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Études réalisées sur les Templiers

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Arrestation des Templiers d'Aix en Provence

Le 11 Février de l'an 1285, mourut le B. Hugo de Digne, grand Apôtre en Provence, illustre en sainteté de vie, ayant le don de faire des miracles et le don de prophétie. Nous avons dit quelque chose de lui ci-dessus, au discours du premier voyage que le Roy Saint Louis fit en Provence, en présence duquel il prêcha en la ville d'Hyères.

Il fut ensevelit dans la ville de Marseille, où l'on dit que, voyant un jour un très-beau et très-somptueux Réfectoire que les Templiers y avaient fait bâtir, il déplora une dépense si superflue et si inutile, puisque ce lieu devait être un jour une écurie pour les Chevaux d'un grand Seigneur, on n'entendait pas alors le sens de ces paroles; mais le temps fit accomplir cette prophétie, lors qu'on y alla faire loger les chevaux du Roy de Sicile, après que la Religion de ces Templiers fut abolie.

Ensuite desquelles Lettres Pierre Gantelme Chevalier et Viguier de la ville d'Aix, accompagné de Ponce Garnier juge de la même ville, et d'autres personnes de condition, se porta circa horam Matutinarum, dit le Procès-verbal de sa Commission, vers l'heure de Matines qui pouvait être beaucoup devant jour, sur les quatre ou cinq heures du matin au mois de janvier, en l'Eglise Sainte Catherine, où les Templiers étaient logés, et en cette grande Maison, qui est au-devant la porte de la même Eglife (où l'on voit encore quelques marques de leur demeure, comme des têtes d'Empereurs en relief, une montée et escalier, à la façon des Cloîtres, et une chambre toute entièrement dépeinte, ayant à un côte la figure de l'adoration des Rois à la naissance de Jésus et l'autre, l'image d'un Crucifix, ayant à la droite la figure de la Sainte Vierge et à gauche celle de Saint Jean, marques contraires à ce de quoi on les accusait) et faisant ouvrir les portes, il trouva dedans trois Religieux Templiers (un quatrième ayant pris la fuite, comme il confie dans la lecture du même Procès-verbal) qui étaient encore couchez et les ayant fait jurer il fît faire en leur présence un inventaire de tous les ornements de l'Eglise de tous les meubles, argent, bleds, farines, vins, huiles, et de toute autre sorte de meubles qui se trouvèrent en la cuisine et en toutes les chambres de la maison après les avoir arrêté, prisonniers, il se porta le même jour au lieu de Bailés, et à la Grange de la Galinière, qui dépendaient de la Maison d'Aix, pour se saisir de tous les Templiers qui se trouveraient en ces Maisons-là, et de tous les meubles, bestiaux et immeubles qui appartenaient à ces Maisons.

Et revenant deux jours après le 26 du même mois de janvier en la ville d'Aix, accompagné encore, par-dessus les autres, de Pierre Raimundi Receveur, il fit saisir les bestiaux qui étaient aux étables et écuries des mêmes Templiers en grand nombre, à savoir:
— Item trente Cavales (juments de races), six grands Chevaux, seize Vaches, neuf Taureaux, et un autre Cheval par-dessus les six précédents; c'est ainsi que dit l'écrit, Anno domini 1307, die XXVI. junnar. Nobiles et disereti viri D. Petrus Gantelmi Miles Vicarius, et Petrus Raimundi Clamarius Aquensis recensuerunt Aquis in domo Templi animalia equina Templi et inuenerunt Equas XXX.
— Item sex masculos Ronsinos grossorum animalum, et de praedictis Equabus quinque sunt Pulla Equine.
— Item recensuerunt animalia Vacarum XVI, grossarum.
— Item nouem animalia Bouina maseulina, quorum omnes sunt Vituli, prater unum qui est bos Lasciuiens duorum annorum.
— Item invenevunt unum Ronsinum domesticum, quem apud Bailés miserant.

Et de ce grand nombre de bétail le collige que les Ecuries de ces Templiers ne pouvaient pas être tout joignant l'Eglise Sainte Catherine; d'autant que le lieu est trop petit, pour y faire de grandes écuries mais qu'elles devaient être ce qui est à présent le Monastère des Religieuses de Sainte Claire, où sur l'entrée d'une très-grande porte murée, l'on voit encore aujourd'hui en la muraille deux grands Chevaux, avec un Chevaucheur en relief sur la pierre. Et ainsi l'estiment en quelque façon les Religieuses du même Monastère, qui avouèrent que leur Monastère était anciennement une Maison des Templiers, et qu'elles ont succédé à beaucoup de leurs biens. J'ai ouïe dire à quelques-uns des plus anciennes du même Monastère, qu'elles avaient autrefois vu au couvent de la Sale de leur Dortoir des peintures qui représentaient, à leur dire, des figures, les unes moitié homme, moitié cheval les autres moitié femme, moitié poisson c'est à dire des Centaures et des Sirènes ce qui ne pouvait avoir été fait que par les Templiers, qui étaient et Chevaliers et Voyageurs sur mer. Ce qui est conforme à un article de ce Procès-verbal, qui décrivant toutes les appartenances de la Maison des Templiers, éloigné ces écuries de la maison et de l'Eglise disant:
— Item invererunt in civitate Aquensi Domum Templi cum sua Capella, seu Ecclesia et Cimeterio et cum Curte, Aula et Cameriis fuis et cum uno Viridario et cum Furn suo et Stabulis quae omnia infia septa ipsuis Domus Templi exihunt, et omnia omnibus patesiunt.

Apres avoir pris et saisi les meubles de toute sorte, l'on fit faire une criée publique, que quiconque aurait des biens meubles ou immeubles de quelle sorte ou manière qu'ils furent, appartenant aux Templiers, ils eussent à les révéler sous de grandes peines: et procédant à la commission des immeubles l'on fit saisir au nom du Roy les Maisons, Moulins, Terres, Vignes, Prés, Censes et Services de bleds et de deniers, que ces Templiers avaient, non seulement au terroir de la ville d'Aix; mais encore ceux qu'ils avaient aux lieux de Saint Paul de Durance, de Vauvenargues, de Venelles, de Saint Canadet, du Puech, de Marignane et de Saint Etienne et le tout sous de bons Inventaires et dépôts.

Les Officiers de Pertuis en firent le même pour le lieu de Limaye, où ils trouvèrent quatre Templiers, qu'ils firent prisonniers et les menèrent à Aix, saisissant au nom du Roy tous leurs biens meubles et immeubles qu'ils avaient en ce lieu, et entre autres vingt Chevaux, seize Boeufs arans, vingt autres bêtes Bovines, dix trentaines et demi de bêtes à laine, et cinquante chèvres et de là ils vinrent à la Tour d'Aigues, où ils firent de semblables procédures sur les biens de ces Templiers. La même chose fut faite par tous les autres Baillages de cette Province, où il y avait des Maisons des Templiers, comme à celui de Brignoles, pour les lieux de Montfort; à celui de Sisteron, pour les lieux de Sedaton et de Sainte Colombe à celui du Puget de Teniers qui était en ce temps-là dans les Etats de Provence pour les lieux où il y avait des maisons et des biens appartenant aux mêmes Templiers, comme aux lieux de Rigaud, de Tohet, de Tornefort, de Villar, de la Pene, de Cuebris, de Colongue, de Rochete, du Puy Figete, de Villevieille, de Glandeuez, d'Encrevaux, d'Anot, de Guillaumes, de Saint Benoit, de Braux, de Puget de Saint Etienne, de Saint Dalmas le Sauvage, de Saint Sauveur et de Montalbant et vraisemblablement en tous les autres Baillages de la Province, comme de Digne, de Draguignan, de Grasse, de Colmars, de Seine, de Castellane, aussi bien qu'aux villes d'Arles, de Marseille et de Tarascon, quoi que les Procès-verbaux de toutes ces villes et de tous ces Baillages, ne soient pas enregistrer dans les Archives du Roi de la ville d'Aix, comme sont ceux dont nous venons de parler.

Quant au nombre des Templiers qui furent faits prisonniers en cette Province, j'en trouve quelques au nombre de 48, soigneusement gardés en deux différentes prisons: à savoir 17 dans le château et la forteresse de Meirargues, et 21 dans la forteresse de Pertuis, dont voici les noms et surnoms.

Nomma Fratrum Templi captorum

Haec sunt nomina Fratrum Templi captorum, detentorumque in Fortalitio Regio Castri de Meyranicis, primo videlicet:
— Fr. Raimundus Benedicti Camerarius Domus Templi Sancti Mauricii (Saint-Maurice), Praeceptorque Domus Templi de Bracchio.
— Fr. Hugo de Sancto Ioanne Capellanus de Bajuliae Dignen (Baillie de Digne).
— Fr. Bertrandus Bartholomei Bajulie Grassae (Bailliae de Grasse).
— Fr. Guillelmus de Signa Bajuliae Sancti Mauricii (Ballie de Saint-Maurice).
— Fr. Hugolinus de Capite Praeceptor Venciens.
— Fr. Guillelmus de Bajolis.
— Fr. Raimond de Angulis Praceptor Domorum de Petra Saza et de Areis.
— Fr. Jacobus Duranti de Bajuliae Rue (baillie de Rue).
— Fr. Hugo de Roquofolio, Miles de Bajuliae Sancti Mauritii. (Baillie de Saint-Maurice).
— Fr. Pontius aycardi Camerarius Domus Templi de Ruae Bajuliae de Grassae (Baillie de Grasse).
— Fr. Petrus de Bregogni dictae Bajuliae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Raimumdus de Villano dictae Bajuliae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Hugo de Brassio dictae Bajuliae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Gaufridus Mutonis, Bajuliae Grassae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Guillelm Carani dictae Bajuliae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Guillelm Pelegrini, qui aliter vocatur — Fr. Guillelm Gaillardus Bajuliae Grassae, (Baillie de Grasse).
— Fr. Petrtu Ioannis de Monte Meyano, Bajuliae Arearum, (Baillie d'Arles).
— Fr. Fulco de Signa Miles Domus de Bracchio.
— Fr. Raimundus Perdigoni de Bajuliae Aquensi.
— Fr. loannes Grangi de Bajuliae Grassae, (Baillie de Grasse)
— Fr. Guillelm Bursani, dictae Bajuliae Grassae, (Baillie de Grasse)
— Fr. Petrus Fillol.
— Fr. Rostagnus Castelli, Bajuliae Grassae, (Baillie de Grasse)
— Fr. Bermundus Homodei Bajuliae Grassae.
— Fr. Vincentius Golfandi.
— Fr. Petrus Durandi Bajuliae Grassae.
— Item custoditur AQUIS, de mandato Regio — Fr. Alberius Blaccacii Miles, Praeteptor Demorum Sancti Mauricii et de Aquis.
Nomina vero Fratrum Templariorum custoditorum in Fortalitio Regio Castri de Pertusio, mandato Regio. Sunt haec. Primo:
— Fr. Raimundus Catabri miles de Villa Dei.
— Fr. Raimundus de Carminiano miles de Avelate.
— Fr. Guillet Augeri, praeceptor de la Chau. (La Chau)
— Fr. Tetrus Blatandi, Praeceptor Nanis de Massilia. (Marseille)
— Fr. Ioannes Roy, locumtenens Praecetoria Arelatens. (Arles)
— Fr. Ioannes Pubalati Camerarius Domus Arelaten. (Arles)
— Fr. Petrus Pellipay Capellanus Domus Arearum. (Arles)
— Fr. Ioannes Anbana Arelatis. (Arles)
— Fr. Petrtu Bonizi de Fossis. (Fos)
— Fr. Raimundus Blancaudus Camerarius de Limasia. (Limay)
— Fr. Bernardus de Thore de Limasia. (Limay)
— Fr. Raimundus Salvator, aut Saunaire de Limasia. (Limay)
— Fr. Guillelmus Cobrati de Limasia. (Limay)
— Fr. Hugo Atizalli de Limasia. (Limay)
— Fr. Petrus Monini de Avenione. (Avignon)
— Fr. Guillelmus Michaël de Avenione. (Avignon)
— Fr. Arnaudus de Bajuliae Arearum. (Arles)
— Fr. Guillelmus Berengary de Bajuliae Nissia. (Nice)
— Fr. Hugo Albergary de Nissia. (Nice)
— Fr. Guillelmus Guignon Capellanus de Nissia. (Nice)
— Fr. Iacobus Viboni de Nissia. (Nice)
Ego B. de Lanzola Notar. publicus hac scripti et signo meo quo utor signani.

Quelle fut la fin des Templiers de Provence

De savoir dire quelle fut la fin de ces prisonniers Templiers de Provence certes ce serait à deviner, puisque nous n'en trouvons rien d'écrit dans les Registres anciens des sus-alléguées Archives du Roy. Et puisque cette grande affaire a duré cinq ou six ans par toute la France, et aux autres Royaumes de la Chrétienté, au rapport du sieur Dupuy, qui décrit merveilleusement bien l'Histoire des procédures qui furent faites dans Paris, devant la condamnation de cet Ordre au Concile général de Vienne, l'an 1311, et que pendant ce temps plusieurs Templiers allaient librement par toute la France, on ne peut rien dire de certain pour ceux qui étaient détenus en Provence. Il est vrai qu'en quelques Provinces il en fut puni quelques-uns de quelques légères peines, que beaucoup dans Paris furent brûlés à diverses reprises: une fois au nombre de 54, à une autre 59 et à la dernière fois le grand Maître de l'Ordre, et un nommé Guido frère du Dauphin de Viennois. Mais aussi est-il vrai que plusieurs en diverses Contrées de France, et mêmes dans Paris, furent absous et délivrez: beaucoup plus en Allemagne et en divers endroits d'Italie: qu'en quelques Royaumes d'Espagne ils furent faits prisonniers, et en d'autres ils furent déclarés innocents et partant puisque nos mémoires anciens ne nous marquent pas quelle fut l'issue de la capture de ces prisonniers nous n'en pouvons rien dire de certain: eu mêmes qu'il conte, qu'en quelques endroits de la France l'on en laissa vivre quelques-uns le reste de leurs jours, après la condamnation de leur Ordre; quoi que le sieur Dupuy rapporte de l'Histoire de Nostradamus, que les prisonniers Templiers des Comtés de Provence et de Forcalquier, furent tous condamnés à la mort et exécutés. Il y a de l'apparence que le Roy Robert, dit le Sage et le Bon, Comte de Provence, succédant au Roy Charles II, son père, qui mourut en ce temps, disposant de leurs biens selon l'intention du Concile, usa de clémence envers leurs personnes. Et bien que dans une commission du Pape, pour informer sur le fait de ces Templiers, adressée aux Evêques de Narbonne, de Bayeux, de Mende et de Limoges: et aux Archidiacres de Rouen de Trente et de Maguelonne, il y soit fait aussi mention d'un Guillelmo Agarino Praposito Aquensi, Commissaire député comme les autres; néanmoins il n'appert pas si cet Aquensis est Aix, ou Ascq en Guyenne et bien qu'il fût vrai que ce fût Aix en Provence, il confie évidemment en deux et trois pars du procès-verbal, fait en suite de cette Bulle du Pape, que ce Guillaume Agarin s'excusa de procéder en cette commission, qui se faisait dans Paris, et qu'il n'y voulut pas assister: d'où l'on peut en quelque façon inférer, que la poursuite ne fut pas si grande en Provence comme aux autres Provinces de France.

Quant aux biens de ces Religieux, qui étaient immenses en divers endroits de la Chrétienté, pour les meubles, l'on ne savait point quel compte, il en fut fait, et quelle destination en fut ordonnée. Pour les immeubles cet Ordre étant supprimé par Ordonnance expresse du sus-allégué Concile de Vienne en Dauphiné, ils furent généralement affectés (avec toutes les grâces et tous les privilèges accordez à cet Ordre par les Souverains Pontifes, Rois et autres Princes) aux Religieux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem excepté les biens qu'ils auraient en Espagne, qui furent diversement appliquez: à savoir en Aragon pour l'érection de l'Ordre de Calatrava contre les Mores en Castille aux Hôpitaux, mais le Roy Ferdinand IV les retint puis après pour soi: en Portugal pour l'institution de l'Ordre des Chevaliers de Christ.

Néanmoins parce qu'après la résolution du Concile de Vienne, affectant et unissant tous ces biens aux Hospitaliers de Saint Jean, le Pape fit une Bulle, par laquelle il déclara, que faisant une telle union, il n'avait pas entendu que ce fût au préjudice des droits que les Rois, Princes, Barons et autres pourraient avoir sur les biens de ces Templiers au temps de leur capture, protestant que cette omission avait été faite par inadvertance et par la faute de celui qui avait écrit cette Bulle de là vient que plusieurs Princes et autres personnes étendant leurs droits, sans contredit à leur avantage ou se sont usurpés de tels biens, ou les ont affectés à d'autres personnes ou Communautés Religieuses. Et ainsi voyons-nous qu'en Provence tous les biens des Templiers n'ont pas été accordez aux précédents Hospitaliers de Saint Jean: d'autant qu'il s'en trouve beaucoup aujourd'hui qui sont possédés par des gens laïcs, et que quelques-uns ont été donnez à d'autres Communautés Religieuses, comme nous avons dit un peu auparavant parlant du Monastère de Sainte Claire de la ville d'Aix.

Or si les accusations de ces Religieux étaient véritables, et les condamnations qui s'en sont suivie étaient injustes, les sentiments des Ecrivains sont différents, il n'est pas à nous d'interpoler le nôtre il en faut laisser le jugement à Dieu, qui à raison de sa grande Sagesse et lumière ne se peut tromper ni ne peut être trompé comme bien souvent est l'homme, qui est obligé de juger selon l'extérieur, et les choses alléguées et prouvées.

J'ajouterai seulement que cet Ordre avait régné et fleuri durant l'espace de 192 ans, depuis l'an 1118, jusque vers l'an 1310 sous la conduite de vingt-huit grands Maîtres, au témoignage du sieur de Boissieu, premier Président en la Chambre des Comptes du Dauphiné, en son premier imprimé des quatre merveilles du Dauphiné de l'an 1638, lesquels noms ont été tirés par la curiosité du très-savant Joseph Maria Suarez Evêque de Vaison, des Archives de la Chartreuse de Bompas qui plus que vraisemblablement devait être auparavant de cet Ordre.

Catalogue des grands Maîtres des Templiers

Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises pour d'autres études, il faut prendre cette et (les autres listes des Grands-Maîtres) avec la plus grande prudence.
— 1118. Hugo de Paganis.
— 1136. Robertus Burgundio.
— 1149. Ebrardus, aut Everardus.
— 1153. Bernardus de Tremulay, aut Bernardus de Trenellage.
— 1158. Bertrandus de Blanchefort.
— 1165. Andreas.
— 1168. Philippus de Neapoli.
— 1171. Otho aut Odo de Sancto Amando.
— 1179. Arnaldus de Torrege, aut Troge.
— 1186. Gerardus de Ridefort.
— 1189. Terricus.
— 1190. Gualterius.
— 1195. Robertus de Sabloil.
— 1196. Gilbertus Horal, aut Erailus.
— 1198. Pontius Rigaldus.
— 12xx. Philippus de Plessiez.
— 12xx. Deodatus de Breisiaco.
— 1210. Petrus Montacutus.
— 1216. Guillelmus Monredonius.
— 1218. Guillelmus de Carnoro.
— 1244. Hermanus Petracoricensis.
— 1250. Guillelmus Sonnat.
— 1264. Petrus de Belgiou.
— 1272. Robertus.
— 1285. Guifrcdus de Salvaing.
— 1288. Petrus de Belgiou, aut Bellivisus.
— 1191. Guillelmus de Belloioco.
— 1309. Jacobus Molay.

Remises des biens du Temple

Le Roi Charles étant dans la même ville de Marseille le 25e jour du mois de Mars de la même année 1307, confirma les dons, biens et privilèges accordés au Monastère de l'Abbaye de Notre-Dame du Toronet, par trois de Ces devanciers au Comté de Provence, savoir Raimond Berenguier, Ildefons Roy d'Aragon, et autre Raimond Berenguier, desquels privilèges j'ai parlé ci-dessus en la vie de ces Princes. La date de ces Patentes dit:
Datum Massilia per mansus Bartholomei de Capua militis Logotbetae et Prothomtarii Regni Siciliae, anno Domini MCCCVII, die 15 mars Indict et regnorum nostrorum an 23.
Et quelques temps après en la même ville de Marseille il confirma aux religieux Hospitaliers de Saint Jean, les donations de quelques places, que les anciens Comtes de Forcalquier leur avaient faites, dont nous avons parlé au discours des Comtes de Forcalquier.
La chorographie ou Description de Provence, et l'histoire chronologique du même pays, par le sieur Honoré Bouche. Editeur : C. David à Aix, 1664

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