Hugone Raynaudi preceptore dicte domus de Siturat, vivis ut credit, et quibusdam aliis de quibus non recordatur. »
    Michelet Procès des Templeirs, tome II page 22


    Gourgues (Geoffroy de Gourgues de Lanquais, de Veyre)

    N'est pas templier, mais est cité ici, pour avoir à faire avec les templiers: en 1285, il est secrétaire de Philippe IV le Bel.

    « Les écrits les plus anciens portant le nom de cette famille remontent à 1146, puisque le nom et la signature de Pierre de Gourgue apparaissent sur la Charte de Mont-de-Marsan.
    En 1285, on retrouve Geoffroy de Gourgue, également fondateur du village de Gourgue, comme conseiller du roi Philippe IV le Bel à Bordeaux. Cette ville sera d'ailleurs occupée par la famille de longs siècles.
    En 1318, Philippe de Gourgue se mariera avec la nièce du Pape Clément V, Cécile de Pélagrue. »
    Sources: Famille de Gourgues


    Guonavilla (Gaufridus)

    Appelé aussi: Bonavilla ou Gonavilla.
    [Reçu vers: 1279-1314];
    Chevalier;
    Commandeur d'Aquitaine et du Poitou;
    Condamné en 1314 à la prison perpétuelle.
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 284

    Tamen supradicti viginti Templarii dixerunt, quod ipsi faciebant et constituebant procuratores suos fratres Guaufredum de Gonavilla Pictavensem, et Guillelmum de Chambonnet de Blandesio milites, preceptores, ac fratres Guillelmum de Bleri de Chantallone, et Peirum Maliani de Bruxeria Raspit preceptores, et fratrem Heliam Aymerici Lemovicensis diocesis, ac fratrem P. de Longni preceptorem d'Auceni, ad defendendum ordinem, et ad proponendum et dicendum coram dominis commissariis raciones et defensiones bonas et legitimas ad defensionem ordinis supradicti, et ad alla facienda que circa hec fuerint opportuna, et que veri et legitimi procuratores facere possunt et debent, et ad habendum et petendum consilium, ratum et gratum habentes, etc.
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 88 (déposition 1310), 120, 514, 604, II 93, 185, 202, 214, 398 (déposition 1307)

    « Tamen supradicti viginti Templarii dixerunt, quod ipsi faciebant et constituebant procuratores suos fratres Guaufredum de Gonavilla Pictavensem, et Guillelmum de Chambonnet de Blandesio milites, preceptores, ac fratres Guillelmum de Bleri de Chantallone, et Peirum Maliani de Bruxeria Raspit preceptores, et fratrem Heliam Aymerici Lemovicensis diocesis, ac fratrem P. de Longni preceptorem d'Auceni, ad defendendum ordinem, et ad proponendum et dicendum coram dominis commissariis raciones et defensiones bonas et legitimas ad defensionem ordinis supradicti, et ad alla facienda que circa hec fuerint opportuna, et que veri et legitimi procuratores facere possunt et debent, et ad habendum et petendum consilium, ratum et gratum habentes, etc. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, pages 199, 120

    « Ipse autem fuerat receptus, ut dixit, in capella domus Templi de Syourac Xantonensis diocesis prima Dominica Quadragessime proximo preterite fuerunt V anni vel circa, per fratrem Guaufredum de Gonavilla preceptorem Acquitanie, presentibus fratribus Hugone Raynaudi preceptore dicte domus, qui detinetur Xantonis, Guillehno Candelarii preceptore domus deu Deffes, qui deti netur apud Sanctum Johannem Angeliaci, Petrum de Montinhaco preceptorem de Castro Bernardi, in dicto loco Sancti Johannis detento..., dépositon page 203 »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 202

    « Item frater Gaufridus de Gonavilla miles, preceptor Aquitanie et Pictavie, eodem modo constitutus, juratus et interrogatus, dixit per juramentum suum quod fuit receptus in Anglia, Londonis, in domo Templi, per fratrem Robertum de Torteville militem, magistrum tocius Anglie, XXVIII anni sunt elapsi, presentibus fratre Henrico de Torteville et quibusdam aliis de quorum nominibus non recolit. »
    Dixit eciam per juramentum suum quod dictus recipiens fecit sibi jurare servare statuta et bonas consuetudines dicti ordinis que et quas verbotenus enarravit; et postea mantello sibi posito ad collum, recipiens ostendit sibi in quodam missali quamdam crucem cum ymagine Jhesu Christi, et, precepit sibi quod abnegaret Christum qui fuit positus in cruce; et ipse totus territus noluit facere, et dixit: « Ha, domine, quare facerem ? Ego hoc nullo modo facerem. » Et tunc ipse dixit sibi « Hoc facias audacter; ego juro tibi in periculo anime mee quod nunquam prejudicabit tibi quantum ad animam et conscienciam; quia modus est ordinis nostri qui fuit introductus ex, promissione cujusdam mali Magistri qui erat in carcere cujusdam soldani, et non poterat evadere nisi juraret quod si evaderet, ipse introduceret istum modum in ordine nostro, quod omnesqui reciperentur de cetero abnegarent Jesum Christum, et ita fuit observatum semper; et propter hoc potes bene facere. »[...]
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, pages 398, 399

    Gaufridus de Goneville [1300-1307]
    - Cité comme Maître en Aquitaine dans les actes des commanderies suivantes: Civrac, Auzon, Noizay, Fretay, La Bussière-Rapy « Mestre des maisons de la chevalerie du Temple en Aquitaine. »
    - Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 202: « Preceptor Aquitanie et Pictavie. »
    - Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 604: « Preceptor Pictaviensis. »
    - Schottmuller, page 79: « Preceptor Pictavie. »
    - Michelet, Procès des Templiers, tome II, pages 93, 185: « Preceptor Pictaviensis. »
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.

    Finke, tome II, 326 déposition Chinon, 1308
    Schottmuler, tome II, pages 79, 81, 100, 201 nombreuses références dans le tome I


    Lavernha (Géraldus), (Gérard ou Géraud)

    [Reçu vers: 1275-1305] mort durant le procès;
    Sergent, commandeur de Sergeac (12751295);
    De Saint-Paul-la-Roche (1290-1297) Cf. Trudon des Ormes;
    Commandeur des Andrivaux, et maître en Périgord (1297-1305);

    Est présent en 1292 à la réception au Temple de Votone (Vouthon) d'Angoulême, de frère Petrus Theobaldi commandeur de Château-Bernard diocèse de Saintes.

    Hugo de Jensac dit qu'il est présent à sa réception au Temple de Folhos (Le Fouilloux, Charente) vers 1291, (Geraldo la Vernha preceptore de Petragoricinio, deffunctis 1305).
    Appelé Gérard la « Pique » ?
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 286

    « Requisitus de nominibus eorum quos vidit recipi in ordine, dixit quod ipse vidit recipi fratrem Johannem Mathei servientem in capella domus Templi de Votone (Vouthon) Engolismensis diocesis XX anni sunt vel circa, per fratrem Raymundum de Marolio militem quondam, preceptorem tunc dicte domus de Votone (Vouthon), presentibus fratribus Petro Mathei presbitero, et Gerardo la Veruha serviente, tunc preceptore Petragoricensi, deffuncto et quibusdam aliis de quibus non recordatur; et eisdem die et loco, et per eumdem, et eisdem presentibus et eodein modo fuerunt recepti cum dicto fratre Johanne Mathei fratres Geraldus Juiza, et Petrus Sapientis servientes, deffuncti. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II page 20

    « Requisitus ubi quando et qualiter et a quo receptus fuerat, et quos recipi viderat, respondit quod ipse et quinque alii fratres Petrus Mathei presbiter, et Petrus et Johannes Mathei servientes, nepotes ejusdem presbiteri, de Nantolio diocesis Pictavensis, Arnaudus de Vuctone, cujus cognomen ignorat, et quidam alius de cujus nomine et cognomine non recordatur, fuerunt simul recepti in capella domus Templi de Vertone (Vouthon) Engolismensis diocesis, vers 1290, per fratrem Raymundum de Marolio militem quondam, tunc locumtenentem preceptoris Pictavie, in festo Omnium Sanctorum proxime preterito fuerunt XX anni vel circa, presentibus fratribus Guillelmo le Chandelier de Sancto Guillelmo deu Desert Lodunensis, Petro de Montuhac Engolismensis diocesis, quos credit vivere; Gerardo la Vernha preceptore Petragoricini, Arnaudo de Badalhac, et quibusdam aliis servientibus deffunctis, in hunc modum nam exposito quod volebant esse in servicio Dei et ordinis et servi esclavi Terre Sancte, et petita caritate ordinis, fuit eis responsum quod bene deliberarent, quia oporteret eos abdicare a se propriam voluntatem et subjici aliene, et multa dura et aspera sustinere[...] »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II page 84

    « Frater Arnaudus Breion de Goerta serviens Engolismensis diocesis, testis supra juratus, mantellum ordinis et barbam defferens, quinquagenarius vel circa, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per officialem Pictavensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse, dici de contentis in eis nisi quod sequitur: Dixit namque se fuisse receptum in capella domus Templi de Banes Xantonensis diocesis (Beauvais-sur-Matha, Charente - 17) per fratrem Petrum de Madito militem quondam, circa festum Nativitatis Domini proximo preteritum fuerunt cireiter XIII anni, presentibus fratribus Petro Danbon, et Gerardo de la Vernha, preceptore Petragoricensi, et Guillelmo de Planis servientibus, deffunctis, in hunc modum: nam cum peciisset panem et aquam ordinis, et ei concessi fuissent, fecit eum dictus receptor vovere et jurare castitatem, obedienciam, et vivere sine proprio et imposito sibi mantello, receptor et astantes osculati fuerunt eum in ore. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II page 190

    « Capitulia vidit teneri, missa celebrata, in aurora, januis clausis, et providebatur ne audiretur exterius quod interius agebatur. Ordinata per Magistrum cum conventu servasset totus ordo, contra quem nunc grandia scandala, suspicio et infamia sunt exorta; et audivit dici a fratribus Geraldo la Vernha preceptore de Petragoricinio et Petro Daubo tunc preceptore in Vienesio, servientibus deffunctis, sunt circiter VII anni, dum simul equitarent de Villagast apud Civray Pictavensis diocesis, quod dicti errores non duraverant longo tempore in ordine, et quod, si Deo placeret, corrigerent, et credit ipse testis quod alii fratres ordinis communiter scirent dictos errores confessatos per eum, et quod Magister et alii fratres ordinis eadem sint confessi. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II page 236

    « Précepteur périgordin, (Gerardo la Veruha servante, tunc preceptore Petragoricensi, deffuncto) cité par Pierre Théobald, précepteur de Château-Bernard dans le diocèse de Saintes, disant qu'il assistait il y a vingt ans (1291) à sa réception dans l'Ordre. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II pages 19 et 20

    Liste des Commandeurs d'Andrivaux.
    Templiers
    XXXX-1228. Guillaume de Tranlega.
    XXXX-1252. Sicard de la Roque.
    1296-1297. Gérard Druilhe.
    1297 1306. Gérard de Lavergnc, Maître en Périgord.
    Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 528.

    Gerardus de Vernhia ou Lavernha
    - In Petrocoriorum pago balliviam habedant Templarii cui praefuerunt « preceptores domorum milicie Templi Petragoticensis dicesis »
    - Raymundus Ayz (vers 1245)
    - Robertus del Teulet (1259)
    - Gerardus de Vernhia ou Lavernha (1275-1307)

    Commanderie des Andrivaux
    - Gerardus de Vernhia interdum (parfois) nomine (nommé) « preceptoris domus de Andrivalle et aliarum (à d'autres endroits) « domorum milicie Templi in Petragoricensis diocesis » insigniebatur et etiam « preceptoris domus de Andrivalle. »
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.

    Finke, tome II


    Mareuil (Raimond de Mareuil de Villebois de Bourdeille, « Raymondus de Marolio »)

    Raimond de Mareuil, [Reçu vers: 1285 vers 1298] mort durant le procès.
    Chevalier;
    Il est cité comme commandeur de Vouthon et Villegats (Charente) vers 1285, (Léonard, 103) où il effectue deux réceptions
    Commandeur d'Auvergne en 1288 (Prutz, 367, n·33);
    Puis en 1292 et 1294-1295 (Léonard, 103, 166);

    Enfin vers 1298, date où il aurait ordonné à Bernard de Villars lors de son accession à la prêtrise, d'omettre au cours de la messe les paroles de la consécration.
    Il est également cité par A. de Froidefond de Boulazac (Armoriai du Périgord tome I).
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, page 288

    « Requisitus de nominibus eorum quos vidit recipi in ordine dixit quod ipse vidit recipi fratrem Johannem Mathei servientem in capella domus Templi de Votone (Vouthon) Engolismensis diocesis XX anni sunt vel circa, per fratrem Raymundum de Marolio militem quondam, preceptorem tunc dicte domus de Votone (Vouthon), presentibus fratribus Petro Mathei presbitero, et Gerardo la Veruha serviente, tunc preceptore Petragoricensi, deffuncto et quibusdam aliis de quibus non recordatur et eisdem die et loco, et per eumdem, et eisdem presentibus et eodein modo fuerunt recepti cum dicto fratre Johanne Mathei fratres Geraldus Juiza, et Petrus Sapientis servientes, deffuncti. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, pages 20

    « Requisitus ubi quando et qualiter et a quo receptus fuerat, et quos recipi viderat, respondit quod ipse et quinque alii fratres Petrus Mathei presbiter, et Petrus et Johannes Mathei servientes, nepotes ejusdem presbiteri, de Nantolio diocesis Pictavensis, Arnaudus de Vuctone (Vouthon), cujus cognomen ignorat, et quidam alius de cujus nomine et cognomine non recordatur, fuerunt simul recepti in capella domus Templi de Vertone (Vouthon) Engolismensis diocesis, per fratrem Raymundum de Marolio militem quondam, tunc locumtenentem preceptoris Pictavie, in festo Omnium Sanctorum proxime preterito fuerunt XX anni vel circa, presentibus fratribus Guillelmo le Chandelier de Sancto Guillelmo deu Desert Lodunensis, Petro de Montuhac Engolismensis diocesis, quos credit vivere; Gerardo la Vernha preceptore Petragoricini, Arnaudo de Badalhac, et quibusdam aliis servientibus deffunctis, in hunc modum nam exposito quod volebant esse in servicio Dei et ordinis et servi esclavi Terre Sancte [...] »
    Il est commandeur du Poitou en 1291.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 84

    « Item, dixit se vidisse et audivisse, in terminacione capitulorum, quod frater laicus tenens capitulum dicebat talia verba, quando aliqui fratres confitebantur vel commendabantur in capitulis percussisse alios fratres vel fecisse aliquas inobediencias « Ego absolvo vos auctoritate Magistri nostri, qui habet super hoc potestatem a Papa. »
    « Requisitus de nominibus illorum per quos vidit fieri supradicta, et de locis et capitulis in quibus fiebant predicta, respondit quod fratres Petrus de Mandito, Gerardus de Sanzeta, et Raymundus de Marolio preceptores Alvernie successive, dicebant et faciebant predicta quando tenebant eorum capitulia in dicto loco de Paulhaco; non tamen recolit de fratribus quos absolverunt. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 124

    Commanderie de Vouthon
    Département: Charente, Arrondissement: Angoulême, Canton: Montbron - 16
    - Huic domui praefurent praeceptores:
    - Aubertus Bordoil (1239) et, a 1285.
    - Raimundus de Maroil in cujus manu conjungebatur domui « de Villegast »
    Département: Charente, Arrondissement: Confolens, Canton: Ruffec - 16
    Sources: Archives de la Vienne, H3 1001. - Trudon des ormes, Revue de l'Orient Latin, tome VII, pages 195 et 196.

    Raimundus de Mareuil Vers 1292-1294.
    In processus: « Preceptor domorum milicie Templi, in Arvernia, in Lemovicino et in Biturico. »
    Sources: E.-G. Léonard, page 103 et 166. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.


    Mayravent (Guillus)

    Guillus Mayravent, petragoricensis diocesis.

    Cité dans la liste des 70 templiers enfermés dans les tours de Domme;
    Bibliothèque nationale manuscrits, collection Périgord, 35 fonds de Harlay, n· 329, copie Lespine.

    Présent à Paris au Temple, le 10 février 1310 il est dans la chambre épiscopale pour entendre les commissaires demander si, il veut défendre l'Ordre, il répond oui:
    Eisdem die et loco, fuerunt adducti coram eisdem dominis commissariis fratres subscripti de Templo Parisiensi, videlicet fratres: Thomas de Jemval presbyter, Ambianensis; Johannes Vomberti Ambianensis; Gerardus de Somons Belvacensis; Marcilius de Fleyo Cenomanensis; Radulphus de Grandi Villarii Ambianensis; Guillelmus de Mayravent Petragoricensis; Theobaldus de Plomione Laudunensis; Guillelmus de Latigniaco Sico Meidensis, Johannes de Osqueriis Leodiensis; Poncius de Buris presbyter, Lingonensis; Stephanus de Turno presbyter, Parisiensis; Albertus de Germilla Cathalanensis; Johannes de Genefle Leodiensis; Ricardus de Caprosia Parisiensis; Johannes Braz de Fer presbyter, Ambianensis; Johannes Vassal presbyter, curatus ecclesie de Valle Camulla, Constanciensis; Gossoynus de Brugis Tornacensis; Johannes Dorbis Meldensis, Guillelmus de Verrinis Silvanectensis; Orricus de Precingie Lingonensis, Guillelmus Brioys Meldensis Thomas dictus Cames Belvacensis, Johannes de Noviomo, [...]
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 64

    Le 28 mars il est parmi les 550 templiers défenseurs de l'Ordre, dans le verger derrière le palais épiscopal, pour entendre les commissaires donner lecture en latin du questionnaire de la commission d'enquête:
    Nomina vero fratrum predictorum qui dictis die et loco, predictis omnibus et singulis, ut premittitur ibidem actis interfuerunt, sunt hec, videlicet fratres: suit une longue liste de Frères du Temple; Theobaldus de Bassimonte Carnotensis; G. de Soions Ambianensis; Oricus de Precinhio Lingonensis; Poncius de Bono Opere Lingonensis; Albertus de Gentevilla Catbalanensis; Thomas de Estamis Belvacensis; Johannes de Noyo Noviomensis; Johannes de Alqueriis Lexoviensis; Guilleimus Ardoyni Aurelianensis; Guillelmus Mayravent Petragoricensis; Radulphus de Grandi Villarii Ambianensis; Poncius de Buris presbyter Lingonensis; Robertus de Monte Boyni Senonensis; et la liste continue[...]
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 108


    Périgord, (comte Armand ou Hermant de Talleyrand Périgord)

    Périgord, Armand
    [1232; mort le 17/20 octobre 1247].

    Précepteur du Temple en Sicile et en Calabre, il succède à Pierre de Montaigu en 1232 comme grand maître du Temple, le grand cartulaire de Nicosie le signale dès le mois d'août 1232 dans l'acte de restitution de Baruth à Jean d'Ibelin par Richard Filangieri.

    Le 4 octobre de la même année à Chypre, il arbitre entre le clergé et les barons de l'île, au sujet de dîmes dues par ces derniers.

    Le 25 juillet 1233, près d'Acre, une concorde est signée par les deux maîtres, Armand de Périgord, maître de la maison du Temple, et Guérin, maître de la maison de l'Hôpital, concernant les eaux et les moulins d'Acre.

    En août 1244 des tribus tartares de Karismeniens, en fuite devant les Mongols entrent à Jérusalem en même temps que des pèlerins qui sont massacrés et le Saint-Sépulcre saccagé.

    Les templiers et les hospitaliers réconciliés devant le danger se regroupent et se trouvent en face des mameluks de l'Egypte et des Karismeniens commandés par Beybars cet ancien esclave promu émir, qui va devenir sultan d'Egypte et vainqueur du Proche Orient. La bataille s'engage le 17 octobre 1244.

    « Ils firent de beaux coups et de grandes prouesses... mais comment vaincre une telle multitude quand les ennemis valides et toujours renouvelés se ruaient sur nous... nous succombâmes et leur laissâmes le champ, et la victoire qui leur fut sanglante et coûteuse » Ecrira un hospitalier.
    ecueil des Historiens des Croisades, Occidentaux, tome II.

    Armand de Périgord blessé est fait prisonnier et meurt peu après dans sa prison du Caire. C'est le désastre de Forbie, avec la perte de 312 chevaliers du Temple, 200 hospitaliers et 324 turcopoles templiers.


    Périgueux (Itier de)

    Le baron, Ebblon de Saint-Astier, seigneur du château de Monteyzey, assistait, quelques années plus tard, à une importante donation faite au Temple d'Andrivaux. Cinq frères, Pierre, Elie, Gérard, Ebblon et Milon de Saissac et Bertrande leur soeur, pour réparer les dommages que leur père, le chevalier Pierre de Saissac, avait causés à l'Ordre du Temple, faisaient donation de la maison d'Andrivaux de leurs fiefs des Cortils situé dans la paroisse de la chapelle de Gonaguet, en promettant de ne porter dans la suite aucun obstacle à l'accroissement de la population de ce territoire.
    Pénétré de reconnaissance pour cette libéralité, le chevalier Sicard de la Roque précepteur d'Andrivaux. « donna, autant qu'il dépendait de lui, l'absolution à l'âme du chevalier défunt pour tous les excès dont il s'était rendu coupable envers les Templiers » et remit en outre, séance tenante, aux donateurs la sommede trente-huit livres et dix sols de la monnaie du Périgord. Le chapelain d'Andrivaux Wilhelm de Chastanet, qui avait fourni cette somme, reçut en paiement l'usufruit de ce fief jusqu'à sa mort; après quoi, les Templiers s'engageaient à prélever sur les revenus une rente de vingt sols qui devait subvenir aux frais d'un service anniversaire pour le repos de son âme, plus une pareille rente qu'il pourrait léguer dans son testament à qui il le voudrait. Ebblon de Monteyzey, de la seigneurie duquel relevait ce fief, après avoir donné l'investiture au précepteur et exempté les futurs habitants de toute servitude autre que celle de la réparation des barrières de son château, fit dresser de tout ce qui précède une charte qu'il scella de ses armes, le 11e jour des kalendes de décembre 1252, en présence de frère Itier de Périgueux (Frater Iterius de Petragoris, miles), chevalier du Temple, de son fils Itier de Périgueux, d'Itier Ayz, damoiseau, (Iterius Ayz donzellus); de frère P. de la Barre (Frater P. de la Barra, presbyter); et de frère W. de Chastanet, prêtres de l'Ordre (B, del Chastanet clericus Ordem).
    M. Antoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 524


    Queule (Pétri de) (Pierre de Queille)

    Templier (?)
    Enfermé dans la petite tour de Domme, en 1307.

    Sans doute un membre important de l'ordre pour être enfermé seul. Son nom est gravé sous le manteau de la cheminée, avec indication de la date 1307 (MCCC en raclé suivi de sept bâtons).
    Ces graffitis ont été relevés par le chanoine P.M. Tonnellier et publiés dans Archéologia, n·32, 1970, (pages 25-32).


    Raynaudi (Helias ou Hugone Raynaudi)

    Elie ou Hugo Raynaudi, Retragoricensis diocesis.
    Elie ou Hugo Raynaudi, précepteur du domaine templier de Dognon dans le diocèse de Saintes (Helias Raynaudi petragoricensis diocesis, preceptor domus templi de Dongno diocesis Xantonensis).

    Est présent à Paris le 8 mars 1311 pour déposer devant la commission pontificale:
    Post hec, die Lune sequenti, que fuit VIII dies dicti mensis Marcii, fuerunt adducti pro testibus ad presenciam eorum dominorum commissariorum, in, domo predicta fratrum Minorom, fratres Guillelmus de Torrage miles Carnotensis, Guillelmus deu Liege preceptor de Rupella, P. Theobaldi preceptor de Castro Bernardi Xantonensis, et Helias Raynaudi Petragoricensis, preceptor domus Templi de Dongno diocesis Xantonensis, Guillelmus Terice Cenomanensis, et Thomas de Panpalona preceptor domus d'Averih in Navernia Panpalonensis, et dorrius de Riba Fofada Therasconensis diocesis. Qui tactis sacrosanctis Evangeliis juraverunt dicere in isto negocio plenam et merarn veritatem, secundum formam jurameriti aliorurh testium superius registratam, expositam et vulgarizatam eisdem.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 6);

    Il est entendu le 9 mars:
    Frater Helias Raynaudi Petragoricensis diocesis serviens, preceptor domus Templi de Dompnho Xantonensis diocesis, testis supra juratus, mantellum ordinis et barbam defferens, quinquagenarius vel circa cum quo fuerat inquisitum, absolutus et reconciliatus par dominum episcopum Xantonensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nunquam vidisse nec scivisse quod in recepcionibus fratrum ordinis vel post fierent abnegaciones, dogmatizaciones vituperia crucis, oscula inhonesta, vel alia que ad crimen sodomiticum, vel que ad alia illicita in articulis contenta, nec credit quod fierent dicta illicita vel aliqua ex eis; nec audivit hoc dici, nisi post capcionem eorum, et credit quod omnes communiter reciperentur in ordine ubique sicut frater Amblardus de Viena quondam, tunc preceptor Aquitanie, receperat in capella domus Templi deu Deffes Xantonensis diocesis, dominica ante instans festum Ascensionis Domini erunt circiter XXIV anni vel circa, presentibus fratribus Helia de Bordelia milite Petro Lemovicensi preceptore dicte domus deu Deffes Petro de Petragoris, et aliis defunctis a quo cum requisisset caritatem, elemosinam et societatem ordinis et ei concessisset, fecit eum vovereetjurare castitatem, obedientiam vivere sine proprio, servare bonos usus et bonas consuetudines ordinis, et jurare pro posse suo ad acquirendum Teriam Sanctam.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 21, 22

    Il est entendu le 9 mars:
    Vidit autem recipi fratrem Guillelmum de Fretive Petragoricensis diocesis, vivum ut credit, in capella domus templi de Siturat Xantonensis diocesis, per fratrem Petrum de Madit quondam militem, tunc tenentem locum magistri Pictavie, sunt X anni vel circa, presentibus fratribus Petro Theobaldi, texte supra proximo examinato Hugone Raynaudi preceptore dicte domus de Siturat, vivis ut credit, et quibusdam aliis de quibus non recordatur.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 23

    Il se présente (en tenue ordinaire barbe rasée): Frère Elie Raynaudi du Périgord, précepteur de « Dompnho » dans le diocèse de Saintes, âge 50 ans environ, reçu dans la chapelle du Temple de Deffend (domus deu Deffes: Maison du Deffens, Xantonensis diocesis) vers 1287, par Amblard de Vienne précepteur d'Aquitaine, en présence de Pierre Limousin précepteur de « Deffes » et de Pierre de Périgord évêque de Périgueux.


    Roque (Sicard de la)

    Liste des Commandeurs d'Andrivaux.
    Templiers
    XXXX-1228. Guillaume de Tranlega.
    XXXX-1252. Sicard de la Roque.
    1296-1297. Gérard Druilhe.
    1297 1306. Gérard de Lavergnc, Maître en Périgord.
    Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 528.


    Saint-Chamand (Eudes de Saint-Chamand du Pesclier de Pazayac, Mont-Mège, dit aussi Eudes de Saint-Amand)

    Eudes de Saint-Amand [1171-1180]
    Peut-être le plus grand des maîtres du Temple, vicomte et châtelain de Jérusalem, avant de devenir le septième maître de l'Ordre le 3 avril 1171, il a été successivement maréchal puis sénéchal dans le royaume franc de Terre sainte.

    Il consacre tout son magistère à marquer plus nettement l'indépendance de l'ordre vis-à-vis du pouvoir royal.

    Guillaume de Tyr, dont on connaît l'hostilité marquée à l'égard des Templiers, dit de lui qu'il est un « homme ayant le souffle de la fureur en ses narines, ne craignant pas Dieu et ne respectant personne » ! Il a même interdit au roi Amaury de Jérusalem de pénétrer dans les commanderies de l'ordre et en 1178, il fait répondre à Baudoin IV qui s'oppose à la construction d'une forteresse au gué de Jacob: « que les traités du roi de Jérusalem ne concernent pas l'ordre du Temple. » La construction du château achevée, Saladin s'en empare, il fait égorger la moitié des défenseurs et emmène le reste en captivité dont Eudes de Saint-Amand à qui on propose d'être libéré contre une rançon, il se contente de répondre: « Un templier doit vaincre ou mourir, et ne peut offrir comme rançon que son couteau et sa ceinture. »

    L'Obituaire des templiers de Reims donne la date de sa mort dans les geôles turques, le VII des ides d'octobre, soit le 19 octobre 1180.
    Armoriai du Périgord, A. Froidefond de Boulazac, Les templiers ces inconnus, Laurent Daillez


    Saint-Joire (Consolin de)

    Chevalier du diocèse de Cahors, [1307-1311].
    (frater Consolinus de Sancto Jorio miles, Carturicensis diocesis).

    Amené à Paris et introduit le 2 mai 1310, au palais épiscopal pour y être entendu avec un groupe de Templiers qui arrive de Périgueux. Il décide de vouloir défendre l'ordre qui était « bon et loyal. »

    Il rétracte hautement les aveux qu'il a fait devant l'évêque de Périgueux Audoin de Neuville, car en plein hiver, on l'avait dépouillé de sa tunique et de son capuchon, réduit au pain et à l'eau, et exposé au froid. 18 autres frères tiennent le même langage: soumis aux tortures et à la faim, ils avaient reconnu des erreurs qu'ils rétractent.

    Sont-ils parmi les 54 héros morts en martyrs à la porte de Paris, « vers le moulin Saint-Antoine » où la vue du bûcher ne les fait pas fléchir.

    Un envoyé du roi proclame que grâce sera accordée, liberté rendue à ceux qui ne s'obstineront pas dans leur attitude. Ils résistent à cette ultime tentative de corruption, aux prières, aux larmes aussi des parents que l'on a dépêchés auprès d'eux, en même temps que l'émissaire de Philippe; et invoquant Dieu, la Vierge et les saints (invocabant Deum ac beatam virginem et alios Sanctos), ils entonnent à pleine voix l'hymne de la mort devant une foule muette de stupeur.

    Chose qui confond: la commission pontificale a l'inhumanité ou le cynisme de siéger le jour même de l'exécution des templiers, dans l'odeur qui traîne sur Paris de leur chair brûlée...
    Processus contra Templariis. L'ordre des templiers, Jean Charpentier, M I 229, Monuments historiques relatifs à la condamnation des chevaliers du Temple, Raynouard.

    Item, dixit quod ipse testis recepit fratrem Raymondum Bornarelli servientem, de Gordonio Caturcensis diocesis, per annum cum dimedio ante capcionem eorum, in quadam camera domus Templi del Bastre dicte diocesis, cujus domus erat ipse testis preceptor, presentibus fratribus Guillelmo Fabri presbitero, et Gaucelino de sancto Jorio milite, et Guilleimo Abbati tunc camerario dicte domus, et quibusdam aliis fratribus de quibus non recolit, in cujus recepcione nichil egit, nec per alium fieri fecit, nec factum fuit illicitum vel inhonestum, servans modum qui servatus fuerat in recepcione sua, exceptis abnegacione, et illis illicitis que dicti servientes fecerant et preceperant, quod nullo modo fecisset fieri nec servari, pro eo quod sunt ahhominabilia et contra Deum et contra debitum nature.
    Michelet, Procès des Templiers, tomme I, page 389

    Frater Consolinus de sancto Jorlo miles, Caturicensis diocesis, qui fuit requisitus per eosdem dominos commissarios si volebat dictum ordinem defendere. Respondit quod sic, tamquam bonum et legalem. Requisitus si fuerat Ipse confessus dictos errores impositos dicto ordini, vel aliquos ex eis, respondit quod sic, coram episcopo Petragoricensi sed vi tormentorum illatorum sibi prius per annum sed postmodum fuit, ut dixit, a die Veneris post Nativitatem Domini usque ad diem Sabbati post sequens festum nativitatis sancti Johannis Baptiste, in pane et aqua et frigore, et fuerunt sibi amoti subtulares et supertunicale et capucium, ita quod non habebat nisi tunicam et camisiam, et braccas, et caligas et paleas subtus se.
    Michelet, Procès des Templiers, tomme II, page 229, 230


    Salle (Bertrand de la)

    Signalé comme maître du Temple dans la baillie de Toulouse.

    Maîtres du Temple dans la baillie de Toulouse.
    1203-1208. Bretrand de la Salle.
    M. Antoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 24


    Salle (Eymeric de la Salle, de Born, de Bosredon etc.)

    Commandeurs de Sainte-Eulalie
    1195. Eymeric de Salles, Maître en Rouergue.

    1195. Donation par Raymond de Saint-Véran à Eymeric de Salles, Maître de Sainte-Eulalie, de plusieurs fiefs situés dans la paroisse de Saint-Véran.
    M. Antoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 574


    Savinhac (Bertrando) militibus.

    Bertrand de Savignac (appelé aussi Vassignac) chevalier, cité par Bernard Charnerii précepteur de Saint-Pourcain « Temple de Palluet (03) », dans sa déclaration le 1er avril 1311 à la commission pontificale, comme présent à la réception de frères à Tortose Outre-Mer vers 1285.

    Requisitus si credit quod illicita confessata per eum intervenirent communiter in recepcionibus aliorum fratrum vel post, respondit se credere quod sic, quia vidit recipi, sunt XXVI anni vel circa, ultra mare, in quadam camera domus Templi de Tortosa, fratrem Johannem lo Test de Apulia servientem, de cujus vita vel morte non habet certitudinem, per fratrem Ademarum de Peyruza militem, quondam castellanum de Tortossa, presentibus fratribus Johanne de Acon, Johanne de Nivernis servientibus, Bertrando Amblardi et Bertrando de Savinhac militibus, deffunctis, et pluribus aliis quos credit obiisse.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 144

    Egalement par Guillaume de Vernège chevalier limousin à sa réception au Temple de Foresta en Limousin vers 1296 (M II 179 Bertrando de Vassinhac milite), et qui enfermé, réussit à s'enfuir (M II 180 qui morabatur in dicta domo de Bilda de Petragoricinio, aufugit de carcere).

    Dixit enim se fuisse reccptum in instanti festo Assumptionis beate Marie erunt quinque anni pe fratrem Humbertum de Corbonio militem quondam, in capella domus Templi de Foresta Lemovicensis diocesis, presentibus Hugone de Lata Petra serviente, qui auffugit, Bertrando de Vassinhac milite, qui transfretavit, Vincencio presbitero quondam, cujus cognomen ignorat, et Humbando lo Berroyer serviente, deffuntto, in hunc modum [...]
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 179

    Post que dictus receptor et fratres astantes fuerunt eum osculati in ore, et credit quod dicta licita et illicita confessata per eum intervenirent, communiter et ubique in recepcionibus aliorum vel post, quia non credit quod modum singularem servaverint in sua recepcione, et quia vidit et audivit quod dicta licita et illicita confessata per eum intervenirent in recepcione fratris Oliverii de Manso Sereno servientis, Lemoyicensis diocesis, qui fuit captus una cum aliis et receptus in capella domus Templi de Bilda Bituricensis diocesis, quasi dimidium annum post recepcionem ipsiusi testis per fratrem Raymundum de Vassinhac militem, testem supra examinatum, presentibus fratribus Johanne de Fontenay, qui fuit captus apud Exordium, Bertrando, qui morabatur in dicta domo de Bilda de Petragoricinio, qui aufugit de carcere, et Bernardo la Brossa de Briva, et Clemente de Sancto Hilario presbitero, Lemovicensis, diocesis, qui fuit captus apud Brugeriam Templi Bituricensis diocesis, quos credit vivere, et Guillelmo Arnaudi preceptore de Madiis quondam.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 180


    Tayac (Bernard de)

    Liste des Commandeurs Templiers de Sargeac.

    1275-1293. Géraud de Lavergne, Maître en Périgord.
    1298-1299. Bernard de Tayac.
    1300-1306. Grérard de Lavergne (2e fois)
    M. Antoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 526


    Terrassone (P. de)

    P. de Terrassonne ou Terrasone, Petragoricensis diocesis.
    Cité en 1309 dans la liste des 70 détenus dans les tours de Domme.
    Bibliotheque natationale manuscrits, collection Périgord, 35, fonds de Harlay, n· 329, copie Lespine.

    Il est à Paris le 13 février 1310 arrivant de Saint-Denis où il était détenu avec un groupe de templiers arrivant d'Aquitaine.
    « Eisdem die et loco fuerunt simul adducti coram eisdem dominis commissariis fratres subscripti, qui adducti fuisse dicebantur de senescballia Carcassonensi, videlicet fratres: P. de Mossio Narbonensis; J. Maurini Narbonensis; Raymondus de Corbes Einensis; Guillelmus de Nebias Narbonensis; Raymondus de Pruhanis Narbonensis; Poncius Tortossa Nemausensis; J. Cassanhas Carcassonensis; Arnaldus de Spel Appamiensis; Johannes Olibe Tholosane; Guillelmus de Castro Novo Carcassonensis; Stephanus Saurini Uticensis; Johannes Amelii Carcassonensis; Raymondus de Roianis Agatensis; Poncius Espes Biterensis; Martinus Rebol Agatensis; Bertrandus de Moleta de Anicio, Bartholamus Andree Agatensis; Guillelmus de Fuxo miles Appamiensis; P. de Terrasone Petragoricensis; Bertrandus Cascavelli Agatensis; P. Stephani Agatensis; Bertrandus Aiuda Dieu presbyter Magalonensis diocesium. »

    Qui sigillatim et separatim requisiti, si volebant dictum ordinem deffendere ab hiis que sibi imponebantur, dixerunt quod sic, adiciens dictus P. Stephani Pro posse.
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 69 Terrasone

    Et le 28 mars 1310 parmi les 550 templiers réunis dans le verger du palais épiscopal pour entendre les 127 questions devant être posées par les commissaires de la commission pontificale. P. de Terrassonne Petragoricensis
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 106


    Traulega (Guillaume de)

    Guillaume de Traulega, précepteur (commandeur) d'Andrivaux

    Une charte de 1228, d'Archambaud, comte de Périgord, nous apprend qu'au mois de novembre de l'année 1228, le chevalier Bertrand de Geoffroy donna, en présence de ce prince, à Hélie de la Barthe, Maître du Temple en Périgord et à Guillaume de Traulega, précepteur d'Andrivaux, tous ses droits sur le moulin du Chambon
    M. Antoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, page 522


    Valle Gelosa (ou Celosa) (Johannes de)

    Johannes de Valle Gelosa, presbyter Petragoricensis.

    Peut-être de Vélines ? (Vallée froide) cité dans la liste des 70 prisonniers détenus dans les tours de Domme.
    Bibliotheque nationale manuscrits collection Périgord, 35 fonds de Harlay, n· 329, copie Lespine

    Prêtre, présent à Paris le 17 février 1310 et interrogé avec trois autres frères arrivant de diocèses occitans (diocesis Auxitana) il accepte de défendre l'ordre (dixit et respondit quod volebat dictum ordinem defendere.)
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 73.

    Le 28 mars il est dans le verger du palais de l'évêque, parmi les 550 templiers résolus à défendre l'ordre. Les commissaires donnent lecture du questionnaire, en latin et demandent:
    Voulez-vous que nous traduisions en français ?
    Les templiers: le latin nous suffit !
    Pas besoins de traduire de telles turpitudes, vulgaires et fausses, (quibus lectis integraliter et perfecte, volerunt et preceperunt iidem domini commissarii quod vulgariter omnia lecta exponerentur eisdem; sed responsum fuit per dictos fratrers quod contenti erant de lectura facta in latino, et quod non curabant quod tante turpidunes quas asserabant omnino esse falsas et non nominandas vulgariter exponerentur eisdem.)
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 99 à 105


    Ventadour (André de)

    André de Ventadour

    Cité par Hugues de Faure chevalier, lors de sa déposition le 12 mai 1311, comme l'ayant vu vers 1301 dans la chapelle de Bellechassagne en Corrèze, lors de sa réception, il ajoute qu'il fut captif par les Sarrasins à Tortose.

    Citra mare autem vidit recipi fratrem Andream de Venthodoro militem quondam de Lemovicinio, captum apud Tortosis, per Saracenos, in dicta capella de Bella Chassanha, per fratrem Humbertum de Conborino militem, quondam, circa instans festum Assumpcionis beate Marie erunt octo anni vel circa, presentibus fratribus Galtero de, Montengrier milite, quem audivit esse detentum Avinioni, Borzone Cocta qui detinetur apud Riornum in Alvernia, et Guidone d'Arzac, qui auffugit, servientibus; et cum fecisset vota sua et fuisset inductus, fuit preceptum eidem testi per dictum receptorem quod duceret dictum Andream ad quamdam cameram dicte capelle contiguam, ut loqueretur cum eo; et ipse testis [...]
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 222


    Villaribus (Bernardus de Villaribus) Bernard de Villars, (arr. de Nontron)

    [Né vers 1271-1311];
    Prêtre diocèse de Limoges.
    [Reçu vers: 1293 ou vers 1294] à Paulhac par Géraud de Sauzet.
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 122)

    Commandeur de La Roche-Saint-Paul (Saint-Paul-la-Roche) en 1307.
    Trudon des Ormes, Revue de l'Orient Latin, tome VII, N 1 et 2. Paris 190

    Avouant en 1309 devant l'évêque de Clermont.
    Dépose le 29 mars 1311 devant la commission pontificale.

    « Post hec, die Lune sequenti, qui fuit XXVIIII dies dicti mensis Marcii, fuerunt adducti pro testibus, in domo predicta domini Petri de Sabaudia, ad presenciain dictorum dominorum commissariorum, Mimatensis et Lemovicensis episcoporum et Tridentini, aliis excusatis, fratres: Bertrandus de Villaribus preceptor de Rupe Sancti Pauli Petragoricensis; Guillelmus Textoris curatus de Sellis, presbiteri, Claramontensis; Guillelmus de Mazayas Claramontensis; Guido la Chastaneda, milites, Lemovicensis; Johannes de Mendaco preceptor Marchie, Johannes Senandi preceptor Folhose, Johannes Adam preceptor Turrete, Hugo Charnerii preceptor de Sancto Porciano Claramontensis; Rogerius la Rocha Bituricensis; et Bertrandus de Ansonio Claramontensis diocesium, servientes. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 121

    « Quo facto, dictus frater Bertrandus de Villaribus de diocesi Lemovicensi oriundus, preceptor de Rupe Sancti Pauli, quadragenarius vel circa, absolutus et reconciliatus per dominum Claramontensem episcopum, qui inquisiverat cum eo, mantellum ordinis defferens, lectis, et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse de contentis in ipsis articulis nisi quod sequitur.

    Dixit enim se fuisse receptum in capella domus Templi de Paulhaco Lemovicensis diocesis, circa instans festum nativitatis beati Johannis Baptiste erunt XVIII anni vel circa, per fratrem Gerardum de Sanzeto militem quondam, tunc preceptorem Alvernie, presentibus fratribus Johanne de Sancto Hilario tunc preceptore dicte domus, Gerardo de Briva tunc preceptore de Montibus, Gerardo de Sancto Martineto, Petro Reynaudi tunc preceptore domus de Buxeria Raspit Lemovicensis diocesis, deffunctis, in hunc modum nam ante omnia fecerunt eum jurare quod non revelaret secreta capituiorum, et postmodum vovere et jurare castitatem, obedienciam, et vivere sine proprio. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 122

    « Est toujours barbu, selon l'usage de l'Ordre, le samedi avant les Rameaux (11 avril) »
    Raymond Oursel, Le procès des templiers, traduit Paris 1955

    VILARIBUS (Bernardus de), 1; liste; très souvent mentionné car sa déposition a servi de référence lors des autres interrogatoires (2, 3, 6, 9, 14, 19, 20, 25, 26, 31, 36, 37).
    Villars, Dordogne, arrondissement Nontron, canton Champagnac-de-Belair.

    [Né vers 1271-1311]; prêtre, diocèse de Limoges.
    Reçu vers 1293(Michelet, tome II page 122), ou vers 1294 (1 l) à Paulhac par Géraud de Sauzet.
    Bosc de Malvaleix, sergent, diocèse de Limoges, témoin, dit c. 1291 par Jean La Chaussade (Michelet, tome II, page 230).
    Commandeur de La Roche Saint-Paul (Dordogne, Léonard, Cartulaire général des Templiers, du Marquis d'Albon, page 101).
    Dit avoir assisté vers 1299 à Bellechassagne à la réception de Géraud de Rupe Apis par Pierre de Madic (Michelet, tome II, page 123).
    Vers 1304 au Mas-Dieu à la réception de Guillaume Aymerici, sergent, diocèse de Limoges par Ymbert de Comborn, chevalier, diocèse de Limoges (Michelet, tome II, page 123) et à trois réceptions dont il n'indique ni le lieu ni la date (1 l).
    Donné par Gui de La Roche, prêtre, diocèse de Limoges, pour présent à sa réception vers 1300 ou 1301 à Bellechassagne par Pierre de Madic (Michelet, tome II, page 219).
    Avouant en 1309.
    Dépose le 29 mars 1311 devant la commission pontificale (Michelet, tome I, page 121 Villaribus, et page 122 à 125).
    Roger Sève, Anne-Marie Chagny-Sève, pages 298-299

    Eidem balliviae adscribendae sunt etiam domus "Sanct Michaelis de la Ribeira" (Saint-Michel-de-Rivière: Département: Dordogne, Arrondissement: Périgueux, Canton, Saint-Aulaye, commune: La Roche-Chalais - 24) et de Rupe Sancti Pauli (Saint-Paul-La-Roche: Département: Dordogne, Arrondissement: Nontron, Canton: Jumilhac-le-Grand - 24)
    - Prioris praeceptor fuit:
    - Helias de Borzac a. 1233 alterius, a. 1307.
    - Bernardus de Villaribus (Sources: Trudon des Ormes, page 204)
    Sources: E.-G. Léonard, page 100, 101. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.


    Villaribus (Gérardus de) Gérard de Villars

    Vilars Gerardus.
    Chevalier (Vers 1299-1307)
    de Villars, arrondissement de Nontron, Commandeur de Lempzours en 1299;
    Commandeur de la Marche en 1303;
    Commandeur du Périgord en 1305;
    Commandeur de France, visiteur des provinces d'Occident, s'enfuit en 1307.
    Sources: Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, Année 2000 - Par: André Goineaud-Bérard

    Vilars Gerardus.
    Vers 1299-1307.
    Chevaliers, commandeur de France, peut-être visiteur des provinces d'Occident.
    S'enfuit en 1307.
    Les références dans Michelet, Procès des Templiers, sont très nombreuses.
    Finke, tome II, 74, 315, 339.
    Schottmuller, tome I, 58, 509, 603 et tome II 39, 200, 207, 212.
    Léonard, Cartulaire général des Templiers, 19 et 115.
    Sources: Roger Sève et Anne-Marie Chagny-Sève - Le Procès des Templiers d'Auvergne, 1309-1311. Editions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. Paris 1986

    Villaribus Girardus.
    1299-1307.
    Cité dans ces commanderies: Renneville, Paris, Chevru, La Ferté-Gaucher, Champfleury, Dormelles, Lagny-le-Sec, Savigny, Mont-de-Soissons, Sommereux, Ecoreaux, La Neuville, Ruetz, Cordamble, La Marche.
    « Commanderres des maisons de la chevalerie dou Temple en France »
    In processus: « preceptor Francie », Michelet, tome I, pages 397, 399, 408, 532, 561, 571, 575, 599.
    In processus: « preceptor Francie », Michelet, tome II, pages 70, 134, 388, 390, 416.
    Prutz, page 31, « preceptor Francia »
    Schottmuller, pages 200, 257, 212, « Commandere de France »
    Finke, tome II, page 315 « mestre de France »
    Finke, page 314 « visitator Francie »
    Michelet, tome I, pages 448,449 et tome II, page 285 « magister seu visitator Francie generalis »
    Sources: E.-G. Léonard. ? Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. ? Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.

    Gerardus de Villaribus
    - Inter enim ultimos quinque visitatores generales:
    - Franco de Bort, fuerat praeceptor Arvernia.
    - Ponsius de Bozeto, erat magister Provinciae.
    - Hugo de Peraudo, magister Francia.
    - Gerardus de Villaribus, visitator generalis
    Sources: E.-G. Léonard, page 15. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8, xv-259 pages.


    Villaribus (Guillelmus de)

    frater Guillelmus de Vlllaribus

    Guillaume de Villars faisant partie des 18 templiers amenés de Périgueux à Paris, est détenu en la chapelle Saint-éloi.

    Lors de la visite des commissaires le 2 mai 1310, il confirme ce qu'a dit Consolin de Saint-Joire, qu'ils ont été maltraités et affamés, et qu'il rétracte lui aussi les aveux faits devant l'évêque de Périgueux.

    Il déclare ne pas vouloir défendre l'Ordre, car étant un vieillard alité,

    Et frater Guillelmus de Vlllaribus, qui dixit quod paratus erat dicere veritatem, quando peteretur ab eo; aliter non vult dictum ordinem defendere, quia senex homo est, prout dixit.
    Michelet, Procès des Templiers, tome I, page 230


    Villaribus (Petrus de)

    Pierre de Villars, chevalier

    Pierre de Villars, chevalier précepteur de Poitiers, cité par Guillaume Audubon, dans sa déclaration aux commissaires de la commission pontificale à Paris le 8 mai 1310.

    « Requisitusubi, quando, a quo et qualiter receptus fuerat et alios recipi viderat, respondit se fuisse receptum in capella domus Templi de Monte Gauguerii Pictaverisis diocesis, in instanti festo Ascensionis Domini erunt XLI anni, per fratrem Johannem Francisci militem quon dam presentibus fratribus Réginaldo Bertrandi milite, preceptore dicte domus, Petro de Valle Gordonis preceptore de Ouson, et Petro Normanni et Roberto de Chesac servientibus, deffunctis, in hunc modum nam cum peciisset caritatem et societatem ordinis, et obtulisset se velle fieri servum esclavum Terre Sancte et ordinis, et responsum ei fuisset quod bene deliberaret, quia oporteret eum a se abdicare propriam voluntatem et subjici aliene et multa dura et aspera sustinere finaliter eum dictus receptor deliberasset eum recipere, poscito ab eo sine juramento quod non erat servilis condicionis nec excommunicatus, nec matrimonio, alteri religioni nec debitis que non posset solvere obligatus, nec habebat infirmitatem latentein, fecit eum vovere et jurare castitatem, obedienciam, vivere sine proprio; et servare bonos usus et bohas consuetudines qui tunc erant in ordine, et qui in posterum imponerentur cum consilio proborum ordinis et imposito sibi mantello, receptor et alius miles fuerunt eum osculati in ore; et eo instructo quot Pater noster pro horis suis diceret et qualiter se in ordine regeret, recesserunt; et per eundem modum vidit recipi infrascriptos, videlicet fraties Guaufredum Goumar militem quondam Xantonensis diocesis, et Johannem de Ruans, testem supra juratum sed nondum examinatum, servientem similiter, circa instans festum beati Barnabe erunt XII anni vel circa, in capella domus Templi de Ouso, per fratrem Petrum de Villaribus quondam, tunc preceptorem Pictavie presentibus fratribus Guillelmo deu Liege preceptore de Rupella, teste supra examinato, Petro de Turonis et Guillelmo de Blere, qui detinebatur apud Caynohem Pictavensis diocesis, Gerardo de Anguihaco, alias cognominato Judicis, teste ante eri examinato, et pluribus aliis. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 90

    Il est convoqué devant la commission épiscopale le 28 mars:
    « Post hec, die Lune sequenti, qui fuit XXVIII dies dicti mensis Marcii, fuerunt adducti pro testibus, in domo predicta domini Petri de Sabaudia, ad presenciain dictorum dominorum commissariorum, Mimatensis etLemovicensis episcoporum et Tridentini, aliis excusatis, fratres: Bertrandus de Villaribus preceptor de Rupe Sancti Pauli Petragoricensis, Guillelmus Textoris curatus de Sellis, Claramontensis, presbiteri; Guillelmus de Mazayas Claramontensis, Guido la Chastaneda Lemovicensis, milites; Johannes de Mendaco preceptor Marchie, Johannes Senandi preceptor Folhose, Johannes Adam preceptor Turrete, Hugo Charnerii preceptor de Sancto Porciano Claramontensis, Rogerius la Rocha Bituricensis, et Bertrandus de Ansonio Claramontensis diocesium, servientes; qui, tactis sacrosanctis Evangeliis, juraverunt dicere in isto negocio plenam et meram veritatem, secundum formam juramenti aliorum testium superius registratam, expositam et vulgarizatam eisdem; et fuerunt protestati quod non intendunt recedere a deposicionibus suis per eos factis coram domino episcopo Claramontensi. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 121

    Il est absout et réconcilié avec l'Eglise:
    « Quo facto, dictus frater Bertrandus de Villaribus de diocesi Lemovicensi oriundus, preceptor de Rupe Sancti Pauli, quadragenarius vel circa, absolutus et reconciliatus per dominum Claramontensem episcopum, qui inquisiverat cum eo, mantellum ordinis defferens, lectis,et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse de contentis in ipsis articulis nisi quod sequitur. »

    Il est interrogé sur sa propre réception:
    « Dixit enim se fuisse receptum in capella domus Templi de Paulhaco Lemovicensis diocesis, circa instans festum nativitatis beati Johannis Baptiste erunt XVIII anni vel circa, per fratrem Gerardum de Sanzeto militem quondam, tunc preceptorem Alvernie, presentibus fratribus Johanne de Sancto Hilario tunc preceptore dicte domus, Gerardo de Briva tunc preceptore de Montibus, Gerardo de Sancto Martineto, Petro Reynaudi tunc preceptore domus de Buxeria Raspit Lemovicensis diocesis, deffunctis, in hunc modum nam ante omnia fecerunt eum jurare quod non revelaret secreta capituiorum, et postmodum vovere et jurare castitatem, obedienciam, et vivere sine proprio. »
    Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 122


    Le Verger

    L'interrogatoire eut lieu, non pas au palais épiscopal comme cela a été écrit, mais dans un édifice de Clermont dénommé le « Palais », bâtiment que l'on n'a pas encore localisé avec précision et qui venait d'être acquis par l'évêque Aubert Aycelin.

    Le verger probablement un des jardins de ce « palais »: Cette maison fut achetée le 30 septembre 1308 au comte de Forez Jean Ier (1278-1333) et à sa femme Alix de Viennois à laquelle elle avait été donnée en dot par contrat de mariage du 28 mars 1296, par son père Humbert Ier, dauphin de Viennois, seigneur de La Tour. Humbert de Viennois était le frère de Guy de La Tour, évêque de Clermont de 1250 et 1286 et d'Hugues de La Tour, sénéchal de Lyon et abbé du chapitre cathédral de Clermont de 1278 à 1286. L'acte d'acquisition de 1308 précise que cette maison avait appartenu à Hugues de La Tour, sénéchal de Lyon. Or celui-ci l'avait reçue en don de son oncle, l'évêque de Clermont, Hugues de La Tour (1227-1249), prédécesseur de Guy.
    Sources: Roger Sève et Anne-Marie Chagny-Sève - Le Procès des Templiers d'Auvergne, 1309-1311. Editions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. Paris 1986


    Sources: Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, Année 2000 - Par : André Goineaud-Bérard et Jack Bocar

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