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Chartes Suisse

558
1144
6 juin 1277
Avenex
Signy-Avenex
Nyon
Suisse
Domaine du Temple d'Avenex
Pays: Suisse, Canton: Vaud, District Nyon, Commune: Signy-Avenex
Avenex, maison de Templiers [1144].
— Voyez Avenay.
— Hameau situé au-dessus de Nyon, entre Eysins et Signy [122, 1144].
Sources: Regeste genevois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312. Page 536. Genève 1866. - Bnf
557
1144
avant 1223
Chaux (La)
La Chaux
Cossonay
Suisse
Domaine du Temple de La Chaux
Pays: Suisse, Canton: Vaud, District: Morges, 1304 Cossonay
Chaux (la), de Calce, village vaudois près Cossonay.
— Maison de Templiers à la Chaux [877 bis, 1144].
— La Chaux fut donnée par les seigneurs de Cossonay aux Templiers avant 1223.
Sources: Regeste genevois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312. Page 467. Genève 1866. - Bnf
544
1476
1277-1196
Cologny
Cologny
Genève
Suisse
Cology, Colungnie, Colognie, paroisse du décanat de Rumilly au territoire de Banz, aujourd'hui hameau de la commune de Vulbens, au pied du versant Nord du Vuache et au bord du Rhône, rive gauche, en face des îles de Collonge. Il y avait une maison de Templiers, dont les restes sont assez bien conservés.
- Herbert, prieur en 1196; accord avec la maison des Templiers à Cologny.
- Accord en 1196 avec Saint-Victor [465].
- Guillaume, précepteur en 1277 [1144].
- Reconnaissance par les de Versonnex en faveur du comte de Genevois [1476].

Voir le site de Histoire du Vuache, il y a quelques images des vestiges.
En 1196 les Templiers établissent un oratoire au bord du Rhône à Collogny, paroisse de Vulbens, en aval de Genève.
- M. D. G. tome II, partie II, page 51.
- Banz, ancienne paroisse du décanat de Vuillonnex, aujourd'hui détruite par les érosions du Rhône et réduite à une seule maison de la commune de Vulbens, rive gauche du Rhône, en face des îles de Collonge.

Les nombres placés entre crochets correspondent aux numéros du Régeste. La qualification de Paroisse est donnée d'après le Pouillé du diocèse [1568].
Archives de Genève, Grosses de Peney, volume I. - M. D. G. tome IX, page 223 à 236, où l'on trouve tous les noms latins avec leur concordance, ainsi que les taxes pour chaque église.
553
1144
1277
Entremont
Valais
Sembrancher
Suisse
Entremont, hameau près d'Arcine, en Sémine; peut-être maison de Templiers en 1277. [1144]
543
1144
1277
Etienne de Montferrand
Genève
Genève
Suisse
1277 [1144] Etienne de Montferrand, précepteur des maisons du Temple de Dôle et du Genevois, Juin 6 vend aux frères mineurs de Genève, des terrains appartenant à la maison du Temple de la même ville. Ces terrains, formant environ un demi-journal, sont composés de trois parcelles (seliones) situées derrière le mur des Frères mineurs et tenues chacune par un cultivateur appelé colon, savoir par Richard, ouvrier en fer, par Guillaume, charpentier, et par Pierre Gradespan, qui approuvent cette vente et renoncent à leur possession. La vente est faite pour le prix de cinquante livres viennoises données comptant, plus un cens annuel de vingt-cinq sous à payer aux Templiers par les Frères mineurs de Genève, cens qui sera assigné, d'après l'avis de quatre experts, savoir: le précepteur de la maison de Genève et de Cologny, le gardien de Lausanne, celui de Genève, et le sacristain de Saint-Pierre de Genève. Enfin il est constaté par Etienne de Montferrand, que les cinquante livres reçues comptant ont été employées pour l'avantage des Templiers, et destinées notamment à payer les dettes de la maison du Temple de La Chaux. Approuvent la vente et scellent l'acte avec l'official: Pierre d'Orchans, précepteur de la maison du Temple de Genève; Guillaume, précepteur de celle de Cologny; Hugues de Chenchiz, précepteur de celle de Maconnay; Jean de Baugé, précepteur de celle d'Entremont; Pierre de Besançon, précepteur de celle de La Chaux; Pierre de Villars, précepteur de celle de Venay; les cinq derniers sont représentés par le clerc Jacob. - Datum octavo Idus Junii, A. D. MCCLXXVII.

- M. D. G. tome XIV, page 155, nº 168.
- Le couvent des Frères mineurs ou Cordeliers ou Franciscains était à Rive, sur l'emplacement occupé aujourd'hui par le bâtiment dit Grenier à blé. Les Templiers ont eu deux maisons de leur ordre à Genève, l'une aux Eaux-Vives, dite de Saint-Jean du Temple, l'autre à Saint-Gervais qui a probablement donné son nom à la rue du Temple dans ce quartier. On ignore laquelle est la plus ancienne et existait seule lors du présent acte. On voit par celui-ci que les maisons de la Franche-Comté et du Genevois formaient une des provinces de l'Ordre, et l'on sait que le chef de chaque maison portait le titre de précepteur.
- Voyez Maillard de Chambure, Règles et Statuts des Templiers, Paris et Dijon, 1840, in-8º, et l'analyse qu'en a donné Mallet dans Bibliothèque Universitaire d'Octobre 1841, tome XXXV, page 267.
- Quant aux autres maisons dont parle l'acte ci-dessus, celle de Cologny a été déjà mentionnée en 1196, voyez l'acte [465].
- Maconnay, ou Maconuex, est aujourd'hui un village du Pays de Gex, à droite de la route entre Fernex et Gex.
- Entremont est dans la vallée de la Borne, à une lieue au sud-est de Bonneville.
- La Chaux est un village vaudois près de Cossonay, où se trouvait en effet un établissement de Templiers (M. D. R. tome XV, page 289; et III, page 549).
- Venay est peut-être Avenex, hameau à demi-lieue au couchant de Nyon, ou Benay, hameau à la même distance au nord de cette ville.
Régeste Genevois ou repertoire chronologique et analytique des documents imprimés, relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève, avant l'année 1312. Genève 1866. (Livre numérique Google)
549
XXXX
1225
frères Humbert et Willelme de Disy
La Chaux
Vaud
Suisse
L'année 1225 messire Jean fut témoin de la cession que les frères Humbert et Willelme de Disy, chevaliers firent au couvent de Romainmotier moyennant quatre livres qu'ils acceptèrent des biens de l'Eglise de leurs prétentions à un homme de Disy nommé Rod Charbini.

Cette transaction eut lieu à la Chaux dans la cour des templiers (in curia Templariorum). On sait que le village de la Chaux dans la seigneurie de Cossonay appartenait à l'Ordre militaire et religieux du Temple qui y avait son établissement. Cet Ordre célèbre le possédait par suite de donations des sires de Cossonay donations qui doivent provenir du sire Jean lui-même ou de Pierre son père ou d'Humbert son aïeul puisque l'Ordre du Temple ne fut définitivement constitué qu'en l'année 1128.

1 - Ces donations mêmes ne sont pas connues mais elles sont rappelées dans une prononciation d'arbitres de l'an 1483 titres de la terre de la Chaux rendue dans une difficulté entre frère Louis du Franc chevalier commandeur de la Chaux et les prudhommes de ce village à l'occasion des corvées de charrue et du charriage des vins du commandeur de Benay et de Roman dont les prudhommes se refusaient à prêter reconnaissance. Il est dit dans cet acte que les habitants de la Chaux, de la part d'occident c'est à dire sur la rire gauche du Veyron ayant animaux pour la charrue sont tenus à ces corvées et charriage comme autrefois ils étaient obligés aux seigneurs de Cossonay jouxte le contenu des donations faites par eux à la maison de la Chaulx. Lors de ta suppression de l'Ordre du Temple la Chaux passa à l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem qui en resta possesseur jusqu'à la conquête bernoise. Les vainqueurs vendirent la Chaux en 1540 à Robert du Gard dit de Freneville gentilhomme Piccard de la famille duquel cette terre passa par mariage dans celle de Chandieu. On a peu de lumières sur la Chaux antérieurement à l'inféodation de 1540.

On sait que lors de la suppression violente et inique de l'Ordre du Temple, celui des chevaliers hospitaliers de St. Jean de Jérusalem, son rival et son émule, hérita la majeure partie de ses biens. Sous l'année 1315, ce dernier Ordre était en possession de la maison de La Chaux, puisqu'un mois de décembre de cette année-là, une difficulté pendante entre le frère Guillaume de Pierrafeux, commandeur au Pays de Vaud des maisons de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem autrefois des Templiers, d'une part, et la communauté de tout le village de La Chaux, de l'autre, fut apaisée, en présence de Louis, sire de Cossonay, par quatre arbitres (Vauthier de Disy, chevalier, et Jean de Senarclens, donzel, pour le commandeur, et les donzels Girard, mayor de Lausanne, et Girard de Chabie, pour la communauté). Cette mésintelligence avait pour sujet les corvées de charrue et les charrois de Benay (Benex) et de Bomans. Selon le commandeur de Pierrafeux tous les habitants de la partie du village située à l'occident du Veyron, ayant des bêtes pour la charrue, lui devaient par année trois corvées de charrue (d'automne, de printemps et de « semouraul »), et ils étaient tenus de charrier aux vendanges, à La Chaux, ses vins de Benay et de Romans. Les arbitres modérèrent les trois corvées à une seule, celle d'automne, mais ils donnèrent raison au commandeur quant aux charrois de ses vins. Le sire de Cossonay fit connaître cette convention par une charte qu'il scella de son sceau et fit aussi sceller par Pierre, abbé de l'abbaye du Lac-de-Joux, et par Pierre, prieur de Cossonay.

La maison de La Chaux devint le principal établissement de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem dans le Pays de Vaud. Le commandeur qui y résidait prenait le titre de précepteur de Vaud (1). Le chevalier Pierre de Billens remplissait cette fonction sous l'année 1398 (2). En 1450 le commandeur de La Chaux se nommait le chevalier Hugues de Boisset et, en 1450, ce commandeur était Antoine de Malleres (3). On trouve encore sous l'année 1518 le frère Guy Bonard, alias de Rossillion, et sous l'année 1525 le frère Jean Roland, l'un et l'autre chevalier de Saint Jean de Jérusalem et commandeurs de La Chaux (4).

Henri de Senarclens, dabord donzel, puis chevalier, vivant en 1300, témoin en 1305, de la ratification, faite par le chevalier Nicolas de Disy, d'une donation de dame Agnès, sa mère, aux frères chevaliers du Temple de La Chaux (2). Alors il n'était pas encore chevalier. Il parait avoir été le petit fils de cet autre chevalier du même nom que nous avons mentionné plus haut. Cette branche était aussi possessionnée à Senarclens

En aliénant La Chaux en faveur de l'Ordre du Temple, les seigneurs de Cossonay conservèrent Itens dans leur domaine. Toutefois ils assignèrent à la maison de La Chaux un muid de froment et un muid d'avoine, à percevoir chaque année sur la dîme d Itens. Cette dîme faisait plus tard partie du fief que le donzel Louis de Bierre reconnut sur les mains de Deloës, en faveur de Louis sire de Cossonay et de Surpierre.
1. « Domus de Calce preceptoris Waudi ordinis Sancti Johannis Hierosolyme. »
2. « Sous cette date le prieur de Cossonay acensa â Pierre de Billens, chevalier précepteur des maisons de Vaud de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem un morcel de vigne à Lonay. »
3. « Antonius de Malleres, miles ordinis Sancti Johannis Hierosolyme, preceptor Caleis in Vuodo et pertinentianum ejusdem. » (Archives du château de Mex)
4. Ces deux commandeurs nous sont connus par des laudations faites par eux à La Chaux (Grosse Mandrot)

Sources: Fiefs Nobles de la Baronnie de Cossonay - Etude Féodale par M. L. De Charrière. Editeur: Georges Bridel Lausanne - 1858. (Livre numérique Google)
560
534
1212 Février 17
Genève
Genève
Genève
Suisse
Genève
1212 Février 17
[534] Bulle d'Innocent III, adressée aux frères hospitaliers de Jérusalem et de la milice du Temple, dans le diocèse de Genève. Il leur défend, lorsqu'un interdit ecclésiastique a été prononcé sur un territoire, d'abuser des priviléges que leur a concédés le Saint-Siège, en accordant la sépulture ecclésiastique à des personnes parentes des membres de l'Ordre, mais n'en faisant point elles-mêmes partie.
— Datum Laterani XIII Kalande Marcii, pontificatus nostri anno quarto decimo.
— Archives de Genève P. H. n° 40.
— M. D. G. tome IV, part. 2, page 19.
— Voyez Ibidem page 95, les notes 37 et 38, relatives aux religieux de l'ordre du Temple ; et pour les monastères de cet ordre dans le diocèse de Genève, l'analyse donnée par Mallet de l'ouvrage de Maillard de Chambure : Bibliothèque universitaire octobre 1841, tome XXXV, page 267.

Sources: Regeste genevois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312. Genève 1866. - Bnf
548
XXXIV
1315, décembre
Guillaume de Pierrafeux
La Chaux
Vaud
Suisse
Prononciation entre Guillaume de Pierrafeux, commandeur de La Chaux, et la communauté de cet endroit.
Je Louys seigneur de Cossonay fais savoir a tous presents et futurs que comme discorde et difficulté seroient entre frère Guillaume de Pierrafeux commandeur au pays de Vaud des maisons de l'Ordre de St. Jean de Jerusalem autrefois des Templiers d'une part, et la communauté de tout le village de la Chaux d'autre, sur ce que le dit commandeur demandoit a touts les habitants dans le dit village outre le Veyron de la part d'occident qui tiennent et ont des bestes pour la charrue trois fois l'an les corvées de leurs charrues, assauoir d'automne, de printemps, et de semouraul, et qu'ils doiuent aux vendanges charroier a la Chaux ses vins de Benay et de Roman; la communauté de la dite ville asseurant le contraire. Finalement la dite discorde a été appaisée et assoupie par deuant moy, par des amiables compositeurs, assauoir par le seigneur Vauthier de Disy cheualier, et Jean de Sinarclens, donzel, de la part du dit commandeur, et par Girard, mayor de Lauzanne et Girard de Chabie, donzels, de la part de la dite communauté choisis, en cette maniere: Que touts les habitants au dit village de la Chaux quj ont des animaux pour la charrue doiuent paier et rendre une fois chaque année au temps d'automne, et non en autre temps, les corvées de leurs charrues au dit commandeur et a ses successeurs et aux vendanges le charrois du dit vin comme dessus dict est, toutes exceptions et oppositions mises a part. En tesmoignage de quoy Je le dit Louys ay commandé que mon sceau fut apposé aux présentes, et ay requis et fait apposer auec mon sceau a cest escript le sceau d'hone frère Pierre abbé de l'abbaye du Lac de Joux, et le sceau de frère Pierre prieur de Cossonay. Donné au mois de décembre l'an du Seigneur 1345.
(Copie et traduction provenant des archives du château de La Chaux.)
Recherches sur les dynastes de Cossonay et les diverses branches de leur famille, avec pieces justificatives. Par M. L. De Charrière. Lausanne 1865. (Livre numérique Google)

La Chaux
Les Chevaliers du Temple avaient un établissement à La Chaux, au XIIe siècle.
Après la suppression de cet ordre, au début du XIVe siècle, la maison que les Templiers possédaient à La Chaux passa aux chevaliers hospitaliers de St-Jean de Jérusalem. Elle devint le principal établissement de cet ordre dans le Pays de Vaud. Le commandeur y résidait.
Les biens de la commanderie furent séquestrés par les Bernois, en 1536. Ceux-ci les amortirent, en 1539, aux deux frères du réformateur Farel, pour très peu de temps. En effet, le 25 août 1540, Robert du Gard, dit de Fresneville, un gentilhomme protestant, originaire de Picardie, se rendit acquéreur de l'ancienne commanderie de La Chaux qui devint un fief noble de la baronme de Cossonay.
A cette époque, l'église de Notre-Dame, qui était celle des chevaliers de St-Jean, et les bâtiments avoisinants tombaient en ruines. On a tout lieu de supposer que Robert du Gard reconstruisit la maison qui devint le château de La Chaux.
En 1628, Pierre du Gard, petit-neveu de Robert du Gard de Fresneville, possédait le château de La Chaux, avec ses tours, le colombier et les autres bâtiments.
La maison passa, à la fin du XVIIe siècle, la famille de Chandieu, par le mariage d'Anne du Gard, fille unique de Pierre, avec Daniel de Chandieu. Elle resta, d'héritage en héritage, dans cette famille, jusqu'en 1812.
Tours et pigeonniers ont disparu, et ce qui reste de la demeure seigneuriale de La Chaux ne consiste plus qu'en de charmants détails dans de pauvres façades mutilées.
L'historien Louis de Charrière nous apprend que des réparations faites, en 1857. A la maison, à lui ont enlevé une partie de sa physionomie gothique. Hélas !
Quelques parties du château, construit au milieu du XVIe siècle par Robert du Gard, sont demeurées intactes dans le bâtiment qui existe. Divers détails de l'architecture primitive ont été modifiés, au XVIIe siècle. On lit, sur un petit cartouche Renaissance, au-dessus d'une porte, au nord, la date de 1676. Est-ce que Daniel de Chandieu a voulu marquer ainsi sa prise de possession, en agrémentant les façades de sa maison de quelques ornements au goût du jour.
Sources: Les châteaux suisses. Die Schweizer Schlosser. The Swiss Castles
550
1568
(?).
Hospitium de Chanay
Hôpital (l')
Nantua
Suisse
Hôpital (l'), Hospitium de Chanay, maison de Templiers, puis de Saint-Jean de Jérusalem, située dans le décanat de Ceysérieu, aujourd'hui commune de l'arrondissement de Nantua, à 2 lieues Nord de Seyssel.
Archives de Genève, Grosses de Peney, volume I. - M. D. G. tome IX, page 223 à 236, où l'on trouve tous les noms latins avec leur concordance, ainsi que les taxes pour chaque église.
541
465
1196
Nantelme, évêque de Genève
Genève
Genève
Suisse
1196 [465] Nantelme, évêque de Genève, atteste une transaction ménagée par ses soins entre le frère Willelme, templier, et le couvent de Saint-Victor, au sujet d'un oratoire construit par le premier à Cologny, dans le territoire de Banz. Il est convenu:
1º Que cet établissement des Templiers ne préjudiciera en aucun temps aux oblations, dîmes, sépultures et autres droits de paroisse qui appartiennent à l'église de Banz.
2º Que, s'il s'élevait une contestation entre les Templiers et Saint-Victor au sujet des réserves faites, l'indemnité due serait réglée à l'amiable par le chapitre de Saint-Victor.
- Témoins: Harbert, prieur (de Saint-Victor); Amédée, prieur claustral; Richalmus, censitaire en cire (cererarius); Uldric de Chilly; Hugues de Viry, prêtre; Etienne, moine.
- Anno inc. dont. MCXCVI, indict. XIIII, ep. XVIII, concurr. 1, Celestivo pont. Henrico imp. Rom.
- Archives de Genève P. H. nº 35.
- M. D. G. tome II, partie II, page 51.
- Banz, ancienne paroisse du décanat de Vuillonnex, aujourd'hui détruite par les érosions du Rhône et réduite à une seule maison de la commune de Vulbens, rive gauche du Rhône, en face des îles de Collonge.
- Cologny, hameau de la même commune, dans lequel la maison des Templiers subsiste encore: un oratoire, le foyer de la cuisine et les caves portent les traces des constructions primitives.
Régeste Genevois ou repertoire chronologique et analytique des documents imprimés, relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève, avant l'année 1312. Genève 1866. (Livre numérique Google)
547
1543
Mars 1305
Pierre Dyolin
Saint-Laurent
Genève
Suisse
Pierre Dyolin dans le lac, maison du Temple, crêt Saint-Laurent, Contamine [1543].
Palays près du lac, maison du Temple [1592].
Archives de Genève, Grosses de Peney, volume I. - M. D. G. tome IX, page 223 à 236, où l'on trouve tous les noms latins avec leur concordance, ainsi que les taxes pour chaque église.

[1543] Guy Tavel, citoyen de Genève, vend à l'évêque Aimon tous les droits qu'il peut avoir sur la pêcherie du lac. Les limites indiquées pour cette pêcherie sont: au-dessous de la maison des Frères mineurs ou Cordeliers de Rive, lieu dit Paluays, et le long de la rive du lac; puis dès la route qui quitte cette rive jusqu'au crêt de St-Laurent, en passant derrière la maison du Temple. Entre ces limites, la pêcherie s'étend dans le lac, depuis la rive jusqu'à la pierre dite Dyolin. Cette vente est faite moyennant: 1º la remise à Guy Tavel des 12 sous de cens qu'il doit à l'église de Genève pour une contamine située derrière St-Victor, et des 2 sous de cens qu'il doit pour une maison située à Genève dans la rue tendant de l'église Notre-Dame-la-Neuve au château; 2º seize sous de cens assignés par l'évêque sur son péage. Témoins: Bernard d'Ivrée (de Yporregia), official de Genève; Jean, fils de Pierre de la Tour, damoiseau; Boniface, fils de Guillaume de Thoire; Rolet, fils de Nicod de St-Joire, damoiseau; François d'Ivrée; Berthold de Lescherène, notaire; Uldric, clerc de l'évêque. L'acte est reçu par Pierre de Albarose, notaire. — Datum et actum in domo male longe Gebenn, in cambra ipsius D. Episcopi, A. D. MCCCIV, octavo ldus Marcii, indictione III (v. st.).

M. D. G. t. IX, p. 209. = Les emplacements de la maison du Temple de Rive et du crêt de Saint-Laurent sont difficiles à déterminer, et les indications données à cet égard par le présent acte paraissent contradictoires à celles qui ont été fournies par La Corbière. - La pierre appelée ici Dyolin, doit être une des pierres dites de Niton, situées actuellement dans la rade de Genève.
Régeste Genevois ou repertoire chronologique et analytique des documents imprimés, relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève, avant l'année 1312. Genève 1866. (Livre numérique Google)
559
558
1215
Rottères
Rottères
Aubonne
Suisse
Rottères
Pays: Suisse, Canton: Vaud, District: Morges, Commune: Aubonne
[558] 1215, G, chevalier de Saint-Oyen de Rottères, du consentement de sa femme et de ses fils, donne au monastère de Satigny le nommé Bertrand, de Bretonnières, et V. son frère, ainsi que leurs tènements ; Cette donation est faite moyennant 70 sous à payer aux frères Templiers, en remboursement du gage de ceux-ci, et vingt sous à livrer au donateur.

L'acte est confirmé par le sceau d'Aimon, évêque de Genève.
— Actum est hoc publice, anno ab inc. Dom. M° CC° V.... X°.
M. D. G. tome IV, partie 2, page 23. — Bretonnières, village vaudois du cercle de Romainmotier. Saint-Oyen de Rottères, village du cercle de Gimel, district d'Aubonne.
Sources: Regeste genevois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312. Genève 1866. - Bnf
542
558
1217
Saint-Oyen de Rottères
Genève
Genève
Suisse
1217 - [558] G., chevalier de Saint-Oyen de Rottères, du consentement de sa femme et de ses fils, donne au monastère de Satigny le nommé Bertrand, de Bretonnières, et V. son frère, ainsi que leurs tènements. Cette donation est faite moyennant 70 sous à payer aux frères Templiers, en remboursement du gage de ceux-ci, et vingt sous à livrer au donateur. L'acte est confirmé par le sceau d'Aimon, évêque de Genève.
- Actum est hoc publiée, anno ab inc. Boni. M. CC. V...X
- M. D. G. tome IV, partie 2, page 23.
- Bretonnières, village vaudois du cercle de Romainmotier.
- Saint-Oyen de Rottères, village du cercle de Gimel, district d'Aubonne.
Régeste Genevois ou repertoire chronologique et analytique des documents imprimés, relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève, avant l'année 1312. Genève 1866. (Livre numérique Google)
545
1144
1196
Saint-Victor et Willelme
Cologny-sur-Banz
Genève
Suisse
Accord, en 1196, entre Saint-Victor et Willelme, templier à Cologny-sur-Banz. Bulle d'Innocent IV, en 1212, aux Templiers du diocèse de Genève.
Vente aux Cordeliers de Rive; Pierre d'Orchans, Templier à Genève.
Maison du Temple [1144].
Archives de Genève, Grosses de Peney, volume I. - M. D. G. tome IX, page 223 à 236, où l'on trouve tous les noms latins avec leur concordance, ainsi que les taxes pour chaque église.
552
(?)
(?)
Vernay
Fribourg
Broye
Suisse
Vernay Maison de Templiers.


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